Télévision. "H2O: l'eau, la vie et nous" : une soirée à vivre sur Arte autour du thème de l'"or bleu"
Photo Arte
L’homme finira-t-il par périr de son avidité ? Dans dix ans, nos besoins en eau douce dépasseront de 40 % ce que la terre est en mesure de nous fournir. L’espoir que cessent les spirales de la surexploitation et de la pollution, amplifiées par le réchauffement climatique, s’amenuise de jour en jour.
Alarmiste sans s’interdire de mettre en lumière des initiatives positives, "H2O: l'eau, la vie et nous", une passionnante série documentaire en trois épisodes, retrace l'histoire de l'humanité au travers de son rapport à "l’or bleu".
Du bassin du Congo à l’Amazonie en passant par l’Australie ou l’Arizona, des images étourdissantes rendent palpable la diversité des formes de cette molécule vitale et de ses bienfaits incalculables. La présence de l’eau sur Terre ne doit plus être considérée comme un bien acquis et définitif : tel est le message à faire circuler, à fort débit, par ce film aux confluences de toutes les réflexions.
Demandez le programme !
"Pulsations", premier volet, 20h50 - Depuis 4,5 milliards d’années, toute forme de vie est liée à l’eau. Cette première partie remonte aux origines de son apparition sur terre et en recense les manifestations les plus étonnantes, telles les rivières volantes d’Amazonie ou les migrations des libellules traversant les océans à sa recherche. Pourtant, « l’or bleu » est en danger, tant l’assèchement des nappes, les sécheresses, les pollutions et les incendies se multiplient. Mais dans certaines régions, il reste des raisons d’espérer avec, par exemple, la reviviscence des plantes : une étonnante séquence en time-lapse visualise ainsi la vitesse à laquelle un désert refleurit après seulement quelques gouttes de pluie.
"Civilisations", deuxième volet, 21h45 - La bipédie de l’homme a-t-elle été motivée par le besoin de marcher dans les rivières et les lacs et d’y pêcher ? Ce second épisode étudie comment « l’or bleu » a façonné nos civilisations, dépendantes d’une eau douce qui représente pourtant moins de 1 % de cette ressource sur terre. En Égypte et en Chine, l’histoire montre que l'émergence des civilisations est liée à la proximité des peuples avec les grands fleuves. Mais la naissance de l'agriculture sur leurs rives fertiles a vite favorisé la surexploitation des sources... Aujourd’hui, les effets néfastes de la multiplication des barrages ou le scandale du pompage souterrain en Arizona par l’Arabie Saoudite constituent des exemples parmi d’autres des méfaits de la surpuissance inconsciente des hommes.
"L’urgence", troisième partie, 22h40 - Les nouveaux enjeux liés à l’eau (sécheresse, pollution, surexploitation...) ont commencé à façonner un nouvel ordre mondial, entre conflits liés aux pénuries et crises sanitaires sans précédent. À Gaza, 97 % de tous les puits sont trop salés, et la nappe phréatique est polluée, ce qui inquiète la population pour son avenir à court terme. En Afrique du Sud, les ONG doivent importer de l'eau potable, tandis que des agriculteurs se suicident par désespoir. En 2006, la pire sécheresse de l’histoire en Syrie a eu un effet domino sur les révoltes qui ont bouleversé le pays. Partout, la surexploitation des aquifères assèche et détruit les sols. La crise de l’eau doit s’énoncer au pluriel.
Ce soir, on plonge dans l’élément eau avec Arte qui nous présente un panorama de son rôle pour la vie sur Terre, pour nos civilisations et explore les dangers qui menacent une planète de moins en moins bleue. A vos télés !
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