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  • Oiseaux : "Devine qui vient nicher chez moi !"

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    Le moineau de nos jardins est une espèce en déclin. Photo Alain Noël

    Depuis le 15 avril et jusqu'au 30 septembre, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) invite les naturalistes en herbe et tous ceux qui le souhaitent, à observer les oiseaux qui nichent dans leurs jardins, pour évaluer l’efficacité des nichoirs. Pourquoi et comment ? Explications.

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  • Mon été en mode écolo. Cette année, je deviens une vraie vigie de la nature, avec le Muséum national d'histoire naturelle

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    Cet été, on peut observer et photographier les insectes pollinisateurs comme les abeilles pour « Spipoll », l'un des programmes d'observation proposé par le Muséum national d'histoire naturelle. Photo archives Sud Ouest.

    C'est l'été ! Les plantes se parent de leurs plus belles fleurs et c’est l’effervescence chez les insectes qui les pollinisent. Pendant les nuits, longues et chaudes, les insectes volent autour des lumières... C’est le moment pour prendre le temps de s'arrêter et d'observer la nature, tout en contribuant bénévolement à faire progresser la science. Comment faire ? C'est simple : il suffit de participer à l'un des observatoires de la biodiversité, Vigie-Nature, organisés par le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN).

    insectes ciel étoilé.jpgDes insectes aux algues et aux bigorneaux, en passant par les étoiles et les rues de la cité, dans chaque lieu de vacances (ville, campagne, plage, montagne...) et dans toutes les régions de France,  il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges!  De 7 à 77 ans (et au-delà), chacun peut choisir entre les quatre grandes animations proposées par le MNHN.

    1.Profiter d’une nuit à la belle étoile en compagnie des phalènes, sphinx et noctuelles et participer à l’enquête « Insectes et ciel étoilé », qui propose d'admirer les insectes nocturnes de l'été et les étoiles nichées au creux des constellations... Pour accéder à l'enquête menée par le Muséum national d’Histoire naturelle, Noé Conservation et l’Association Française d'Astronomie (AFA), cliquer ICI : insectesetcieletoile.fr

    Fucus-spirale.jpg2.Rechercher des algues brunes et des bigorneaux en bord de mer avec l’observatoire « BioLit ». A travers vos balades ou vos plongées, vous raconterez la biodiversité des trésors biologiques du bord de mer de votre littoral, avec votre appareil photo ou votre smartphone. Cette année, "BioLit" vous invite à découvrir sur les côtes rocheuses, à cet endroit où la mer monte et se retire, les algues brunes et leurs habitants... Ce monde extraordinaire qui subit bien des pressions est-il en danger ? A vous de le découvrir... En cliquant ICI : http://www.biolit.fr/algues-brunes-et-bigorneaux

    sauvage de ma rue.jpeg3.Relever et identifier les plantes sauvages présentes sur les trottoirs avec « Sauvages de ma rue ». 7.000 rues inventoriées et plus de 800 espèces de plantes détectées, c’est le joli score obtenu par les participants à l’observatoire de la flore sauvage urbaine « Sauvages de ma rue » en 2013. Record à battre absolument cette année ! Pour en savoir plus, consulter la lettre d’information Sauvages de ma rue éditée par Tela Botanica sur la base des travaux de recherche du Muséum : bit.ly/LettreSauvagesMai2014. Et cliquer ICI : sauvagesdemarue.fr

    spipoll.jpg4.Observer et photographier les insectes pollinisateurs pour « Spipoll »… Après seulement trois étés d’existence, les participants au Spipoll (Suivi photographique des insectes pollinisateurs) ont tiré le portrait de plus de 300.000 insectes et araignées. Le défi pour la fin de l’été 2014 : parvenir à photographier un demi-million de petites bêtes ! Pour y parvenir, l’outil d’identification en ligne a fait peau neuve. Intuitif et ergonomique, pour l’adopter c’est par ici : bit.ly/Clef_Spipoll. Et pour découvrir les conseils d’une débutante au Spipoll sur le blog Vigie-Nature, c’est par là : bit.ly/BlogVN_Spipoll.

    Cet été, la nature est vraiment partout : partez à la découverte de ses merveilles...

    Cathy Lafon

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  • Biodiversité : cette année, je participe à l'inventaire de la forêt !

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    En juin, on peut observer le papillon Grand mars changeant. Photo MNHN / Nicole Grau

    Après les oiseaux, les écureuils et les frelons asiatiques, le Muséum national d'Histoire naturelle vous  invite à participer à un nouvel inventaire participatif : celui de la biodiversité forestière, dans le cadre de l’ «Observatoire de la Biodiversité des Forêts» de Noé.

    22 inventaires participatifs

    Pas de répit pour les chercheurs des sciences participatives ! A vos chaussures de marche,  smartphones et/ou appareils photos, pour partir arpenter les forêts tout au long de l'année. Qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente ou qu'il fasse un beau soleil, vous pouvez tous participer aux 22 inventaires participatifs de l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts qui vont contribuer à nourrir l’Inventaire National du Patrimoine Naturel. Et il y a du boulot en perspective !

    foret landes.jpgLa forêt, c'est plus du tiers de la biodiversité de l'Hexagone

    L'Amazonie n'a pas l'apanage de la richesse de la biodiversité forestière. Aujourd’hui, on estime que les forêts françaises abritent plus du tiers de la biodiversité nationale. Le milieu forestier en France métropolitaine représente 30% de la superficie du territoire et plus du tiers du nombre total d’espèces présentes dans l’Hexagone. Cela correspond à plusieurs dizaines de milliers d’espèces, animales, végétales ou encore fongiques, de la canopée à l’humus du sol ! Ces espèces évoluent, migrent, disparaissent, prolifèrent… Inventorier toute cette biodiversité pour mieux la connaître et mettre à jour les données concernant les espèces forestières (présence, répartition, disparition, etc.) est un projet scientifique d'autant plus important qu'il est primordial pour leur préservation et leur conservation.

    salamandre tachetée.jpgPlans de conservation d'espèces menacées

    D'où le rôle non moins indispensable des inventaires participatifs qui, vous l'avez compris, vont constituer la base nationale de référence sur la biodiversité française. Pas besoin d'être soi-même scientifique : les observations du grand public sont validées par les scientifiques du Service du Patrimoine Naturel (MNHN), partenaire du programme.  A terme, les données recueillies permettront d’orienter et de mettre en place des plans de conservation en faveur des espèces menacées.

    Comment ça marche ?

    Tout le monde peut participer, de 7 à 77 ans (et au-delà). Il suffit d'avoir un appareil photo ou un smartphone. Sur le site internet CardObs du Muséum, on choisit, mois après mois, la ou les missions d'inventaire auxquelles on veut participer, afin de remplir des fiches d'observation sur les espèces concernées.


    Observatoire de la Biodiversité des Forêts... par Noe_Conservation

    damier-du-frecc82ne.pngEn mai, l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts a démarré sur les chapeaux de roues avec pas moins de 10 missions d’inventaires. Les observateurs avaient le choix entre 14 espèces : le Morio, le Damier du frêne (photo ci-contre), le Mélibée et l’Aurore pour les papillons, le Polypore du bouleau et Amadouvier pour les champignons, l’Orvet fragile et la Salamandre tachetée pour les reptiles et amphibiens, le Grand et Petit capricorne, l’Aromie musquée et le Lepture tacheté pour les longicornes et enfin le Carabe à reflets cuivrés et le Carabe doré. Dès le 1er juin prochain, les papillons seront à l'honneur, avec 6 nouvelles missions qui vont être lancées: la Bacchante, le Damier du chèvrefeuille (classé "Vulnérable" par l’UICN France), le Robert-le-Diable, le Tabac d’Espagne, le petit et le Grand Mars changeant.

    "Se reconnecter à la nature"

    greth.jpgPour Arnaud Greth, Président de Noé, « ce programme a aussi un objectif pédagogique fort, celui de (re)connecter l’Homme à la Nature en faisant de lui l’acteur d’un programme scientifique sur la biodiversité ». Avec ou sans connaissances préalables, seul, en famille, entre amis, en classe, du printemps à l’automne, chacun peut inventorier la nature et compléter ainsi le puzzle de notre patrimoine naturel... C'est chouette, non ?

    Cathy Lafon

    LA FORET EN CHIFFRES

    • La France est le 3e pays européen pour sa surface forestière après la Suède et la Finlande. La forêt française représente :  13% de la surface boisée de l’Union européenne. 15,3 millions d’hectares en métropole (28,3% du territoire) dont 10,6 millions d’hectares de forêts privées et 4,7 millions d’hectares de forêts publiques. 7,7 millions d’hectares de forêts tropicales dans les 4 départements d’outre-mer, dont98 % dans la seule Guyane. Le département des Landes est le plus boisé en métropole : 65 %.

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