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sondage - Page 3

  • Biodiversité: les Français aiment les loups et refusent qu'on les abattent

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    Un couple de loup en montagne, photo DR Ferus

    Ca s'appelle un plébiscite. Et c'est inversement proportionnel au score que réalise François Hollande dans le coeur des Français : 80 % de nos compatriotes aiment les loups et réclament leur protection, selon un sondage Ifop paru le 1er octobre, réalisé pour l’association One Voice et l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS).

    Il y a un loup dans le plan loup

    Au niveau national, le " plan loup" 2013-2017, entré en vigueur au printemps, prévoit que 24 loups au lieu de 11 jusque là, peuvent être tués durant la première année au sein d’une population estimée par les autorités à 250 animaux en France. L’idée affichée était de respecter cette espèce protégée, tout en aidant des éleveurs victimes d'attaques contre leurs troupeaux (5.848 bêtes tuées en 2012, contre 4.920 en 2011 et 2.680 en 2008). Les modalités du plan auraient été décidées "unanimement" par les éleveurs et les associations. Dans la réalité, les défenseurs du loup étaient loin d'en approuver la mouture.

    loup,animal,victime plan,gouvernemental,protection,sondage,chiffre,franceAu pays du loup,  plus rien ne va

    L'unanimité n'était bien qu'une façade. Elle vient de voler en éclat à peine quelques mois plus tard. Au pays du loup, plus rien ne va : les éleveurs veulent une action plus musclée que le plan initial, et les écologistes retiennent le bras du gouvernement par voie de justice. Le déclenchement des hostilités est venu du ministre de l’Ecologie. Philippe Martin, le 10 septembre  a pris la décision d'autoriser les chasseurs à tuer un loup dans le cadre de leurs battues habituelles aux gibiers, dans trois départements de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA). Dans la foulée, lors d'une battue au sanglier organisée le 22 septembre, un chasseur de Beuil (Alpes-Maritimes) tue un loup, le second abattu en vingt-quatre heures. Sur ce, les associations écologistes qui critiquent vivement une mesure annonciatrice, selon eux, du "retour aux battues du XIXe siècle" et qui reprochent à la France de s'asseoir ainsi "sur ses engagements européens", saisissent le tribunal administratif de Nice. Ce dernier, en suspendant la semaine dernière les autorisations contestées, leur a donné raison : elles n’étaient pas assez encadrées.

    loup,animal,victime plan,gouvernemental,protection,sondage,chiffre,franceJe t'aime, mon p'tit loup

    Un épisode de plus dans la guéguerre entre éleveurs, chasseurs et associations de défense de l'environnement ? Non, car il y a du nouveau : 75% des Français interrogés donnent raison aux écologistes et "considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, si les troupeaux sont bien gardés", selon l'enquête de l'IFOP. 80 % des sondés se déclarent même "farouchement opposés à son éradication" et seulement 6 % se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans.

    Haro sur les abattages des espèces protégées

    Enfin, 75 % des personnes interrogées jugent inacceptable "que l’Etat français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque". Dont acte.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    PLUS D'INFO

    • Sondage IFOP effectué du 24 au 27 septembre 2013 auprès d’un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgées de 18 ans et plus: cliquer ICI

    TOUT SUR LE PLAN LOUP AVEC MA PLANETE : cliquer ICI

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  • Posséder une voiture... Un "luxe" dont les Français pourraient se passer

     

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    Les ventes de voitures ont continué à baisser fortement  en mars 2013 Photo archives AFP

    Alors, démodée, la sacro-sainte voiture ? Peut-être pas tout-à-fait. Mais, d’après un sondage CSA commandé par l’association écologiste  Nature Environnement (FNE), posséder "sa voiture" n’est plus perçu comme un "must" ou un signe de réussite sociale, mais comme un "luxe" dont ils pourraient très bien se séparer pour faire des économies. 

    Les immatriculations ont chuté de 16,4 % en mars par rapport à 2012

    Rien ne va plus sur le  automobile français. Les   immatriculations de voitures neuves ont encore accentué leur chute au mois de mars avec un recul de 16,4% par rapport au même mois de 2012. Cette dégringolade, avec seulement 165.224 voitures vendues, touche de plein fouet les Françaises. En revanche, signe des temps, le nombre de voitures électriques vendues en France a doublé au premier trimestre sur un an, à 2.248 unités, avec l'arrivée de nouveaux modèles,  même s'il reste très modeste. Il ne représente encore que 0,5% des 433.297 automobiles immatriculées dans l'Hexagone sur la même période...
     
     
     

    La voiture  : le deuxième poste budgétaire du foyer

    Il faut reconnaître avec la FNE, qu'"entre le contrôle technique, les assurances, l’entretien et le péage, les coûts associés à l’utilisation d’un véhicule explosent, [la voiture] est désormais le deuxième poste budgétaire du foyer, juste derrière le , et devant l’alimentation." 49 % des Français jugent ainsi leur budget voiture " trop élevé ".  Interrogé sur ce sondage par le Parisien, du 4 avril, le délégué général de l’association 40 Millions d’automobilistes, Pierre Chasseray : "Essentiellement à cause des prix du carburant, l’utilisation d’un véhicule devient aujourd’hui un luxe."

    Moins on roule et plus on dépense

    D’après les données recueillies par l’association  Club, le budget annuel consacré à la voiture a flambé en cinq ans alors même que les Français roulent moins… pour faire des économies. En 2007, le propriétaire d’une 307 HDi 90 ch ayant parcouru 16 564 km consacrait 6 702 € annuels à sa voiture. Avec un modèle équivalent, en 2011, en roulant moins (15 476 km), son budget voiture est passé à 7 654 €. Et cela ne va pas aller en s'arrangeant.

    sondage,automobile,location,autopartage,transports collectifs,pouvoir d'achat,fneUn  Français sur deux tenté par la location de voiture : évolution des mentalités ?

    Si cela leur permet de faire des économies, les Français sont prêts à renoncer à être propriétaires. "C’est vraiment le signe d’un changement de mentalité", analyse Benoît Hartmann le représenant de la FNE. Posséder son véhicule, avec toutes les charges que cela implique, est aujourd’hui vécu par certains Français comme une servitude plus que comme un instrument de liberté ou un signe de position sociale. "Louer, en revanche, c’est redonner à la voiture un simple rôle de service." Tel est bien le credo de Vincent Saint-Martin, un Parisien de 30 ans, qui a créé il y a deux ans le site collaboratif unevoiturealouer.com (photo ci-dessus).

    Dépenser son argent et son temps ailleurs

    Peut-être faut-il voir un manque de moyens, notamment chez les plus jeunes, comme le frein majeur à l'achat de véhicule. Mais pour les urbains, les difficultés du stationnement ajoutées aux embouteillages récurrents, comme à Bordeaux, 2ème ville la plus embouteillée de France, sont des critères qui se rajoutent aux critères économiques et qui font aussi réfléchir. La perte de temps d'un accro à la voiture à Bordeaux, c'est la bagatelle de 96 heures par an, selon la dernière étude Tomtom sur les embouteillages. On peut avoir les moyens d'acheter une, voire deux voitures, mais préférer dépenser son temps et son argent ailleurs...

    Se rapprocher de son lieu de travail, covoiturer, autopartager, prendre les transports en commun...

    Le fait est que les ménages les plus modestes sont ceux qui vivent le plus en périphérie des villes, car les coûts de logement dans les hypercentres ont explosés. Or ce sont les mêmes qui ont besoin de revenir dans les agglomérations où ils travaillent.  La double peine donc, s'ils sont obligés de se déplacer en voiture. La meilleure solution pour économiser du carburant, pour 31 % des Français, serait de déménager et se rapprocher de son lieu de travail. Mais la réponse n'est pas immédiate. Elle doit passer par la lutte contre l'étalement urbain et contre les prix prohibitifs de l'immobilier en centre ville, accompagnée d'une politique de développement du logement social. Plus immédiats : le recours au transports collectifs, train, bus, tramway qu'il faut développer pour répondre aux besoins des usagers. Et au co-voiturage, en plein essor.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le sondage CSA pour FNE réalisé par Internet les 12 et 13 mars auprès d’un échantillon national représentatif de 1012 personnes: cliquer ICI 
    • L'étude de l'ADEME sur les avantages économiques et environnementaux de l’auto partage : cliquer ICI

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  • Journée de la Terre : le bonheur durable est dans l'écologie

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    Pour protéger la planète, 23 % des Français sont prêts à privilégier le plus possible les transports en commun ou le vélo par rapport à la voiture (sondage Ipsos, mars 2013). Photo arhives Sud Ouest / Laurent Theillet

    C'est aujourd'hui la Journée mondiale de la Terre. Pour fêter la planète bleue, bien malmenée comme chacun le sait par les multiples atteintes que nos activités humaines font subir à ses éco-systèmes, quel présent offrir à Dame Nature ? Allons-y pour ce sondage, commandé à Ipsos par l'Observatoire du Bonheur, dont la publication, le 28 mars dernier, est  passé quelque peu inaperçue, mais dont les résultats pourraient lui redonner le sourire : 91 % des Français sont convaincus que les petits gestes du quotidien ont un impact sur la protection de l'environnement.

    Alors, c'est quand le bonheur ?

    Le chanteur Cali n'a pas fini de s'interroger. Mais pour l'Observatoire du Bonheur, le bonheur, c'est tout de suite. Et pour durer,  il doit passer par la protection de la planète et de la qualité de notre environnement.  Après s'être penché sur les perceptions des Français vis à vis de l'environnement, au travers d''une enquête Ipsos inédite, l'Observatoire a voulu consacrer son cinquième cahier au thème  "Environnement et bonheur". Objectif : mieux comprendre, au travers d'une réflexion approfondie et par de solutions concrètes, comment la préservation de l'environnement constitue une condition indispensable au bonheur des générations présentes et futures.

    L'environnement au coeur des préoccupations des Français

    Selon les résultats de l'enquête Ipsos de mars 2013, la question de l'environnement est en effet plus que jamais au coeur des préoccupations des Français, malgré la crise, dont il est pourtant communément admis qu'elle reléguerait aux oubliettes l'écologie et le développement durable.Quand on demande aux Français combien de temps ils seraient prêts à consacrer chaque année à l'environnement, ils sont 70% à affirmer être volontaires pour y passer au moins quelques jours, et 91% à être convaincus que les petits gestes au quotidien peuvent avoir un impact sur l'environnement.

    journée mondiale de la terre,sondage,bonheur,environnement,françaisPas si facile de renoncer à son confort quotidien...

    Parmi ces petits gestes : pour 39% des Français interrogés, éteindre les lumières et autres appareils électroniques en quittant une pièce, arrive en tête. 23% sont prêts à privilégier le plus possible les transports en commun ou le vélo par rapport à la voiture et 18% accepteraient de payer un peu plus cher les produits locaux et de saison. En revanche, ils sont seulement 17% à accorder priorité au fait de remplacer systématiquement les bains par les douches pour protéger la ressource eau. Pas toujours évident de renoncer à un peu de confort au profit du développement durable...

    Le changement climatique en tête des préoccupations

    84% des personnes interrogées se disent préoccupées par le changement climatique et 80% d'entre elles ont par ailleurs le sentiment que le climat s'est déréglé au cours des dernières années (changements brutaux de température, plus vraiment de saisons...).

    Les individus jouent le rôle le plus important dans la protection de la planète

    Près de 40% des personnes interrogées estime que les individus occupent le rôle le plus important en matière de protection de l'environnement, avant les gouvernements (30%) ou les entreprises (24%). En revanche, seuls 3% évoquent les ONG. Chez les 15-24 ans, les ONG sont perçues par 8% d'entre eux comme ayant la plus grande responsabilité pour protéger l'environnement, signe d'une plus grande valorisation de la société civile chez les plus jeunes générations.

    Alors, la planète, heureuse ? Espérons le. A moins que ce sondage ne la fasse carrément bien rigoler...

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Créé en 2010, l'Observatoire du bonheur a pour objet de rassembler les connaissances sur le bonheur tout en analysant les phénomènes sociaux et en décryptant les perceptions du bonheur et de ses représentations. Il  est soutenu par la marque Coca-Cola.