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Loi sur les mobilités : des écologistes et des médecins demandent à l'Etat de ne plus subventionner le transport routier de marchandises

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Alors que la lecture du projet de Loi d’Orientation des Mobilités débute à l’assemblée nationale, France Nature Environnement, plusieurs associations de protection de l’environnement et de santé publique, ainsi que des collectifs de médecins et chercheurs, s'associent pour demander à l'Etat de ne plus subventionner le désastre écologique et sanitaire qu'est le transport routier de marchandises.

Premier émetteur de gaz à effet de serre

Dans une lettre ouverte envoyée à Emmanuel Macron le 6 juin 2019, où ils rappellent que le secteur des transports est le premier émetteur de polluants et de gaz à effets de serre et que le nombre de camions en circulation ne cesse de croître avec un impact grave sur la santé des Français et leurs finances à un double titre (la prise en charge des impacts négatifs sur la santé liés aux pollutions générées par le trafic routier et l’entretien de routes abîmées), les associations et collectifs en appellent au président de la République."

Une redevance kilométrique pour les poids lourds

En son état actuel, écrivent-ils, le projet de loi ne prévoit pas de remettre en cause les avantages fiscaux accordés au transport routier et reste muet sur le principe d’application d’une redevance kilométrique pour les poids lourds." Selon eux, "il est encore temps de parfaire cette loi et de répondre plus précisément aux attentes des français en matière de protection du climat et de la santé, ainsi que d'équité fiscale." 

Parmi les améliorations qu'ils attendent, pour éviter le recours systématique au tout camion, la mise en œuvre progressive d’une redevance kilométrique à destination des poids lourds pour que "les transporteurs contribuent à leur juste part dans la dégradation des routes, y compris secondaires". "Elle est un des outils dont la France a besoin pour engager une transition écologique concrète et efficace dans ses politiques de transports de marchandises. L’inscrire dans la loi, comme cela était le cas dans la loi "Grenelle I", est indispensable."

Cathy Lafon

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