Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Prix EpE-Métronews 2016 : Thomas Bellocq, un jeune Landais, imagine l'abattoir "vert" du futur

prix,développement durable,abattoir,architecture,circuit court

Thomas Bellocq. Photo DR

Ce lundi avaient lieu à Paris les auditions finales et la remise des prix EpE (Entreprises pour l'environnement)-Métronews, qui proposent chaque année aux étudiants et aux jeunes de moins de 30 ans de plancher sur une question environnementale, pour créer un projet innovant. L'édition 2016 du concours avait pour thématique: "Réduire, réutiliser, recycler et/ou recréer les ressources". 
 
Thomas Bellocq, 25 ans, originaire de Dax (40), encore en formation à l'école d'architecture à Bordeaux, a imaginé l'abattoir "vert" de demain. Un sujet pile dans l'actualité, après les scandales des actes de cruauté commis contre les animaux dans les abattoirs français, et qui a séduit le jury du concours EpE-Métronews 2016 : le jeune Dacquois s'est vu décerner le 4ème Prix, soit 1.000 euros remis par Actu-Environnement, média en ligne de l'environnement, pour son projet d'abattoir en ville.

Relocaliser les abattoirs en zone urbaine

prix,développement durable,abattoir,architecture,circuit courtLe titre du travail de Thomas Bellocq : "Pour un circuit de production alimentaire durable, un abattoir dans la ville". Tout un programme. Après avoir dressé un état des lieux de nos modes de vie et de l'organisation de nos sociétés du Moyen-Âge à nos jours,  le futur architecte a imaginé un autre modèle d'abattoir pour un futur durable, inspiré également du Foodmet, à Anderlecht, près de Bruxelles (Belgique). L'idée: relocaliser les abattoirs dans les zones urbaines, dans le respect de la biodiversité et de nos habitudes de consommation modernes.

Economie circulaire, respect des animaux, modernisme agricole

Selon le jeune architecte, l'abattoir urbain du futur, en alliant économie circulaire, respect des animaux et modernisme agricole, transforme la ville et réinvente les campagnes, car il transporte des activités agricoles en ville et mixe les populations. La création d'un écosystème connecté et vertueux "dédiabolise" également le secteur "obscur" de l'abattage et de la production de viande, ainsi que les métiers actuels qui s'y rattachent. Enfin, il propose un circuit de production alimentaire court et durable là où la demande est en croissance : dans les grandes villes.

prix,développement durable,abattoir,architecture,circuit court

Présidé par Cécile Ostria, directrice de la Fondation Nicolas Hulot, le prix EpE-Métronews représente un formidable tremplin pour les jeunes entrepreneurs... et aussi pour l'écologie et l'avenir de la planète.

Cathy Lafon

►PLUS D'INFO

  • Le concours EpE-Métronews est sponsorisé par trois grandes entreprises partenaires : le 1er prix, 5.000 € est doté par Michelin, le 2ème, 3.000 euros, par Rexel (un des leaders mondiaux de la distribution professionnelle de produits et services pour le monde de l’énergie), le 3ème, 2.000 euros, par Arjowiggins (acteur majeur de l'économie circulaire du papier en France). Cette année, un nouveau prix, d'un montant de 1.000 euros, est doté par Actu-Environnement, qui offre en outre un an d'abonnement gratuit à sa publication.
  • Le jury est composé d'une vingtaine de membres : des représentants des entreprises sponsors, des représentants de l'équipe d'EpE et de Metronews, un représentant d'Actu Environnement, des professionnels de l'enseignement supérieur, des représentants d'associations.
  • Les trois autres lauréats de l'édition 2016. 1er Prix, 5.000 euros, remis par Michelin à Pauline Petit pour son projet Café des Spores remis. 2eme Prix : 3. 000 euros, remis par Rexel à Eléonore Blondeau pour son projet Cleancup. 3eme Prix : 2.000 €, remis par Arjowiggings Graphic pour Benjamin Caron et son projet Sésami (anciennement Sésame).

►A LIRE

Les commentaires sont fermés.