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lpo - Page 10

  • Birdify : bientôt, un "Shazam des oiseaux" en Gironde

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    Une bécassine des marais, photographiée par Alain Noël, "Sentinelle" de Ma Planète, au parc ornithologique du Teich (Gironde)

    Tout le monde connaît Shazam, cette appli miraculeuse qui permet à chacun d'identifier gratuitement toutes (ou presque) les musiques du monde, sur son smartphone.

    Le rêve de tous les écolos serait de pouvoir disposer de la même appli pour reconnaître tous (ou presque) les chants d'oiseaux, quand ils se baladent dans la nature.  Grâce à Biosong, une société girondine, et à la Ligue de la protection des oiseaux (LPO), ce rêve devrait devenir prochainement réalité. 

    oiseaux,shazam,chant,informatique,application,biosong,lpoLe projet "Birdify", c'est son nom, est l'application mobile développée par Biosong, basée à Carignan-de-Bordeaux, qui permettra aux apprentis ornithologues de "shazamer" l'oiseau qui chante au coin du bois, afin de le reconnaître, parmi les 150 référencés en Europe.  Mais l'entreprise est ardue : "Il nous faut 10 à 12 chants pour identifier une espèce avec précision car il existe des chants de printemps, d'hiver ou encore amoureux", explique Anne-Laure Bedu (photo ci-contre), de Biosong.  L'équipe de Birdify travaille ainsi à l'élaboration de ce moteur de recherche depuis deux ans.

    Une fois l'espèce identifiée, Birdify donnera accès à différentes ressources sur l'oiseau : photos, dessins, habitats, environnement, mythes, etc. L'appli se veut pédagogique mais souhaite aussi proposer une expérience de "science participative" : les enregistrements étant géolocalisés, les utilisateurs pourront contribuer au repérage territorial des espèces et des flux migratoires. A ce titre, la Région Aquitaine soutient le projet, à hauteur de 164.250 euros. Le projet Birdify a également pour parrain et marraine le Museum National d'Histoire Naturelle et la Ligue pour la Protection des Oiseaux.

    oiseaux,shazam,chant,informatique,application,biosong,lpoLe prototype Birdify devait voir le jour courant printemps 2014, avec une application disponible sous iOs et Android.  Mais les passionnés devront attendre encore. Selon l'ornithologue Claude Feigné (photo ci-contre)du parc ornithologique du Teich (Gironde) qui collabore au projet, Birdify aura un peu de retard... Shazamer les oiseaux, ce n'est vraiment pas si facile. A suivre.

    Cathy Lafon

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    DES SITES QUI PERMETTENT DE TELECHARGER DES CHANTS D'OISEAUX

  • L'hécatombe d'oiseaux marins continue : la LPO appelle à la mobilisation ce week-end

    oiseaux échoués soins cha maritimel.jpg

    Le marais aux oiseaux, pole nature du conseil general de la Charente-Maritime, recueille les oiseaux echoués sur les plages. Ici, une mouette tridactyle (Rissa tridactyla), Dolus d'Oleron, le 12 02 2014. Photo Xavier Leoty / Sud Ouest

    Depuis le 25 janvier, suite à l’échouage massif d’oiseaux marins, notamment des alcidés -Macareux moine, Guillemot de troïl et Pingouin torda-, la Ligue de la protection des oiseaux (LPO) mobilise son réseau et ses sympathisants, en lien avec Bretagne Vivante et avec le soutien de l’Agence des aires marines protégées, pour dresser un bilan sur la façade atlantique. Ce week-end, elle appelle à nouveau à la mobilisation afin de sauver les oiseaux échoués encore vivants et d'actualiser le comptage des oiseaux morts.

    oiseau échoué charente maritime soin.jpgUn phénomène de masse rarissime en France

    Au siège de la LPO à Rochefort, en Charente-Maritime, la situation est critique. "On avait rarement vu autant de Macareux moines s'échouer sur le littoral atlantique, même lors de marées noires", constate Nicolas Gendre, ornithologue. Au 20 février 2014, on peut estimer que plus de 15.000 oiseaux se sont échoués le long du littoral, du pays Basque au Finistère sud. Avec plus de 10.000 individus, majoritairement morts, le Macareux moine (photo ci-dessus) est l’espèce la plus touchée, suivie de près par le Guillemot de Troïl (plus de 4 000 individus). Un bilan provisoire, qui ne cesse de s’alourdir au fil des jours.

    macareux grand crohot déchets.jpgAider les survivants

    La LPO est mobilisée aux côtés de l'UFCS (Union française des Centres de Sauvegarde de la faune sauvage) qui établit au quotidien un bilan des accueils dans les centres des Côtes-d'Armor au Pays Basque. Au 19 février 2014, 2.275 oiseaux (source UFCS) ont été pris en charge dans les centres de sauvegarde les plus proches. A cela s’ajoute 264 spécimens recueillis au centre de sauvegarde d'Audenge géré par la LPO Aquitaine depuis le début de l'année.

    Les raisons de ces échouages massifs

    Si les tempêtes successives ont fortement affecté les populations hivernantes d'alcidés (principalement le Macareux moine et le Guillemot de Troïl), le manque de nourriture semble être le facteur le plus important de mortalité pour ces oiseaux marins trouvés en majorité très amaigris. Les mauvaises conditions météorologiques (vents forts, forte houle…) accentuent leur difficulté à trouver la nourriture nécessaire afin de survivre et de maintenir leur température corporelle. Les oiseaux ainsi affaiblis, dérivent jusqu’au littoral et beaucoup arrivent morts ou épuisés. La LPO note aussi que de plus en plus d'oiseaux mazoutés sont signalés, sans doute victimes de dégazages sauvages, au large des côtes françaises, fréquents en période de tempêtes...

    Avant les grandes marées, nouvel appel à mobilisation d’urgence

    Après un premier week-end de comptage organisé les 15 et 16 février derniers, et avant les prochaines grandes marées, attendues du 28 février au 4 mars, la LPO appelle à nouveau à la mobilisation ce week-end, les 22 et 23 février 2014. Avec deux priorités: permettre aux oiseaux encore vivants d'être récupérés et acheminés le plus rapidement possible vers les centres de sauvegarde les plus proches, et établir des synthèses des oiseaux morts, afin de réactualiser le bilan national.

    oiseaux échouers lâcher des guillemots.jpgComment faire pour participer ?

    C'est très simple. Ivous suffit d’aller prospecter une portion de littoral, d’y recenser les oiseaux échoués, de marquer les cadavres d’une ficelle à la patte et d'informatiser les données. Attention à prendre des précautions avant de toucher les oiseaux. Un animal échoué peut être porteur d’organismes pathogènes, il est très important d’utiliser une paire de gants jetables en cas de contact. Les oiseaux échoués retrouvés vivants doivent être transférés le plus rapidement possible vers les centres de sauvegarde agréés UFCS. Après avoir été soignés, ils sont relâchés dans l'océan, comme dans les Landes, ou le 17 février dernier, 14 Guillemots ont été remis à l'eau au plus près  des rouleaux, suivis de cinq Macareux (photo ci-dessus Cécile Aubry/Sud Ouest).

    Submergée par l'afflux des oiseaux, en Aquitaine, la LPO manque de poissons pour nourrir les petits rescapés. Olivier Le Gall, son président, a lancé lundi dernier un appel aux dons de sardines et d'éperlans toujours d'actualité. Pour en savoir plus : cliquer ICI

    Cathy Lafon

    Illustrations : photos Sud Ouest et Alain Noël.

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    • Les articles de Ma Planète sur les échouages d'oiseaux marins sur le littoral: cliquer ICI

    PLUS D'INFO

    Une fois votre prospection terminée, pensez à saisir vos données en téléchargeant vos photos sur le site internet Faune de votre département (liste ci-dessous) ou, à défaut envoyez par mail vos informations à la LPO.

    Documents à télécharger :

  • Plus de poissons pour les oiseaux : l'appel aux dons de la LPO Aquitaine

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    Des macareux soignés au centre de soins de Dolus d'Oléron (17). Photo Sud Ouest Xavier Leoty

    Depuis le débuoiseaux marins,lpo,tempêtes,sauvetage,nourrituret de l'année, au domaine de Certes à Audenge (Gironde), le Centre de sauvegarde départemental girondin de la faune sauvage de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) ne chôme pas. Les arrivages d'oiseaux marins épuisés par les tempêtes à répétition, ne cessent d'augmenter, au point que la nourriture risque de venir à manquer.

    Près de 280 oiseaux secourus

    En un peu plus d'un mois, le centre de Certes a accueilli et soigné près de 280 oiseaux en détresse, Guillemots de Troïl et Macareux moine principalement, mais aussi  Pingouins torda, Mouettes tridactyles... 

    Pour la nourriture des oiseaux, il y a souci

    Après un week-end particulièrement surchargé, la LPO a annoncé ce lundi qu'elle était en train de finir ses stocks de sardines et d'éperlans. Or, les oiseaux en souffrance qu'elle s'efforce de sauver ne mangent que cela. Olivier Le Gall, le président de la LPO Aquitaine, lance donc un appel à dons de sardines et d'éperlans, afin de permettre au centre de soin d'Audenge de continuer à nourrir les oiseaux qui affluent en grand nombre...

    LIRE L'INTEGRALITE DE L'ARTICLE SUR SUDOUEST.FR  EN CLIQUANT ICI

    Illustration : Jacqueline Broussoux, soigneuse et adjointe de Marie Lagarde, la responsable du centre d'Audenge. Photo Stéphane Thierry 10 février 2014. 

    Cathy Lafon

    COMMENT FAIRE UN DON ?

    EN CHIFFRES

    • Le décompte des oiseaux recueillis au centre d'Audenge la semaine dernière :

    Vendredi 14 février : 12 Guillemots de Troil, 7 Macareux moine.

    Jeudi 13 février : 33 Guillemots de Troil, 8 Macareux moine, 1 Mouette tridactyle, 2 Pingouin torda.

    Mercredi 12 février : 9 Guillemots de Troil, 11 Macareux moine, 1  Mouette tridactyle.

    Mardi 11 février : 12 Guillemots de Troïl, 5 Macareux moine, 1 Grand Labbe.

    Lundi 10 février : 32 Guillemots de Troïl, 27 Macareux moine.

    Dimanche 9 février : 16 Guillemots de Troïl, 6 Macareux moine, 1 Pingouin torda.