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  • Lutte contre le réchauffement climatique: l'appel de Leonardo DiCaprio

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    Leonardo DiCaprio à l'ONU, le 23 septembre 2014. AFP

    La cause de l'écologie, c'est aussi l'affaire des people, ces stars internationales à la conscience verte bien éveillée dont la notoriété fait merveille en matière de pédagogie dans toutes les couches de la population, partout sur la planète.

    Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, le chef de l'ONU, l'a bien compris et a nommé l’acteur américain Leonardo DiCaprio « messager de la paix » des Nations unies avec pour priorité la lutte contre le réchauffement climatique. « M. DiCaprio est une voix crédible au sein du mouvement écologiste et il dispose de moyens considérables pour faire entendre ce message », a-t-il souligné.

    Bio-pipole

    Leonardo DiCaprio, bio-pipole de Ma Planète et beau gosse d'Hollywood, n'est pas un néophyte en matière de développement durable : il a créé en 1998 une fondation pour promouvoir la protection de l’environnement.  « C’est le moment d’agir, notre réponse à la crise du climat dans les années à venir va sans doute décider du sort de l’humanité et de notre planète », a déclaré l’acteur en apprenant sa nomination, en ajoutant avoir « ressenti une obligation morale » d’endosser ce nouveau rôle.

    réchauffement climatique,lutte,onu,sommet"Un air propre et un climat vivable sont des droits inaliénables"

    Ban Ki-moon a naturellement invité son nouveau  "messager de la paix" à s’adresser au Sommet sur le climat que l’ONU organise les 23 et 24 septembre à New York. Leonardo DiCaprio était en condition : il venait de participer à la grande Marche pour le climat, organisée en prélude ce dimanche. L'acteur a réveillé les participants avec un discours tonique :  "Je gagne ma vie en faisant semblant mais vous ne pouvez pas vous le permettre", a lancé l'acteur devant plus de 120 dirigeants mondiaux réunis aux Nations unies. "La bonne nouvelle est que les économies renouvelables ne sont pas justes bénéfiques pour l'environnement, elles le sont aussi pour l'économie", a-t-il poursuivi, en concluant avec conviction :  "Un air propre et un climat vivable sont des droits inaliénables. Résoudre ce problème n'est pas une question de politique, mais de survie. C'est le message le plus urgent. Désormais c'est à vous les Etats, de répondre au plus gros problème de l'humanité. Nous vous vous supplions de le faire avec courage et honnêteté."

    Message bien envoyé,  Leonardo. Sera-t-il bien reçu ? Ce serait la vraie bonne nouvelle. Car, si certains en doutaient encore, non, le dérèglement climatique n'est pas une fiction : on ne peut plus continuer à faire semblant.

     Cathy Lafon

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  • Dimanche, toute la planète se lève et marche pour le climat !

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     sommet,climat,onuCe dimanche 21 septembre, à 14 heures, des centaines de milliers de personnes sont attendues dans les rues des capitales et des métropoles du monde entier, Paris, Bordeaux, New York, Washington, Berlin, Bogota, New Delhi, Melbourne, Londres, Lisbonne ou Rio, pour participer à la toute première Marche mondiale pour le Climat, #MarcheClimat. 

    réchauffement climatique.jpgAvant le sommet des Nations unies sur le changement climatique

    Plus de 400.000 personnes ont déjà signé l’appel à se joindre à la Marche, organisée à deux jours du sommet spécial des Nations Unies sur le changement climatique qui doit se tenir à New York le 23 septembre, et près de 3.000 événements sont prévus dans 136 pays. La réunion de New York, préliminaire à la Conférence mondiale sur le Climat qui aura lieu à Paris en 2015, devrait définir les grandes lignes de la politique environnementale des pays membres.

    sommet,climat,onuLa bannière de la Marche mondiale pour le climat

    Pour Ricken Patel (photo ci-contre), directeur d’Avaaz, mouvement citoyen qui a lancé une pétition en faveur du climat à l’intention des décideurs locaux nationaux et internationaux, il s’agit d’un mouvement sans précédent. “Un très grand nombre de personnes sur la planète sont alarmées à propos du changement climatique. Mais durant des années, personne n’a érigé de bannière disant aux dirigeants : “C’est le moment et l’endroit de montrer que vous agissez”. Cette bannière, c’est la Marche mondiale pour le Climat, et la réponse de la société civile est phénoménale.” Selon Avaaz, plus de 1,7 millions de personnes ont déjà signé la pétition qui sera remise aux chefs d’États par l’économiste Jeffrey Sachs.

    melanie-laurent-parle-single-L-Ooz8bk.pngLes bio-pipoles en renfort

    Outre l’élan citoyen suscité par la pétition d'Avaaz sur internet, la Marche mondiale pour le Climat a reçu le soutien de nombreuses personnalités plus ou moins connues pour leurs engagements en matière d'environnement et de développement durable, comme Brad Pitt, Edward Norton, Natalie Portman, Leo Messi, Jared Leto, Mélanie Laurent (photo ci-contre), Mathieu Kassovitz ou encore le Prince Albert II de Monaco. Du lourd, comme on le voit.

    Une manif "pour", à Paris comme à Bordeaux

    Une fois n'est pas coutume, la manif mondiale de ce dimanche n'est pas "contre" un projet de loi, une réforme ou une guerre, mais "pour" la préservation d'un climat qui permette à l'humanité de continuer à vivre dans des conditions acceptables sur la planète. En France, ça se passe dans toutes les grande villes. A Paris, le cortège quittera la place de la République à 14 heures pour se diriger vers le parvis de l’Hôtel de Ville. A Bordeaux, le rendez-vous est fixé à la même heure place de la Victoire. Nombreuses seront les organisations environnementales telles que le WWF France, Oxfam France, La Ruche, Greenpeace France ou Climates, à battre également le pavé aujourd'hui pour le climat, en appelant à l'action pour la justice climatique.

    Et pour que le Sommet mondial du climat de 2015 ne tourne pas en eau de boudin comme le Sommet de Copenhague de 2009. Car désormais, pour la planète,  le temps presse.

    Cathy Lafon

    POUR SIGNER LA PETITION AVAAZ, C'EST ICI

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  • Gaz à effet de serre : on asphyxie la planète

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    Après 2012, l'atmosphère a connu en 2013 de nouveaux pics de pollution par les gaz à effet de serre. En mars dernier, la Chine qui est le pays qui émet le plus de gaz à effet de serre au monde, a pris des mesures drastiques pour y remédier.  Photo AFP

    Nouvelle alerte pour le climat : les gaz a effet de serre ont atteint des concentrations records en 2013 et leur présence dans l'atmosphère a augmenté à une vitesse inégalée depuis la mise en oeuvre des premières mesures fiables, a annoncé l'ONU, le 10 septembre dernier.

    Le climat est en train de changer

    michel jarraud.jpgLa publication de l'étude publiée par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), intervenait à quelques jours du sommet sur le climat que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a prévu de réunir à partir de ce mardi 23 septembre à New York. Objectif : donner un élan politique aux négociations internationales, en vue d'un accord global pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, destiné à t être scellé à Paris fin 2015 pour une entrée en vigueur en 2020, suffisamment ambitieux pour limiter le réchauffement de la planète.  "Nous savons avec certitude que le climat est en train de changer et que les conditions météorologiques deviennent plus extrêmes à cause des activités humaines telles que l'exploitation des combustibles fossiles", écrit Michel Jarraud, secrétaire général de l'OMM (photo ci-dessus), dans un communiqué accompagnant ce bulletin.

    CO2 nuages.jpgL'homme, premier responsable

    D'après l'OMM, "les concentrations du dioxyde de carbone (CO2), du méthane (CH4) et du protoxyde d'azote (N20) ont atteint de nouveaux pics en 2013". En outre, les observations révèlent que le taux d'accroissement du CO2 atmosphérique d'origine humaine entre 2012 et 2013 représente la plus forte augmentation annuelle depuis 1984. Des données préliminaires laissent supposer que cela pourrait être dû à la réduction des quantités de CO2 absorbées par la biosphère terrestre alors que les émissions de ce gaz continuent de croître. 

    Vers l'amplification du changement climatique

    co2.jpgLe dioxyde de carbone est le principal responsable du réchauffement climatique. Sa concentration dans l'atmosphère a augmenté en 2013 de 2,9 ppm (parties par million) en un an. Aussi, pour William Collins, professeur de météorologie à l'université de Reading, ces résultats devraient se traduire par "une amplification du changement climatique à l'avenir". Une chose est sûre: le forçage radiatif (la capacité de la Terre à conserver l'énergie du Soleil ou à la renvoyer dans l'espace), qui a pour effet de réchauffer le climat, s'est accru de 34% entre 1990 et 2013 à cause des gaz à effet de serre persistants (comme le CO2, le CH4 et le N20). Celles de méthane, deuxième plus important gaz à effet de serre et de protoxyde d'azote, autres facteurs importants de réchauffement, sont respectivement inchangées depuis cinq et dix ans.  Environ 40% des rejets de CH4 dans l'atmosphère sont d'origine naturelle (zones humides, termites, etc.) et 60% d'origine humaine (élevage de bétail, riziculture, exploitation des combustibles fossiles, décharges, combustion de biomasse...).

    L'acidification des océans

    ocean acidification.jpgPremière victime des émissions de gaz à effet de serre, l'océan qui absorbe aujourd'hui environ le quart des émissions totales de CO2, soit environ 4 kg de CO2 par jour et par personne, et la biosphère un autre quart, limitant ainsi l'accroissement du CO2 atmosphérique. Mais l'absorption du CO2 par les océans entraîne une acidification de l'eau de mer et une détérioration de l'écosytème marin. Ainsi "le rythme actuel d'acidification des océans semble sans précédent depuis au moins 300 millions d'années." "Le dioxyde de carbone demeure pendant des centaines d'années dans l'atmosphère et encore plus longtemps dans l'océan", avertit Michel Jarraud.

    Des solutions existent

    réchauffement climatique,onu,rapport,omm,co2,gaz à effet de serre,océan,acidificationL'objectif est de limiter à 2°C le réchauffement de la planète par rapport à l'ère pré-industrielle. Or les émissions actuelles mettent la Terre sur une trajectoire de 4 à 5°C de plus à la fin du siècle par rapport à l'ère pré-industrielle.  Selon Michel Jarraud, la communauté internationale a pourtant les moyens de limiter le réchauffement à 2°C, objectif que l'Onu s'est fixé en 2010, ce qui "laisserait une chance à notre planète et (...) un avenir à nos enfants et petits-enfants". Des solutions existent en effet.  200 villes européennes interdisent les véhicules les plus polluants dans certaines zones, où les particules fines ont baissé dans certains endroits jusqu'à 40%. Les énergies fossiles principales responsables des gaz à effet de serre, peuvent être remplacées par des énergies renouvelables, hydraulique, éolienne, solaire... qui devraient ainsi permettre à l'UE de produire 20% de son énergie d'ici à 2020.  "L'ignorance ne peut plus justifier l'inaction", conclut le secrétaire général de l'OMM.

    "Le temps commence à manquer"

    Peut-on encore éviter un réchauffement climatique de 4 à 5 °C de plus à la fin du siècle, avec l'augmentation du niveau de la mer et son cortège de tempêtes et d'inondations ? Seule une décroissance radicale des émissions de gaz à effet de serre permettra d'inverser la tendance actuelle. Pour l'heure, les habitants de la planète Terre n'en prennent pas le chemin... "Nous avons été un peu surpris par ces résultats qui, s'ils sont confirmés, sont très préoccupants", relève Michel Jarraud qui souligne: "Les émissions de CO2 passées, présentes et futures auront des conséquences cumulées aussi bien sur le réchauffement climatique que sur l'acidification des océans. Les lois de la physiques ne sont pas négociables. Le temps commence à manquer".

     Cathy Lafon

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    • Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : cliquer ICI
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    PLUS D'INFO

    La Chine est le plus gros pollueur de la planète, avec plus de 6.000 millions de tonnes de CO2 rejetées dans l'air, avec les Etats-Unis qui rejettent à eux seuls près de 20% du CO2 présent dans l'air. Ces deux pays ont enclenché des mesures pour y remédier.