Energies renouvelables : la France doit (et peut) absolument combler son retard, avertit Greenpeace
Eoliennes près de Vierzon (Centre). Photo archives AFP
La France accuse un retard économique colossal dans le secteur des énergies renouvelables, par rapport à la concurrence internationale. Tel est le message que veut envoyer Greenpeace, à deux mois de la Conférence internationale sur le climat qui doit s'ouvrir à Paris à la fin du mois de novembre, à la faveur de deux rapports publiés ce lundi. Dans le premier, "La manne inexploitée des renouvelables", l'ONG dénonce le manque d'exemplarité écologique de l'Hexagone. Le pays organisateur de la COP21 présente en outre une véritable anomalie industrielle, au regard de son savoir-faire et de ses compétences, due, selon Greenpeace, au choix du tout-nucléaire et à la centralisation du système de distribution de l'énergie dans le pays.
Un mauvais bilan d'autant plus regrettable que, selon le deuxième rapport publié par l'ONG au niveau mondial, le scénario "100% d'énergies renouvelables pour tous", renoncer totalement aux énergies fossiles d'ici à 2050 au profit des énergies renouvelables créerait des millions d'emplois dans le monde et des milliers en France, et serait compétitif en termes de coûts.