Téléphonie mobile : une étude américaine renforcerait le soupçon d'un lien entre cancer et radiofréquences
Une étude toxicologique américaine récente se penche sur les risques sanitaires de la téléphonie mobile. Archives AFP
Antennes relais, ondes électromagnétique... Faute de recul suffisant et de preuves scientifiques irréfutables, si les radiofréquences électromagnétiques inquiètent, l'éventualité de leurs risques sanitaires chez l’homme reste controversée.
Une nouvelle étude toxicologique américaine de grande ampleur, développée dans le cadre du NTP (National Toxicology Program), vient apporter de l’eau au moulin de ceux qui plaident pour plus de précaution. Selon les premiers résultats de ces travaux, mis en ligne par des chercheurs américains le 27 mai dernier, les rats exposés in utero et durant les deux années suivantes à des radiofréquence de 900 MHz, modulées selon deux normes de téléphonie mobile, GSM et CDMA, auraient plus de risques de développer une tumeur cancéreuse. En clair, l'effet des ondes des téléphones portables sur la santé serait néfaste.