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etats-unis - Page 3

  • Pesticides: aux États-Unis, c'est le désherbant dicamba qui sème la polémique

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    Un agriculteur de l’Arkansas porte un T-shirt sur lequel on peut lire « Les agriculteurs ont besoin du dicamba » pendant une réunion publique, le 8 novembre 2017, à Little Rock. Photo AFP


    Dans la grande famille des pesticides, il n'y a pas que le glyphosate qui pose problème. Outre-Atlantique,  l'usage d'un autre désherbant commercialisé par Monsanto et BASF, largement répandu aux Etats-Unis et au Canada, le dicamba, suscite de vives controverses qui illustrent bien les ravages causés sur l'environnement par l'usage des OGM et la course aux pesticides. 

    "Autorisé trop rapidement"

    Ce désherbant est utilisé sur les mauvaises herbes résistantes au glyphosate. Mais l'herbicide est très volatil et détruit une part importante des cultures environnantes et "son homologation", selon un article publié par Courrier international, le 9 septembre 2017, "semble avoir été autorisée trop rapidement". Pourtant, une étude datant de 2004, montre que même à très petites doses, le dicamba est 75 à 400 fois plus dangereux pour les plantes qu’il touche accidentellement que le glyphosate. Il est particulièrement toxique pour le soja qui n’a pas été génétiquement modifié pour lui résister. Bref, l'histoire du dicamba, largement utilisé par les jardiniers amateurs outre-atlantique comme le Roundup en Europe et en France, n'est pas sans rappeler celle de l'"Apprenti sorcier", le film d'animation de Walt Disney... Sauf qu'elle risque de finir beaucoup plus mal.

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  • Réchauffement climatique: la Californie prolonge la lutte jusqu'en 2030

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    En première ligne du réchauffement climatique, la Californie est cette année encore, la proie de violents incendies. Une maison et un véhicule embrasés à Oroville, le 8 juillet 2017. Photo AFP

    Il n'a échappé à personne que le réchauffement climatique saoule copieusement Donald Trump. Si ce dernier a pris le 1er juin dernier la décision de retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, les Américains, eux, sont loin d'être tous sur la ligne de leur président. Fort heureusement. Ainsi, à rebours de la décision présidentielle, le 18 juillet, les parlementaires de Californie, l'un des Etats parmi les plus avancés dans la lutte contre le réchauffement auquel il est aussi tout particulièrement exposé, ont approuvé l’extension jusqu’en 2030 de mesures rigoureuses pour préserver le climat de la planète.

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  • Trump sort de l'Accord du climat de Paris: quelles conséquences financières ?

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    A la Cop21 à Paris, décembre 2015. Photo AFP

    La décision de Donald Trump de faire sortir les Etats-Unis de l'Accord international du climat signé en décembre 2015 à Paris par196 pays, loin de freiner la volonté de la communauté internationale, semble avoir plutôt boosté les troupes qui ont aussitôt dénoncé le caractère absurde et criminel de la politique anti-climat du président américain. Et c'est tant mieux.

    Les Etats-Unis représentent entre 18 et 20% des financements internationaux

    Il n'en demeure pas moins que, selon le think tank américain Climate Interactive, la sortie des Etats-Unis de l'accord de Paris provoquerait un réchauffement climatique de 3°C  en moyenne à l'horizon 2100 si Washington ne change rien à ses pratiques. L'administration Obama avait en effet promis une réduction aux Etats-Unis de 26% à 28% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025 par rapport à 2005. Le risque serait encore plus grand si Donald Trump entraînait d'autres Etats dans son sillage.

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