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  • WE LOVE GREEN : le premier festival français "100% écolo" !

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    We Love Green : édition 2012. Photo DR

    Top départ pour la saison des festivals d’été !  Pour les écolos fans de rock et de musiques électroniques, elle démarre en fanfare ce week-end avec un festival 100% écolo :  We Love Green. 

    Les 31 mai et 1er juin, à Bagatelle en région parisienne, la troisième édition du premier festival éco-responsable de France, résout la quadrature du cercle pour les amateurs verts de grands festivals en répondant à la triple question fondamentale: comment cultiver sa conscience écolo, tout en écoutant de bons concerts et en mangeant de bons petits plats vraiment éco-responsables. Et cerise (bio) sur le gâteau (bio) : en laissant derrière soi des lieux plus propres qu’avant d’y entrer. Pas un luxe de bobos, mais une belle réalité à déguster en famille et avec ses amis.

    festival,écolo,musiqueLes oreilles sont à la fête

    Cette année, symboliquement, l’événement programmé habituellement en septembre, ouvre la saison des festivals et précède, dans la capitale, des événements émergents ou installés comme Solidays, Weather Festival, The Peacock Society et Rock en Seine. Pour Because, We Love Art et Sony, les organisateurs de We Love Green, en avancer la date permet d’abord de ne se pas se trouver en compétition avec d’autres festivals, comme ceux de Pitchfork et des Inrockuptibles. Mais, selon Emmanuel de Buretel, fondateur de Because, cela permet aussi d’asseoir le rôle de découvreur de talents,  : « Nous proposons le seul concert de Lorde en France, l’un des premiers de London Grammar dans un festival français, la première grande scène de Jungle… ». FoalsLittle Dragon et Joakim complètent une affiche éclectique et électrique.

    Les yeux aussi

    Rendez-vous est également donné au Cinemascope, pour voir des films, dont plusieurs en avant-première, comme "En quête de sens", de Marc de la Ménardière, qui invite à un changement de société. A noter le samedi et le dimanche la projection du documentaire "Quand Björk rencontre Attenborough / The Nature Of Music", le projet inspiré par l’album "Biophilia" de l’Islandaise écolo, fan d'Eva Joly. Comme lors des précédentes éditions, un artiste graphique est invité pour présenter ses œuvres : cette année il s’agit de Fabrice Hyber, créateur d’étonnants « Prototypes d’Objets en fonctionnement ».

    festival,écolo,musiqueLa conscience est écolo

    On pourra aussi écouter l’économiste d'origine bordelaise Anne-Sophie Novel, auteur de "La vie share" (photo ci-contre),ou encore Caroline Delboy de l’association Disco Soupe, qui lutte contre le gaspillage alimentaire. Créé lors de l’édition 2012, le Network Lab abordera des thématiques diverses, comme l’économie collaborative ou l’agriculture urbaine. 

    festival,écolo,musiqueEt la gourmandise...

    Dans le sillage du manifeste Slow Food, plusieurs initiatives en faveur d’une restauration responsable sont mises en oeuvre, notamment au travers du Conscious Food Program. Une collecte de rebus est organisée avant le festival et les restaurateurs seront invités à intégrer à leurs recettes des aliments déclassés (ne répondant pas aux « normes ») ou des invendus. Pendant l’événement, le public pourra découvrir des pop-up restaurants proposant des aliments frais et bio. A titre d'exemple, on dégustera : un sandwich vietnamien à base de produits 100 % locaux, dans une baguette parisienne fraîche de Chez Kayser, proposés par "Miss Banh-Mi", un duo composé de l’illustratrice Fafi et de la restauratrice Heidi. Des burgers et frites « maison », combinés avec des produits du terroir, par Yves de Rochefort, un agriculteur 2.0 qui a créé un réseau de distribution local grâce à La ruche qui dit oui. Miam !

    ... zéro gaspillage !

    Quant aux surplus du festival, ils seront récupérés par Phenix, entreprise spécialisée dans la deuxième vie des produits des invendus alimentaires, pour être redistribués gratuitement à des associations caritatives et transformés lors de repas solidaires en faveur des publics défavorisés. Sachez encore que l’engagement écolo de We Love Green, décidément sans limite, ne s’arrête pas là puisque les artistes ne jouent pas après minuit afin d’inciter les spectateurs à utiliser les modes de transports alternatifs plutôt que la voiture.

    Et devinez quoi ? Ajoutées à une programmation alléchante, ces initiatives semblent payer : à une semaine du festival, le premier jour affichait déjà complet... Inutile de préciser qu'on ne verra pas l'ombre d'une canette en aluminium trainer sur le site du festival au matin du 2 juin.

    Cathy Lafon

  • Electricité : c'est le grand boom européen des energies vertes

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    Le bouquet énergétique européen est passé au vert en 2013. DR

    Au lendemain des annonces douloureuses de l'alourdissement conséquent de la facture du nucléaire en France avec un coût de production en progression de 20 % ces trois dernières années, voici un chiffre rafraichissant et revigorant : les énergies renouvelables ont représenté 28 % de la production électrique en Europe en 2013.

    énergie renouvelable,éolien,solaire,europe,asie,france,photovoltaïqueLes renouvelables en tête devant le charbon et le nucléaire

    Selon  une étude publiée le 27 mai par le cabinet Enerdata, pour la première fois, le mix électrique européen a été dominé, l'an dernier, par les énergies renouvelables : celles-ci ont représenté 28 % de la production d'électricité, devant le charbon et le nucléaire. Rien que dans l'éolien et le solaire, l'Europe compte désormais 200 gigawatts (GW) de capacités installées, dont 120 GW dans l'éolien et 80 GW dans le solaire. « L'Europe reste le champion des énergies renouvelables » , souligne le cabinet. Le bémol, c'est que ces bons résultats ne concernent  pas la France. Comme chacun le sait, l'Hexagone reste à la traine du solaire et de l'éolien qui ont régressé sur son territoire au lieu d'augmenter.

    Bon pour la planète

    Cette bonne nouvelle pour l'écologie s'accompagne d'un signe qui ne trompe pas : prioritaires sur le réseau, les énergies vertes ont aussi provoqué la multiplication des mises en difficulté des centrales électriques à gaz qui deviennent non rentables, car elles ne fonctionnent pas suffisamment. L'Allemagne a ainsi connu cette situation à plusieurs reprises. Si les Etats doivent savoir anticiper pour prévenir les problèmes socio-économiques du secteur des énergies fossiles, on ne peut dans l'absolu que se féliciter d'une telle situation qui démontre que la transition énergétique est non seulement possible, mais qu'elle est en marche. Avec pour corollaires la diminution des émissions de gaz à effet de serre et de la  pollution de l'air, la préservation du climat et les économies des stocks d'énergies fossiles.

    L'Asie en pointe sur le solaénergie renouvelable,éolien,solaire,europe,asie,france,photovoltaïqueire

    Autre excellente élève, l'Asie, ou le cabinet note aussi la croissance remarquable du solaire photovoltaïque, avec 7 GW de nouvelles capacités installées, en 2013, en Chine, et 7 GW au Japon, sous l'effet de l'extension des incitations réglementaires mais aussi, pour le Japon, des suites de la catastrophe nucléaire de Fukushima. En pointe sur le solaire, les Etats-Unis ont, à l'inverse, subi un ralentissement, lié aux incertitudes sur le cadre réglementaire de l'éolien : ce secteur n'a généré que 1 GW de nouvelles capacités l'an dernier, contre 13 GW en 2012.

    Effet de la crise ou prise de conscience des économies d'énergie à réaliser d'urgence pour alléger les factures des Etats et la teneur en CO2 de l'atmosphère, l'étude souligne plus généralement la stagnation ou le déclin de la demande énergétique dans les pays de l'OCDE. Dans le monde, seuls les Etats-Unis et le Canada ont vu leur consommation augmenter, avec les pays émergents, dont la consommation augmenter fortement, comme les années précédentes. La Chine représente à elle seule 28 % de la consommation d'énergie des pays du G20 et 60 % de la croissance en 2013.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur les énergies renouvelables : cliquer ICI
  • Biodiversité : cette année, je participe à l'inventaire de la forêt !

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    En juin, on peut observer le papillon Grand mars changeant. Photo MNHN / Nicole Grau

    Après les oiseaux, les écureuils et les frelons asiatiques, le Muséum national d'Histoire naturelle vous  invite à participer à un nouvel inventaire participatif : celui de la biodiversité forestière, dans le cadre de l’ «Observatoire de la Biodiversité des Forêts» de Noé.

    22 inventaires participatifs

    Pas de répit pour les chercheurs des sciences participatives ! A vos chaussures de marche,  smartphones et/ou appareils photos, pour partir arpenter les forêts tout au long de l'année. Qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente ou qu'il fasse un beau soleil, vous pouvez tous participer aux 22 inventaires participatifs de l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts qui vont contribuer à nourrir l’Inventaire National du Patrimoine Naturel. Et il y a du boulot en perspective !

    foret landes.jpgLa forêt, c'est plus du tiers de la biodiversité de l'Hexagone

    L'Amazonie n'a pas l'apanage de la richesse de la biodiversité forestière. Aujourd’hui, on estime que les forêts françaises abritent plus du tiers de la biodiversité nationale. Le milieu forestier en France métropolitaine représente 30% de la superficie du territoire et plus du tiers du nombre total d’espèces présentes dans l’Hexagone. Cela correspond à plusieurs dizaines de milliers d’espèces, animales, végétales ou encore fongiques, de la canopée à l’humus du sol ! Ces espèces évoluent, migrent, disparaissent, prolifèrent… Inventorier toute cette biodiversité pour mieux la connaître et mettre à jour les données concernant les espèces forestières (présence, répartition, disparition, etc.) est un projet scientifique d'autant plus important qu'il est primordial pour leur préservation et leur conservation.

    salamandre tachetée.jpgPlans de conservation d'espèces menacées

    D'où le rôle non moins indispensable des inventaires participatifs qui, vous l'avez compris, vont constituer la base nationale de référence sur la biodiversité française. Pas besoin d'être soi-même scientifique : les observations du grand public sont validées par les scientifiques du Service du Patrimoine Naturel (MNHN), partenaire du programme.  A terme, les données recueillies permettront d’orienter et de mettre en place des plans de conservation en faveur des espèces menacées.

    Comment ça marche ?

    Tout le monde peut participer, de 7 à 77 ans (et au-delà). Il suffit d'avoir un appareil photo ou un smartphone. Sur le site internet CardObs du Muséum, on choisit, mois après mois, la ou les missions d'inventaire auxquelles on veut participer, afin de remplir des fiches d'observation sur les espèces concernées.


    Observatoire de la Biodiversité des Forêts... par Noe_Conservation

    damier-du-frecc82ne.pngEn mai, l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts a démarré sur les chapeaux de roues avec pas moins de 10 missions d’inventaires. Les observateurs avaient le choix entre 14 espèces : le Morio, le Damier du frêne (photo ci-contre), le Mélibée et l’Aurore pour les papillons, le Polypore du bouleau et Amadouvier pour les champignons, l’Orvet fragile et la Salamandre tachetée pour les reptiles et amphibiens, le Grand et Petit capricorne, l’Aromie musquée et le Lepture tacheté pour les longicornes et enfin le Carabe à reflets cuivrés et le Carabe doré. Dès le 1er juin prochain, les papillons seront à l'honneur, avec 6 nouvelles missions qui vont être lancées: la Bacchante, le Damier du chèvrefeuille (classé "Vulnérable" par l’UICN France), le Robert-le-Diable, le Tabac d’Espagne, le petit et le Grand Mars changeant.

    "Se reconnecter à la nature"

    greth.jpgPour Arnaud Greth, Président de Noé, « ce programme a aussi un objectif pédagogique fort, celui de (re)connecter l’Homme à la Nature en faisant de lui l’acteur d’un programme scientifique sur la biodiversité ». Avec ou sans connaissances préalables, seul, en famille, entre amis, en classe, du printemps à l’automne, chacun peut inventorier la nature et compléter ainsi le puzzle de notre patrimoine naturel... C'est chouette, non ?

    Cathy Lafon

    LA FORET EN CHIFFRES

    • La France est le 3e pays européen pour sa surface forestière après la Suède et la Finlande. La forêt française représente :  13% de la surface boisée de l’Union européenne. 15,3 millions d’hectares en métropole (28,3% du territoire) dont 10,6 millions d’hectares de forêts privées et 4,7 millions d’hectares de forêts publiques. 7,7 millions d’hectares de forêts tropicales dans les 4 départements d’outre-mer, dont98 % dans la seule Guyane. Le département des Landes est le plus boisé en métropole : 65 %.

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