Les bonnes nouvelles de 2016. 9. Les tigres reprennent du poil (rayé) de la bête

La population de tigres en Inde a augmenté. Photo Vivek R. Sinha / WWF
2016, c'est fini ! Ma Planète vous souhaite une très belle et très heureuse année 2017, douce, paisible et écolo, cela va de soi. En attendant de plonger jusqu'au coup dans le bain de l'année toute neuve, voici le dernier volet de notre série consacrée aux bonnes nouvelles "vertes" de 2016.
Voilà une nouvelle qu'appréciera à sa juste valeur le tigre Shere Khan, le célèbre héros du "Livre de la jungle", le classique de Rudyard Kipling (1865-1936), qui a fait retour au cinéma ce mercredi dans une nouvelle adaptation signée Jon Favreau.
On compte plus de tigres qu'en 2010
Espèce en voie de disparition, le tigre fait en effet aussi son retour en chair en os sur la planète. Les chiffres de l'inversion de la tendance mortifère pour le félin sauvage sont là : pour la première fois en un siècle, le nombre de tigres en liberté est reparti à la hausse. Ils sont désormais 3.890 à évoluer dans les forêts asiatiques, contre 3.200 en 2010, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui se base sur les recensements nationaux de différents pays, et deux organisations environnementales, le WWF (Fonds mondial pour la nature) et Global Tiger Forum.
690 tigres de plus sur Terre en six ans : le différentiel paraît bien faible, mais il est significatif et montre un réel renversement de la courbe démographique de l'animal mythique.


Eviter des produits contaminés par les pesticides pour manger plus sainement, oui, mais comment être sûr que l'on fait le bon choix sur le marché, au rayon fruits et légumes de son supermarché ou encore de la petite épicerie du coin ? Certes, on peut commencer par décider de ne plus se fournir qu'en en bio. Mais cela n'est pas toujours possible. Les pesticides présents dans le produit pourraient aussi être identifiés et quantifiés et indiqués sur une étiquette. Une transparence minimale revendiquée par le consommateur, mais pas vraiment encore dans les tuyaux. L'Etat pourrait encore décider d'interdire l'usage des phytosanitaires dans les champs et les élevages français. Inutile de le préciser : là, on est en plein rêve et ce n'est pas demain la veille.
Tant qu'il y aura des phytosanitaires, pouvoir identifier et quantifier les pesticides sur les fruits et légumes frais afin de savoir ce qu'il achète exactement et ce qu'il est susceptible de manger, constitue donc un enjeu sanitaire important pour le consommateur. C'est ce que proposera à terme Scan Eat, un outil inventé par