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MaPlaneteA - Page 908

  • L'initiative. Philippe Starck, designer de l'écologie

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    Philippe Starck et la poubelle ELISE

    Du "Pibal "à la poubelle : c'est pas parce qu'on est écolo qu'on n'aime pas ce qui est beau

    Philippe Starck, qui vient de concevoir pour Bordeaux un nouveau concept de vélo de ville, le "Pibal", véhicule urbain hybride deux roues-trottinette, a présenté également le 15 février une poubelle de tri destinée aux entreprises qui permettra de collecter les papiers, les piles, les cartouches, et d'autres déchets de bureau valorisables. L'objet fera partie d'une nouvelle offre de recyclage de l'entreprise de réinsertion spécialisée ELISE, qui était jusqu'ici présente uniquement dans la collecte de papier.

    Pour les beaux yeux d'ELISE

    Philippe Starck, engagé depuis plusieurs années dans le combat pour l'écologie, a redessiné en 2011 la corbeille ELISE originelle qui était en carton et a demandé à l’entreprise Roquette à Lille de travailler à la création d’un plastique végétal conçu à partir de denrées qui ne peuvent pas être utilisées pour l’alimentation.  Ce nouveau matériau durable et écologique qui compose la corbeille ELISE permet de lancer alors une gamme entière de corbeilles que Philippe Starck a inventée pour que chaque salarié puisse trier la totalité de ses déchets : plastiques souples, piles, ampoules, cartouches, canettes, verre, lampes et tubes néon, etc.

    Trier et recycler  : plus c'est beau, plus c'est écolo

    «Trier et recycler peuvent et doivent être associés au plaisir. Les corbeilles sont esthétiques, durables, ont des couleurs vives. Tout a été pensé pour que le tri soit tout, sauf une punition c’est pourquoi j’ai dessiné un objet, qui je l’espère, est désirable et aussi intemporel. Le dessin exprime l’idée de la beauté intrinsèque du déchet et déjà froissé, pré-vieilli, il assure une longévité de la durée de vie de l’objet. Il fallait donner envie de regarder les corbeilles, de les disposer dans un bureau, de les utiliser … et donc de penser à trier.» explique Philippe Starck, sur le site internet de l'entreprise ELISE. Originaire du Nord de la France où elle est très implantée, ÉLISE, en plein développement, a établi en 2011 de nouveaux partenariats qui renforcent son réseau, à St Etienne, Lyon, Marseille.  Et pourquoi pas un jour à Bordeaux ?

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    Qui est ELISE ?

    ELISE (Entreprise locale d'initiatives au service de l'enironnement)  met en place, depuis 1998, le tri sélectif et la collecte de tous types de papiers, cartons et autres déchets de bureau dans les entreprises. Le produit collecté fait alors l'objet d'un tri en différentes qualités avant recyclage. Entreprise à vocation sociale, avec des emplois nouveaux chaque mois, ELISE répond pleinement à sa vocation qui est de créer des emplois pour des personnes en difficulté d'insertion (chômeurs longue durée, personnes handicapées, jeunes sans qualification...). 120 personnes ont déjà trouvé un emploi chez ELISE.

    • A Lyon, ELISE est en cours d'agrément Entreprise Adaptée. 
    • A Saint Etienne, le savoir-faire ELISE est mis en œuvre par l'Entreprise Adaptée Astp.
    • A Marseille, ELISE Provence est une Entreprise d'Insertion.

    Pour consulter le site d'ELISE : cliquer ICI.

    LIRE AUSSI

    Philippe Starck soutient la solution ELISE : cliquer ICI.

    Le "Pibal" de Philippe Starck : cliquer ICI.

  • Coup de coeur. "Thalassa" en direct de Bordeaux

    coeur.jpgBonne nouvelle pour les Aquitains, amoureux de la mer et fans de "Thalassa" : Georges Pernoud et son équipage jettent l'ancre à Bordeaux, demain, vendredi 17 février.

    L'émission de France 3 aura lieu en direct du Ponton d'honneur de Bordeaux, à bord du Bel espoir, à partir de 20 h 35.

    bel_espoir.jpgCette année, Bordeaux est la deuxième escale du Bel Espoir, dans le Sud Ouest. La belle goélette trois mâts de "Thalassa", qui abrite les studios de l'émission, est amarrée depuis mercredi dans le port de Bordeaux.  Elle arrive tout droit de Rochefort (Charente), où le dernier magazine de la "mer des hommes" a eu lieu le 10 février. Et repartira ensuite vers Bayonne, pour un prochain direct, le 24 février.

    La dernière visite de "Thalassa" au Port de la lune remonte au 10 décembre 2004. La goélette du capitaine Georges Pernoud était alors le "Marité" et elle s'était amarrée au Ponton Parlier, rive droite. Etaient conviés ce soir-là dans le carré du célèbre trois mats : Yves Parlier , arcachonnais ingénieur-navigateur, Philippe Starck, designer globe-trotter et fou du Bassin, Louis Germain, chargé des transports Airbus Europe, concernant le transport fluvial des tronçons du futur Airbus A 380 sur la Garonne... et Michel Serres, philosophe agenais et ex-marin.

     

    "Thalassa" et  les écolos : une histoire d'amour parfois contrariée dans notre région

    Si l'émission de Georges Pernoud figure au hit parade des émissions favorites des écolos, ce n'est pas un hasard. Depuis 37 ans, "Thalassa" a dénoncé plus d'un désastre environnemental dans le monde, lié peu ou prou à la mer. Cependant, plus localement, certains dossiers de "Thalassa" ont laissé  les  défenseurs de l'environnement sur leur faim, voire leur ont carrément fait faux bon. Les militants anti-méthanier attendaient ainsi beaucoup du reportage réalisé par les équipes du magazine de la mer sur le projet d'installation, par la société 4Gas, d'un terminal accueillant du gaz naturel liquéfié dans l'enceinte du port autonome de Bordeaux, au Verdon. Diffusé le 21 novembre 2008 par France 3, en direct d'Arcachon, il a déçu nombre d'entre eux. "Sud Ouest " s'en était fait l'écho le lendemain en relayant la déception de Jacques Gervais, représentant l'association "Une pointe pour tous" : "Nous n'attendions pas ce reportage comme une solution à tous nos problèmes. Néanmoins, nous regrettons que le sujet n'ait été qu'effleuré. Nous avons été surpris du temps de parole accordé à M. Jonkman, pour la société 4Gas, au regard des autres intervenants. Avec la possibilité de répondre à chaque fois. »  Mais le plus décevant pour les défenseurs de l'environnement girondins reste certainement l'annulation, en dernière heure, de la diffusion du dossier "Bassin d'Arcachon, le dossier noir de la plaisance," initialement prévue le même jour. Le sujet, très polémique à la veille notamment d'élections législatives partielles, devait être ensuite diffusé en février 2009, le vendredi 13. Sauf erreur de notre part, on l'attend toujours...

    La venue de "Thalassa" à Bordeaux, c'est toujours la fête. 

    L'écolo bordelais n'est par rancunier par nature, et viendra saluer comme il se doit l'équipage du Bel Espoir. Avec d'autant plus de plaisir que, pour cette nouvelle édition en direct de Bordeaux, diverses animations gratuites animeront de 20h40 à 23h00 les quais et la Garonne, au son des rythmes de la Banda les "Sans Soucis" et du  Peps Ban...   A bord du Sinbad (goélette 2 mâts), ce ne sera pas triste : on prévoit des chants de marins avec l'association "La fiancée du pirate" et des démonstrations et dégustations de fumage de poissons avec l'association Mêlos. Le fleuve se réjouira aussi :  trois départs de mini-croisières gratuites à bord de l’Aquitania des croisières Burdigala, sont prévus entre 20h30 et 22h00.

    • Où et quand ?

    Au Ponton d'honneur de Bordeaux, le vendredi 17 février 2012 à 20h35.

    télévision,émission,océan,mer

    EN SAVOIR PLUS  :

    Le programme des animations de la soirée : cliquer ICI.

    Le site de Thalassa : cliquer ICI.

  • La Nasa met en vidéo le réchauffement climatique


    2011 a été la neuvième année la plus chaude depuis 1880, et depuis 2000 la Terre a connu neuf de ses dix années les plus chaudes. Une évolution mise en parallèle avec celle du CO2.

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    Sources Nasa, janvier 2012.

    La Terre se réchauffe, et ce, toujours plus vite. Si les scientifiques ne cessent de le rabâcher, à coup d'études et rapports documentés, une poignée de climatosceptiques continue de nier cette réalité, invoquant une manipulation planétaire.  Alors, quoi de mieux qu'une animation pour mesurer le phénomène ? Cent trente ans d’évolution des températures sur Terre résumés dans une vidéo de 27 secondes, c’est l'exploit scientifique réalisé par la Nasa (National Aeronautics and Space Administration).

    Décryptage. 

    Les couleurs de la vidéo de l'agence spatiale américaine montrent que depuis peu les températures ont grimpé dans la plupart des régions du monde. La hausse des températures est devenue plus sensible à partir de la fin des années 1970. Dans la vidéo, les rouges indiquent des températures plus hautes que la moyenne de la période 1951-1980, et les bleus des températures plus basses.

    L’agence spatiale américaine commente ses données climatiques, analysées par le Goddard Institute for Space Studies (GISS), basé à New York. Le GISS a comparé les températures à travers le monde à celles du milieu du 20è siècle et conclue que la température moyenne sur Terre l’an dernier était de 0,51 °C plus élevée qu’au milieu du siècle dernier.

    Une hausse des températures qui s'accélère, malgré une activité solaire faible ces dernières années, et une Niña en pleine forme. « Nous savons que la planète absorbe plus d’énergie qu’elle n’en émet », déclare James E. Hansen, directeur du GISS. « Aussi continuons-nous à voir une tendance vers des températures croissantes. Même avec les effets rafraichissants d’une forte influence de La Niña et une activité solaire faible ces dernières années, 2011 a été une des dix années les plus chaudes enregistrées. »

    La hausse exponentielle des émissions de gaz à effet de serre en cause. Un réchauffement de la planète à mettre en corrélation selan l'agence spatiale américaine avec l'évolution du gaz carbonique dans l'amosphère. Les données météorologiques agrégées par la Nasa proviennent d’un millier de stations météo dans le monde. L’agence les met en parallèle avec l’évolution du gaz carbonique dans l’atmosphère: en 1880, au début des mesures modernes, la concentration de CO2 dans l’atmosphère était de 285 parties par million. Vers 1960, elle avait grimpé à 315 parties par million. Actuellement, elle dépasse 390 parties et continue à augmenter rapidement.

    La  Nasa participe-t-elle aussi au grand complot écolo du réchauffement climatique, aux côtés du CNRS, du GIEC, du Programme européen sur le changement climatique (CLAMER), du Centre national d'étude de la neige et de la glace (NSIDC) des Etats-Unis..., relayé par l'ONU, l'Union Européenne, et les gouvernements de la plupart des pays du monde, dont la France, l'Allemagne...  ?  Bonne enquête à confier au FBI, dans la plus pure tradition Hoover. A suivre...

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    Le site du rapport de la Nasa et du GIIS : cliquer ICI (en anglais)

    ►  Lire aussi :

    Changement climatique : comment espérer stabiliser le climat

    Chaleur au pôle nord, neige en Europe

    Sommet de Durban sur le climat : les gaz à effet de serre pour les Nuls

    Il y a le feu à la banquise : le scénario du réchauffement climatique pour l'Europe