Noël 2017 : trucs et astuces pour un festin de Noël très écolo
Le saumon bio contient davantage de farine de poisson sauvage. Pourquoi ne pas essayer la truite fumée ? Photo PIXABAY
Ce matin, c'est le rush final pour les courses du réveillon ! Vous essayez de faire attention au contenu de votre assiette toute l'année ? Il n'y a pas de raison que cela change pour les fêtes de fin d'année...
Si le menu de Noël privilégie les grands classiques, fruits de mer, foie gras, dinde ou chapon et bûche, il devrait être cette année plus "durable".Selon un sondage Ispos publié le 8 novembre 2006, les Français, de plus attentifs à ce qu'ils mangent, sont en effet nombreux à vouloir se nourrir de produits "bons pour la santé" (71%). Ils n’hésitent pas à écarter certains aliments de leur régime alimentaire : 64% l’ont déjà fait en raison de la présence d’additifs, 63% en raison de la teneur en sucre, en sel ou en matière grasse, 63% en raison de la présence de pesticides. Ils privilégient également les produits régionaux ou vendus en circuits courts (70%), plus respectueux de l'environnement.
Les conseils des ONG
Pour réussir un réveillon plus vert, première règle d'or : cuisinez des produits de saison, locaux et bio, si possible. Le dîner du réveillon de Noël de France nature environnement préfère la truite fumée de nos rivières au saumon de Norvège, le filet de boeuf en croûte au chapon "gavé aux antibiotiques" et le gâteau aux poires à la fraise importée. Un menu émettant moins de CO2, générant moins de déchets, bannissant les pesticides et… moins cher, selon FNE.
Dans son assiette, le WWF met aussi des produits de la mer de saison (palourdes, coquilles Saint-Jacques, huîtres) et, pour ses gâteaux, remplace en partie le sucre par du miel : une façon de soutenir les apiculteurs et de réduire les besoins en canne à sucre, culture gourmande en eau et en pesticides. N’hésitez pas à arroser vos agapes de bons vins et champagnes bio, de plus en plus nombreux dans les rayons.
Objectif : zéro gaspillage !
Chaque année en France, ce sont près de 20 kg de nourriture par an et par personne qui sont jetés, sans avoir été consommés. Ce qui chiffrerait à 400 euros le montant du gâchis alimentaire par famille... soit environ l'équivalent du coût moyen de trois réveillons de Noël. Or c'est précisément lors de la période des fêtes de fin d'année que le gaspillage alimentaire s'envole. Selon un autre sondage Ipsos, 28% des Français reconnaissent qu’ils gâchent de la nourriture à Noël, notamment les légumes (58%), la viande (43%) et les desserts (41%).
Difficile, voire impossible, d'éviter de laisser des restes, après les repas pantagruéliques servis durant les fêtes. Deuxième règle d'or : ne surtout rien jeter. Marrons, potirons et patates douces qui auront accompagné la dinde ou le chapon, pourront se transformer le lendemain des agapes en purées ou, plus savoureux, en soupes et veloutés gourmands. Les morceaux de dinde ou du chapon froids égaieront les salades vertes ou seront parfaits en hachis parmentier. Quant au foie gras, il est rare qu'il en reste... Si tel est le cas, il accompagnera à merveille des œufs cocotte. Les restes de bûches pourront servir de base à des tiramisus en verrines.
Bon appétit et belles fêtes de Noël à tous !
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