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Agriculture - Page 110

  • Projet de LGV Bordeaux-Dax et Toulouse : ça chauffe dans les rangs de vigne du Bordelais

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    Laurent Gapenne, président de la Fédération des grands vins de Bordeaux, dénonce l'impact du tracé de la LGV sur les Sauternes et les Graves. Photo archives Claude Petit / Sud Ouest

    Et si les grands projets d'infrastructures comme les lignes de train à grandes vitesse étaient vraiment dépassés, car trop coûteux, inadaptés aux besoins des habitants en terme de mobilité et trop impactants sur notre environnement et nos économies locales ? Le débat qui ne vient pas de s'ouvrir, est loin d'être clos.

    La LGV fait causer dans les vignes

    A l'heure où le consortium qui finance Lisea s'interroge sur la rentabilité de son investissement dans la LGV Tours-Bordeaux, le risque de non-paiement de la fin des travaux, pour un chantier à plus de 7 milliards d'euros qui touche à sa fin, étant même évoqué, le projet de la liaison ferroviaire à grande vitesse Bordeaux- Dax et Toulouse, validé par l'Etat fin septembre en passant outre l’avis défavorable de l’enquête publique rendu le 30 mars, n'en finit pas de hérisser les acteurs locaux.

    Sonnette d'alarme

    Le monde des vins de Bordeaux, pas vraiment connu jusqu'à présent pour brandir comme un seul homme les étendards de l'écologie, s'inquiète notamment d'une infrastructure qui pourrait mettre en danger des appellations comme les Sauternes et les Graves, si elle traversait, comme prévu, leurs terroirs. Les questions environnementales rattrapent les viticulteurs, qui bousculés sur l'usage des pesticides, vont devoir aussi s'adapter leurs activités aux effets du réchauffement climatique. Pour eux, le tracé du prolongement de la LGV au sud de la Gironde, c'est la goutte de vin en trop : ils tirent la sonnette d'alarme.

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  • A la voile sur les routes du vin naturel et bio: le voilier le "Biche" fait escale à Bordeaux

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    Le "Biche" à Bordeaux, 20 octobre 2015,  photo Ma Planète

    Parti de Lorient le 16 octobre dernier pour une traversée de deux semaines,  le voilier le "Biche" a débarqué à Bordeaux ce lundi, avant de remonter vers Nantes et de rejoindre le Finistère. Après avoir remonté la Garonne, le bateau champion de l'écologie fait escale dans le port de la lune, au ponton d'honneur, qu'il quittera demain mercredi, au petit matin, pour poursuivre sa route vers d'autres horizons.

    Dans sa cargaison, la Cuvée Atlantique du château Lagarette

    Le voilier de la "Plate-Forme bretonne de transport à la voile" effectue sa deuxième liaison de l’année entre l’Aquitaine et la Bretagne. Pour l'occasion, le "Biche" transporte une quinzaine de tonnes de marchandises, parmi lesquelles les précieuses barriques de la Cuvée Atlantique du château Lagarette : un grand vin de Bordeaux, naturel et produit en Gironde en biodynamie, qui a voyagé à travers l'océan Atlantique neuf mois durant sur un autre cargo-voilier, le "Tres Hombres", afin de se bonifier au grès des vagues, du roulis et du tangage. Une expérience viticole et oenologique bio hors norme...

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  • Pesticides : Greenpeace dénonce "la face cachée de Leclerc"

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    Action de Greenpeace,  Toulouse, 15 octobre 2015. Photo Greenpeace

    Il n'y a pas que le nucléaire, la surpêche, les OGM, les énergies renouvelables ou encore l'Arctique dans la vie tumultueuse de Greenpeace qui enfourche ce samedi un nouveau cheval de bataille : les pesticides. L'ONG cible le système de la grande distribution qui incite les agriculteurs à utiliser les phytosanitaires (ou qui, en tout cas, ne les encourage pas à s'en libérer) et tout particulièrement Leclerc.

    "Chez Leclerc, c'est moins cher et les pesticides sont offerts"

    A Bordeaux, c'est devant le supermarché Leclerc des Chartrons que les militants de l'ONG dénonceront auprès des consommateurs, de 14h à 17h, la forte responsabilité de l'enseigne dans l'usage des pesticides, en leur expliquant les impacts sanitaires et environnementaux des produits chimiques (herbicides, fongicides et engrais) utilisés pour produire notre alimentation et qui finissent inexorablement  pour partie dans nos assiettes.

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