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  • Sentinelles de Ma Planète. Andrzej : marin un jour, marin toujours

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    Andrzej Mardula, Français d'origine polonaise, est un ancien marin qui vit aujourd'hui à Paris et travaille dans l'informatique, après avoir vécu plusieurs années à Bordeaux. Il rejoint les Sentinelles de Ma Planète en nous adressant une série de photos qu'il a prises sur la plage du Porge (Gironde), juste avant le réveillon du nouvel an, le 30 décembre dernier.

    Andrzej ne vient sur les plages girondines qu'en été, lorsqu'elles sont nettoyées quotidiennement pour la saison touristique. Il n'avait encore jamais vu ce spectacle affligeant, partie émergée de l'iceberg des déchets balancés dans la mer et partis pour durer des décennies.

    Choqué par la multitude d'objets et de déchets laissés par les vagues sur la plage, souvent de petite taille et en plastique, mais aussi plus conséquents (il dit avoir vu deux ou trois énormes portes de frigo ou de bateau, en métal), Andrzej estime que, lorsqu'on est en mer, il faut faire attention : le vrai marin doit prendre soin de son environnement. Il se souvient, lorsqu'il était marin, d'avoir été alerté par un des membres de son équipage, sur la présence d'une carcasse de vache qui flottait dans l'océan... Et d'avoir dû manoeuvrer pour l'éviter.

    "Et tout ça, ça repart dans l'océan à la marée suivante...", conclut-il, avec tristesse.

    Cathy Lafon

    ► DEVENEZ "SENTINELLE" Pour rejoindre les Sentinelles de l'environnement de Ma Planète et veiller à la protection des coins de la Terre qui vous tiennent à coeur, c'est on ne peut plus simple. Envoyez-nous par e-mail vos vidéos et vos photos, accompagnés de votre texte.  Ils seront publiés dans notre rubrique "Sentinelles" et vous deviendrez ainsi une des vaillantes sentinelles de la planète, sur l'écolo-blog de "Sud Ouest".

    REPERES

    • 6 millions de tonnes de plastique sont déversées chaque année dans toutes les mers du monde par l’homme.

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  • "Vu Bien Vu" : tout sur les Ecoquartiers dans la région, avec le premier numéro de 2013

    Vu Bien Vu, magazine, Aquitaine, écoquartier, logement

    Aquaforum de Bègles (33) DR

    Le  premier numéro de l'année du magazine du développement durable en Aquitaine est arrivé !

    Le 19ème numéro de "VU BIEN VU" (janvier-février 2013) s'intéresse tout particulièrement aux Ecoquartiers : concepts, projets et réalisations. Le tour de la région, pour visiter Le Puzzle Capeyron et l'écoquartier des Pins à Mérignac, H'nord à Bordeaux, l'Aquaforum de Bègles, le quartier Berlioz et le village Emmaüs de Pau et l'Ecoquartier Montplaisir (Lot-et-Garonne).

    Egalement au sommaire : sauver la forêt Izalii, distiller l'eau de mer grâce au soleil, les petits apiculteurs d'Aquitaine...
     
    D'un simple clic, entrez dans l'univers de VU BIEN VU, pour y découvrir des initiatives de la région en matière d'écogestes, de tourisme vert, d'énergies renouvelables, d'agendas 21, de protection de l'environnement...
     
    Bonne lecture  !

    • Pour les accros du papier : tiré à 17 000 exemplaires sur toute l'Aquitaine, le magazine est aussi disponible enGironde dans 300 points de distribution sur la CUB et le Bassin d’Arcachon (Bio-coop, pharmacies, parapharmacies, etc.). 
    • Pour s'abonner: 1 an, 6 numéros : 9 euros. 2 ans, 12 numéros : 16 euros.  Contact : a.viel@vubienvu.fr T +33 (0)5 57 81 70 77
     
     
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  • OGM : la Commission européenne gèle le processus d'autorisations de culture

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    La Commission européenne a décidé de geler le processus d'autorisation de mise en culture des OGM dans l'Union européenne jusqu'à la fin de son mandat en 2014 et de rechercher un règlement négocié avec les Etats membres. 

    "La Commission, si elle le veut, peut lancer le processus pour autoriser la culture d'un soja et de six maïs OGM, dont le MON810, mais elle ne le fera pas", a assuré le 22 janvier à l'AFP Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire à la Santé Tonio Borg, en charge du dossier.  "Les autorisations de culture sont gelées", a-t-il précisé. Cette décision intervient près de cinq mois après la publication de l'étude du professeur Gilles-Éric Séralini. Si ses résultats ont été remis en question, la durée de son étude (12 mois) avait pointé du doigt l'absence d'évaluation à long terme des effets des OGM au niveau européen.

    Relancer les négociations

    "La priorité du nouveau commissaire à la Santé Tonio Borg est de relancer les négociations sur la base de la proposition de son prédécesseur", a-t-il expliqué. Ce sera sa priorité jusqu'au terme du mandat de la Commission fin 2014, a-t-il souligné.

    Les autorisations de mise en culture empoisonnent les relations entre la Commission européenne et les Etats membres. Le 22 octobre 2012, à travers la voix du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, le gouvernement français avait notamment déclaré vouloir une remise à plat du dispositif européen d'évaluation des OGM.

    Depuis le début de l'année, huit pays, la France, l'Allemagne, le Luxembourg, l'Autriche, la Hongrie, la Grèce, la Bulgarie et la Pologne ont adopté des clauses de sauvegarde pour interdire la culture des OGM autorisés sur leurs territoires.

    Séralini et l'EFSA : le bras de fer continue

    A la suite de la publication de l'étude de Gilles-Eric Séralini, l'Agence de sécurité sanitaire française (Anses) a réfuté les conclusions du travail de Gilles-Éric Séralini tout en soulignant son originalité. Côté politique, la ministre de l'écologie Delphine Batho estimait le 10 octobre dernier que l'étude avait au moins servi à montrer la" nécessité de bouger" sur le dossier OGM. Entre Gilles-Éric Séralini et l'EFSA (European Food  Safety Security) la guerre est déclarée depuis cinq mois. Alors que l'agence européenne lui réclame de publier la totalité des données de son étude, Gilles-Éric Séralini s'y refusait demandant que l'EFSA rende elle aussi publique les données. C'est chose faite depuis le 15 janvier.

    "C'est une demi-victoire, une première transparence", avait commenté le scientifique mardi 15 janvier. Gilles-Éric Séralini demande désormais à l'EFSA de faire de même en ce qui concerne les données d'évaluation du pesticide RoundUp, un pesticide lui aussi incriminé dans son étude. Tant que cela ne sera pas fait, Séralini refusera de communiquer ses propres données, a-t-il affirmé le même jour.

    Cathy Lafon avec l'AFP

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