Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

co2 - Page 17

  • Climat. C'est le printemps ! Il fait froid, et pourtant, c'est chaud devant pour la Terre

    réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,co2

    A la veille du printemps, il ya une semaine, l'hiver faisait un retour en force dans le nord de la  France Photo AFP

    Il paraît que c'est aujourd'hui le printemps. Si cet hiver sans fin nous fait attendre avec encore plus d'impatience que les autres années ce rendez-vous avec Dame Nature, force est de reconnaitre qu'elle n'est pas vraiment souriante. Elle fait même carrément la gueule, Dame Nature : froid, pluie, vent... Malgré des éclaircies sur le front de l'Ouest, ce n'est pas encore aujourd'hui qu'on va boire le petit café en terrasse, en matant les filles en robes légères et les garçons en tee-shirt moulants. Non, Dame Nature n'a visiblement pas envie de chanter avec Claude François : "Viens à la maison, y a le printemps qui chante" ...

    Et pourquoi Dame Nature boude-t-elle ? Avançons une hypothèse : et si elle supportait mal les désordres climatiques provoqués par le réchauffement de la Terre ? Avec pour conséquences l'accentuation des phénomènes métérologiques extrêmes et la multiplication des anomalies climatiques, y compris sous nos latitudes tempérées et plutôt clémentes ? C'est paradoxal, mais il peut faire aussi plus froid sur certains points du globe que la "normale saisonnière" parce que la planète se réchauffe.

    Un réchauffement sans précédent depuis 11.000 ans

    D'ici à la fin du siècle, les températures pulvériseront le maximum de l'époque géologique actuelle : et ça, Dame Nature, ça la dérange. Selon une étude publiée le 8 mars par la revue "Science" aux Etats-Unis, pour les prochaines décennies, la Terre est en passe de devenir plus chaude que lors des 11.300 dernières années. Y compris si l'on intègre les prévisions les plus optimistes de réduction d'émissions de dioxyde de carbone (CO2), responsables de l'élévation des températures. Et les dix dernières années que nous venons de vivre sont les plus chaudes depuis la fin de la dernière période glaciaire.  C'est qu'on pu établir les scientifiques, en se fondant sur des analyses effectuées sur 73 sites autour du globe.

    réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,co2La Terre sera plus chaude en 2100 qu'à n'importe quel moment des 11.300 dernière années

    Virtuellement, tous les modèles climatiques évalués par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) montrent que la Terre sera plus chaude d'ici la fin du siècle qu'à n'importe quel moment durant les 11.300 dernières années et ce, selon tous les scénarios plausibles d'émissions de gaz à effet de serre.  "Nous savions déjà que la surface de la Terre est plus chaude aujourd'hui que pendant la plupart des deux mille dernières années; nous savons désormais que les températures sont aujourd'hui plus élevées que durant la plupart des 11.300 années passées... (période) qui correspond à l'essor de la civilisation humaine", relève dans "Science" Shaun Marcott, chercheur à l'Oregon State University (nord-ouest).

    La température moyenne globale augmentera de 1,1 à 6,3 degrés Celsius d'ici 2100

    L'histoire du climat montre qu'au cours des 5.000 dernières années la Terre s'est refroidie de 0,80 degré Celsius, jusqu'aux 100 dernières années qui ont vu la température moyenne monter de 0,80 degré, avec la plus forte hausse dans l'hémisphère nord où il y a plus d'étendues de terre et une plus grande concentration de populations. Selon les modèles climatiques, la température moyenne globale augmentera encore de 1,1 à 6,3 degrés Celsius d'ici 2100, en fonction de l'ampleur des émissions de CO2 provenant des activités humaines, indiquent ces chercheurs.

    Un réchauffement qui va à l'encontre de la position de la Terre par rapport au soleil

    La position de la Terre par rapport au Soleil, notamment son inclinaison, est le principal facteur naturel qui a affecté les températures au cours des 11.300 dernières années, expliquent les scientifiques. "Pendant la période la plus chaude du paléocène (les 11.000 dernières années), la Terre était dans une position qui rendait les étés plus chauds dans l'hémisphère nord", indique Shaun Marcott. "Avec le changement de cette orientation, les étés dans l'hémisphère nord se sont refroidis, et nous devrions encore être aujourd'hui dans cette longue période de refroidissement, ce qui n'est pas le cas", ajoute-t-il.

    "Le vrai problème, c'est la vitesse du changement"

    Pour ces scientifiques, le plus préoccupant, c'est que ce réchauffement sera nettement plus grand qu'à n'importe quelle période durant les 11.300 dernières années. Ce qui pose le défi de notre capacité d'adaptation et de de celles des espèces vivantes de notre écosystème, comme le souligne Michael Mann, climatologue américain, pour qui le véritable problème c'est la vitesse à laquelle s'effectue ce changement climatique.

    réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,co2Le défi de la réduction des émissions de CO2

    Les décideurs politiques attendent impatiemment du Giec une aide pour prévoir les changements climatiques et s'y adapter. En France, le 13 mars dernier, le climatologue Jean Jouzel, membre du Giec et prix Nobel de la Pais 2007,  (photo ci-contre) l'a rappelé devant la commission du développement durable de l'Assemblée nationale : on ne pourra pas tout prévoir. Et pour limiter la hausse du réchauffement du Globe à 2°C, seuil au-delà duquel le système climatique risque de s'emballer, il faut que les émissions de CO2 "commencent à décroitre d'ici à 2020" et qu'entre 2020 et 2050, "elles soient divisées par trois". "C'est un véritable défi sachant qu'elles augmentent actuellement à un rythme proche de 3% par an", et "nous sommes déjà dans une position telle que l'objectif 2020 risque fort de ne pas être atteint, avec un fossé de l'ordre de 15 à 20%", a-t-il dit.

    En attendant le rapport du Giec en 2014

    La première partie du rapport du Giec, qui confirmera l'étude américaine de "Science", sera officiellement approuvée et publiée en septembre 2013 à Stockholm. Les deux autres parties (sur l'adaptation au changement climatique et sur les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre) seront adoptées au printemps 2014. La synthèse globale est attendue pour octobre 2014.

    Il n'est pas sûr que cela suffise à redonner le sourire à Dame Nature. Et comme toutes les études scientifiques s'accordent à conclure que le réchauffement de ces 50 dernières années résulte bien des activités humaines et non de phénomènes naturels, pas sûr non plus qu'elle cesse de nous bouder...

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

  • Climat. "Négocier un prix carbone plutôt que des quotas impossibles à établir"

    protocole de kyoto,réduction des gaz à effet de serre,co2,quotas,engagement,europe,conférence de doha,marché,règle,prix,carbone

    Pollution de l'air en Chine, à Wuhan Photo DR

    Le 1er janvier a ouvert l'acte II du protocole de Kyoto, contraignant les pays industrialisés signataires à s'engager à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), selon les dispositions de l'accord de Doha, signé le 9 décembre 2012. Efficace pour luter contre le réchauffement climatique ? Ou pas ? Ma Planète publie aujourd'hui le point de vue de Jean Sireyjol, président de l'association écologiste bordelaise, TacaCathy Lafon

    protocole de kyoto,réduction des gaz à effet de serre,co2,quotas,engagement,europe,conférence de doha,marché,règle,prix,carbone

    Négocier un prix carbone plutôt que des quotas impossibles à établir

    Doha prolonge le protocole de Kyoto pour 15 % des émissions deCO2

    Le maigre résultat de la conférence de DOHA, c’est de prolonger jusqu'en 2020 le principe du protocole de Kyoto, mais cette fois avec encore moins de pays concernés, la Russie, le Canada et le Japon refusant cette prolongation. Maigre résultat quand on voit que cet « accord » ne concerne que 15% des émissions de CO2 (rappel : les USA sont toujours en dehors, ainsi que tous les pays en  voie de développement).

    En fait, si on prend le temps d'y réfléchir, est-il absolument illogique qu’on n’arrive pas à se mettre d'accord sur des quotas de CO2 attribués à chaque pays ?

    Quelle règle pour attribuer le quota de CO2 de chaque pays ?

    Le principe du protocole de Kyoto est en gros le suivant : les scientifiques nous demandent de diviser par 2 les émissions mondiales de CO2 d’ici 2050, fixons des quotas de CO2 à chaque pays, pour progressivement atteindre cette cible. Oui, mais voilà, quelle règle utiliser pour attribuer le quota de chaque pays pour, par exemple, les 10 années à venir ?

    L'injustice de la méthode "Kyoto"

    La méthode utilisée à Kyoto est de prendre comme point de départ les émissions actuelles de CO2 de chaque pays. Tout de suite apparait le gros problème des énormes différences d’émissions de CO2 par habitant selon le niveau de richesse des pays. En 2010 (chiffre Agence Internationale de l’Energie) l’Américain moyen a émis 19 tonnes de CO2 quand l’Indien en était à 1,5tonne. Est-il réellement possible de trouver un accord en disant, par exemple, l’Américain va descendre à 15 t et lIindien ne va pas dépasser 2 tonnes d’ici 10 ans, et après on se fixe de nouveaux objectifs ? Imaginez-vous la foire d’empoigne pour négocier ceci entre tous les pays, et rebelote 10 ans après ?

    Pourquoi les pays qui émettent beaucoup de CO2, par habitant (les pays riches) auraient-ils  le « droit » de continuer à émettre beaucoup (même en diminuant), alors que les pays pauvres seraient contraints à ne pas trop augmenter leurs émissions, bien que celles-ci restent très inferieures par habitant à celles des pays riches ?

    La seule règle juste

    En fait, la seule règle juste, c’est que chaque être humain sur Terre a droit au même quota de CO2. Mais avec cette règle juste (et implicitement admise), les inégalités d’émissions actuelles par habitant rendent inextricable la définition de quotas de CO2 équitables entre les différents pays. Pas étonnant que, depuis 1992, le seul accord qu'aient accouché toutes les grandes réunions de négociation sur le climat, ne soit qu’un protocole non engageant signé par quelques pays riches, principalement européens, attachés à sauver l’apparence d’une action politique pour protéger le climat.

    L'échec du marché européen des quotas de CO2 

    protocole de kyoto,réduction des gaz à effet de serre,co2,quotas,engagement,europe,conférence de doha,marché,règle,prix,carboneLe marché européen des quotas de CO2 (European Trading Scheme) est la déclinaison au niveau de l’Union Européenne du protocole de Kyoto. Là aussi les quotas ont été attribués aux entreprises en fonction de leurs émissions de CO2, carrément une prime au pollueur ! Ce marché européen des quotas ne marche pas (sans parler des fraudes liées à la prime au pollueur) car il y a trop de quotas disponibles et aujourd’hui la tonne de CO2 se négocie à 6,5€. 1 litre de carburant contient environ 700 grammes de carbone, ce qui donne après combustion environ 2,5 kg de CO2, soit moins de 2 centimes par litre de carburant au tarif du marché des quotas. Avec un tel tarif, pas étonnant qu’on n’arrive pas à financer des projets de réduction des émissions de CO2.

    C’est ce qui vient d’arriver au projet ULCOS de captage de CO2 pour Florange (voir Le Monde du 7/12/2012).

    Un marché des quotas n’est efficace que si le prix du quota est significatif, sinon ce marché est un échec et n’aboutit à rien.

    Changer de point de vue pour négocier un prix sur le carbone

    Devant ce double constat d’échec, échec pour se mettre d’accord sur des quotas par pays et échec du marché européen des quotas, n’est-il pas temps de changer complètement de point de vue ?

    Plutôt que de négocier des quotas impossibles à définir, pourquoi ne pas négocier un prix sur le carbone ?

    protocole de kyoto,réduction des gaz à effet de serre,co2,quotas,engagement,europe,conférence de doha,marché,règle,prix,carboneUn prix sur le carbone, mis dès l’extraction du baril de pétrole, du m3 de gaz ou de la tonne de charbon, reversé par le pays producteur au Fonds Climat, et automatiquement répercuté dans le prix de vente du baril de pétrole (ou du m3 de gaz, ou de la tonne de charbon).

    Irréaliste, utopie d’écologiste ? Eh bien non, c’est ce que vient de proposer Rafael Correa, le Président de l’Equateur, pays  exportateur de pétrole (Le Figaro 26/11/2012).

    Les avantages du  prix sur le carbone  :

    • Il renchérit les produits et services nécessitant beaucoup de carbone, rendant les solutions économes en carbone financièrement plus intéressantes, ce qui réduit les émissions de CO2.
    • Il récolte des fonds très importants pour financer les projets d’adaptation au changement climatique et aussi redistribuer cet argent vers les foyers modestes pour faire face à ce cout carbone .

    Pour éviter le pire du réchauffement climatique, voici venu le temps des idées fraiches :  oublions les quotas de CO2, négocions le prix du carbone !

    Jean Sireyjol Président de l’association citoyenne taca (agir contre le réchauffement climatique)

    Mail : contact@taca.asso.fr

    LIRE AUSSI

    • Tout sur le réchauffement climatique avec Ma Planète : cliquer ICI

    .

     

  • Initiative. Pollution de l'air : avec Netatmo, on mesure soi-même la qualité de l'air que l'on respire

    netagtmo observer air.jpg

    Observer la qualiité de l'air : c'est désormais possible, avec Netatmo Photo Netatmo DR

    station personnalisée,qualité de l'air,méto,temps,pollution intérieure,pollution extérieure,co2Ma Planète ouvre aujourd'hui le ban des cadeaux "durables" saison 2012, avec la station Netatmo.

    Netatmo_FRENCH_main-view-01.jpgLes éco-geeks vont en rester cois :  une start-up française, Netatmo, a créé en août 2012, deux boîtiers qui permettent à tout un chacun de mesurer chez soi et à l'extérieur de son domicile, l'humidité, la température, le volume sonore ou le taux de CO2. Les résultats sont transmis en temps réel via Internet et se consultent sur iPhone ou iPad. Une station météo personnalisée qui permet aussi de surveiller l'environnement ? Pas bête du tout...

    Contexte et constat

    Des stations météo à domicile pour mesurer la température, afin de nous permettre de nous vêtir ou de nous équiper en conséquence avant de sortir, il en existe déjà beaucoup. Mais il est tout aussi important de pouvoir mesurer également la qualité de l'air extérieur et la pollution de l’air intérieur à la maison, au bureau, dans les commerces..., où nous passons près de 80% de notre temps. En vingt ans, l’asthme, les maladies respiratoires et les allergies ont doublé et touchent aujourd’hui 10 à 12% des enfants en France. Aux Etats-Unis, on relève sur les vingt-cinq dernières années, une progression de leucémies et de tumeurs au cerveau chez les petits, de l'ordre de 30 % à 40 %. La pollution de notre environnement extérieur fait partie des suspects qui en sont la cause avec, on le sait aujourd'hui, la qualité de l’environnement dans nos maisons dont l'impact pèse lourdement sur la santé. Dans les bâtiments, les sources d'émission de substances polluantes sont nombreuses : matériaux de construction, peinture, meubles, produits d'entretiens... D'où l'intérêt de mieux connaître les taux de pollution afin de les réduire.

    C'est bien joli tout ça, mais s'il existe en France des agences qui mesurent et mettent à disposition du public la qualité de l'air extérieur que nous respirons, comme Airaq en Aquitaine, comment mesurer le niveau de confinement de son lieu de vie ? 

    D'où l'idée de génie de Netatmo :  proposer la première "station météo" personnalisée connectée à internet et branchée sur iPhone.


    Netatmo, une station météo taillée pour l'iPhone 

    Comment ça marche ?

    Le procédé est simple. Comme toute station météo personnalisée, Netatmo se compose de deux appareils distincts. Son design est minimaliste : deux cylindres en plastique blanc et en aluminium brossé. Le plus gros se place à l'intérieur de l'appartement et se branche sur une prise de courant. Il mesure la température, l'hygrométrie, la pression atmosphérique, le volume sonore et la quantité de CO2 dans la pièce, ce qui permet de donner une indication sur la qualité de l'air intérieur. C'est lui qui transmet toutes les données par Internet, en utilisant le réseau Wi-Fi de la maison.

    Un deuxième appareil, plus petit, relève les données à l'extérieur de la maison. Il est livré avec un système d'accrochage, fonctionne sur piles et mesure température, humidité, pression et qualité de l'air. Attention, il n'est pas étanche : il faudra donc veiller à le placer sous un abri. L'installation et la connexion des deux boîtiers ne prennent qu'une dizaine de minutes. Comme les deux éléments de la station n'ont aucun écran, l'affichage se fait sur un iPhone ou un iPad. Tout passe par une application à télécharger gratuitement sur l'iTunes Store d'Apple.

    Du local au global : le monde est geek !

    netamo ecran.jpgTrès bien conçue pour l'usage de madame, mademoiselle et monsieur Tout le monde (pourvu qu'ils soient "Apple connectés"), l'application affiche un maximum de données en un minimum de place. L'écran d'accueil offre un résumé des informations captées par les deux appareils, et un onglet permet d'avoir accès à toutes les mesures effectuées à l'intérieur ou à celles concernant l'extérieur. On y trouve également des prévisions météo pour les jours à venir, qui sont fournies par un opérateur privé, Meteogroup. Même chose pour la pollution atmosphérique en ville, indiquée au milieu de l'écran d'accueil, qui utilise des données collectées par le réseau européen Citeair.  "Net" plus ultra: si on bascule le smartphone ou la tablette en mode paysage, toutes les informations sont automatiquement présentées sous forme de courbes, ce qui permet d'avoir un historique sur plusieurs jours, pour les fans de statistiques...

    Le plus grand réseau de capteurs de données météo jamais mis en oeuvre

    A travers son programme communautaire Urban Weather, Netatmo peut regrouper en outre les relevés réalisés par les stations météo personnelles pour alimenter une base de donnés mondiale. La start-up prévoit donc d'utiliser un jour les boîtiers de ses utilisateurs (avec leur accord cela va de soi, et dans le respect de leur vie privée)  pour créer un réseau mondial de capteurs météo. Ces données stockées en ligne serviront aussi à la recherche, afin de mieux comprendre notre environnement. Sacrée ambition !

    Et combien ça coûte ?

    Le coût d'une station est de 169 € : pas donné donc. Plus cher en tout cas que les stations météo classiques destinées à l'usage des particuliers (à partir de 20 ou 30 €).  Mais enfin, halte à l'hypocrisie ! Qui peut acheter iPhone, iPad et autres iPod a vraisemblablement aussi les moyens d'acquérir ce genre de gadget technologique. Au moins, c'est un achat bon pour la santé et loin d'être futile...  On peut évidemment acheter Netatmo en ligne.

    Le verdict de Ma Planète : "En attendant Android..."

    station personnalisée,pollution sonore,bruit,qualité de l'air,méto,temps,pollution intérieure,pollution extérieure,co2Un peu chère, donc, mais simple et efficace: la station Netatmo permet vraiment de connaître le degré de pollution de CO2 intérieur et extérieur et comblera les passionnés de météo, en remplaçant aisément les capteurs barométriques électroniques traditionnels. "Made in France", ça fait plaisir, Netatmo cause aussi anglais, espagnol et allemand.

    Le bémol. Comme la plupart des innovations technologiques actuelles, elle bénéficie d'une excellente application, mais nécessite d'être équipé d'un iPhone, d'un iPad, d'un iPod, ou de tout autre objet NT commençant par "i": autrement dit d'être "maqué" avec Apple. Ma Planète, ayant fait le choix de partager la vie d'Android, n'a donc pu tester sur son propre mobile Netatmo, mais l'a vu fonctionner fort bien sur l'iPhone du voisin. Il n'empêche : ça agace ! Et pas qu'un peu. La bonne nouvelle, c'est qu'une version Android est en test et devrait arriver en début d'année prochaine...

    Le  bonus. Netatmo pourrait bien intéresser entreprises et lieux de vie en collectivité (crèches, hôpitaux, écoles, salles de classe, cantines, salles de récréation...) où il est important de connaître le niveau de pollution de l'air des espaces patagés, mais aussi de pouvoir appréhender leur niveau de confort sonore, source de fatigues pour les usagers, qui pourraient ainsi être évitées. Il serait bien que Netatmo prévoie à cet effet une option d'achats groupés à tarif dégressif, ce qui n'est pas encore le cas. Mais cela viendra peut-être ?

    Netatmo est bien le cadeau de Noël idéal pour la belle-soeur écolo-maniaque qui vient d'avoir un bébé mais ne peut vivre qu'en centre-ville, ou pour le papy high tech, qui ne sort jamais sans avoir d'abord vérifié la température qu'il fait dehors...

    Cathy Lafon

    LIENS UTILES

    PLUS D'INFO

    QUALITE DE L'AIR  : REPERES EN CHIFFRES

    50 % de la population mondiale est urbaine. 30 % des personnes nées après 1980 dans les pays industrialisés sont allergiques. 52 % des Français placent en tête de leurs préoccupations, la question des risques que fait peser l'environnement sur la santé, selon un sondage publié mercredi 12 septembre 2012, réalisé par l'Ifop pour WWF-France et le Rassemblement pour la planète. 80 %, c'est la part du temps que passent en moyenne les européens dans des endroits clos.