Notre-Dame-des-Landes: pour la suite du feuilleton, rendez-vous après le quinquennat Hollande...
Les occupants du site de Notre-Dame-des-Landes ne devraient pas être expulsés de la ZAD au moins avant le mois de mai 2017. Photo AFP
Parmi les heureux qu'aura fait la démission de Manuel Valls, on peut dores et déjà compter les opposants au projet controversé de transfert de l'aéroport de Nantes sur le site de Notre-Dame-des-Landes. L'évacuation de la zone à défendre (ZAD) n'est plus à l'ordre du jour.
Contrairement à son prédécesseur, qui avait promis "à l'automne", soit avant le 21 décembre, l'évacuation des lieux, Bernard Cazeneuve n'aime pas gouverner "à coups de menton". Le nouveau Premier ministre de François Hollande, prudent, juge bien trop risquée, à l'approche de la présidentielle, la perspective d'une intervention des forces de police pour chasser les zadistes et les exploitants agricoles qui occupent le bocage, mais aussi les citoyens, habitants de Nantes et d'ailleurs, et les militants écologistes prêts à se mobiliser à la moindre de tentative d'évacuation. Et on le comprend.