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  • Pollution : l'Anses surveille les pesticides présents dans l'air ambiant

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    La contamination de l’air par les pesticides est une composante de la pollution atmosphérique moins documentée que d’autres milieux. Un manque que veut combler l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Photo AFP

    Quand on y songe, notre bol d'air quotidien est vraiment peu ragoûtant... Présents en résidus dans ce que nous mangeons et buvons, les pesticides, utilisés dans certains produits de consommation courante par les particuliers dans leurs maisons ou leurs jardins, comme par les collectivités, et épandus par l'agriculture, l'arboriculture et la viticulture, se retrouvent aussi dans l'atmosphère.  Les agences régionales de la qualité de l'air en France sont d'ailleurs chargées de les surveiller depuis plus de 15 ans. Dans l'air que nous respirons, ils viennent en effet s'ajouter, entre autres, aux fameuses particules fines... Avec quelles conséquences ? Aucune, jusqu'à présent. Car, aussi surprenant que cela puisse paraître, il n'existe pas de norme sanitaire relative à la concentration des pesticides dans l'air, comme c'est le cas pour  l'eau.  

    En attendant d'éventuelles normes émises un jour par l'OMS, en France, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) surveille les substances chimiques liées aux phytosanitaires, pour "permettre in fine, d'évaluer l'exposition chronique de la population générale et les risques sanitaires associés". 

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  • Route à énergie positive : dans le Doubs, les déchets ménagers chauffent la chaussée pour la déneiger

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    La ville de Pontarlier a installé 3500 m² de chaussée dégivrante aux abords d'un lycée. Photo Eurovia.

    La "route à énergie positive" dévoilée en octobre 2017 par Eurovia, filiale de Vinci, a décroché la palme "verte" au salon des maires, ce mercredi 22 novembre.Baptisé 

    Développé par la ville de Pontarlier (Doubs) dans le cadre de la rénovation globale de la place Becquere, ce projet baptisé Power Road a reçu le trophée "infrastructures et croissance verte". Remis par la Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP), ce prix qui récompense une innovation mise en œuvre par une collectivité pour réussir sa transition écologique, valorise aussi la région Sud-Ouest. 

    Le centre de recherche d'Eurovia qui a travaillé sur ce projet sur tous ses aspects scientifiques, est en effet implanté à Mérignac, près de Bordeaux. Depuis 2013, une trentaine de personnes accompagnent ainsi depuis la Gironde le développement de Power Road pour toute la partie recherche et tests, concernant la mobilité "bas-carbone", le développement des énergies renouvelables et l'amélioration du cadre de vie.

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  • Agriculture et pesticides : ces alternatives naturelles au glyphosate qui existent déjà

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    La société corrézienne Eco-Agri propose des bio-stimulants naturels à base de végétaux et d'algues, comme alternatives aux produits chimiques, y compris pour la vigne. Photo archives Sud Ouest

    Comme attendu, ce lundi, la France a mis son veto contre le renouvellement du glyphosate pour une durée de cinq ans, « seule proposition sur la table » de l’ultime réunion à Bruxelles. Elle n'a pas voté d'autorisation supérieure à trois ans, conformément à la position exprimée à plusieurs reprise par Nicolas Hulot.« Considérant les risques, la France s’opposera à cette proposition et votera contre. La France veut construire une sortie progressive du glyphosate et, avec plusieurs partenaires, pense qu’une durée plus courte serait possible », avait précisé ce dimanche dans le JDD Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologue, à la veille du vote de la Commission européenneLe glyphosate, herbicide phare de la société Monsanto, est considéré comme cancérogène probable par l'OMS. 

    Cela n'a pas suffi. Après un feuilleton de deux ans, l'Union européenne a fini par voter ce lundi la reconduction pour cinq ans de l'herbicide controversé. La Commission européenne a réuni la majorité qualifiée de 18 Etats-membres : l'Allemagne, qui s'abstenait jusque là, a fait basculer la balance, en votant pour le renouvellement de l'exploitation du produit. La sortie du glyphosate, soutenue par une pétition européenne qui a réuni plus d'1 million de signatures, était pourtant voulue au départ par le Parlement européen...

    Parmi les arguments massues avancés par les partisans du glyphosate : pour les agriculteurs, il n'y aurait pas de solution de remplacement rentable au puissant produit chimique. Pourtant, Ma Planète en a repéré au moins deux. 

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