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braconnage - Page 2

  • Biodiversité : en Asie, le trafic de tigres ne ralentit pas

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    Il y avait 100 000 tigres il y a un siècle, il y en a moins de 4 000 à l'état sauvage aujourd'hui. Photo AFP

    Mauvaise nouvelle pour l'avenir de la biodiversité sur la planète : bien qu'il soit interdit depuis des décennies, le commerce international illégal de tigres et de leurs "produits" dérivés (peaux, os, dents...), reste la plus grande menace directe pour la survie de l’espèce.

    Selon les résultats de l’étude alarmante menée par TRAFFIC et le WWF et présentée le 28 septembre 2016, à l’occasion de la 17e Conférence des Parties de la CITES, le braconnage et le trafic de tigres à travers l'Asie ne baisse pas. Entre 2000 et 2015, au moins 1 755 tigres en auraient été victimes, soit plus de deux animaux par semaine.

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  • Interdire le commerce de l'ivoire, pour que l'Afrique ne soit plus le cimetière des éléphants

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    Les éléphants africains sont menacés de disparition. Photo archives AFP

    En Afrique, certains voient peut-être des éléphants roses, mais les éléphants, eux, ne voient pas la vie en rose. Sur ce continent, leur population a enregistré sa plus importante chute depuis 25 ans, principalement en raison du braconnage.

    Pour les sauver, le 3 octobre dernier, la Cites (Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées d’extinction), réunie à Johannesburg (Afrique du sud), du 24 septembre au 4 octobre, a choisi de renforcer l’interdiction, déjà en vigueur, du commerce international de l’ivoire en appelant, dans le même temps, à la fermeture des marchés domestiques de l’ivoire et en renforçant le dispositif des plans d’action nationaux pour l’ivoire.

    Une décision d'autant plus saluée par les ONG qui luttent pour la protection de la faune sauvage, dont le WWF, qu'elle n'allait pas de soi. Les pays africains sont en effet loin de s'accorder sur les mesures de protection à prendre en faveur de l'animal emblématique de leurs savanes. Explications.

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  • Biodiversité : le noir avenir du rhinocéros blanc

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    Sur la planète, il ne reste plus que cinq rhinocéros blanc du Nord. Photo AFP

    Le rhinocéros blanc du Nord figurera, hélas, vraisemblablement bientôt dans les galeries des espèces disparues des Muséums d'histoire naturelle. Il n'en reste plus que cinq dans le monde, après la mort ce dimanche dans un zoo américain, d'un animal de cette sous-espèce de rhinocéros blancs en voie d'extinction.

    Avec la mort au Kenya de Suni, le 17 octobre dernier, dans son enclos de la réserve privée de Ol Pejeta, les espoirs de sauver l'espèce «Ceratotherium simum cottoni» semblaient déjà perdus. Après la disparition de ce mâle,  vraisemblablement  l'ultime représentant masculin de son espèce capable de reproduction biologique, il ne restait plus dans le monde que six spécimens de rhinocéros blanc du Nord, dont trois en Afrique. Mort à 34 ans de mort naturelle, l'animal avait atteint un âge tout à fait respectable pour un rhinocéros.

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    Maintenant qu'Angalifu, âgé d'environ 44 ans, est à son tour mort de vieillesse ce dimanche au zoo de San Diego, en Californie, les rhinocéros blancs du Nord ne sont désormais plus que cinq au monde. Angalifu laisse une veuve, Nola, une rhinocéros blanche plus toute jeune, elle non plus. Une autre femelle, Nabire, vit au zoo de Dvur Kralové, en République tchèque. Les trois autres survivants de cette espèce, des mâles, se trouvent tous en captivité, en Afrique. Afin de sauver l'espèce, les gardiens du zoo de San Diego avait essayé d'accoupler Angalifu et Nola. Sans succès, car le couple était âgé et la reproduction chez ces herbivores n'est pas prolifique : la gestation dure entre 16 et 17 mois et la maman n'accouche que d'un seul petit, de 40 kg environ. 

    20.000 rhinocéros blancs du Sud

    Une seconde sous-espèce de rhinocéros blanc, celle du Sud, va mieux mais reste fragile. A partir d'une vingtaine d'individus retrouvés à la fin du XIXe siècle, l'Afrique du Sud est parvenue, dans un ambitieux programme de conservation, à obtenir une population de près de 20.000 «Ceratotherium simum simum».

    L'homme, le braconnage et la cupidité 

    Mais l'ensemble de ces gros herbivores africains, - ils peuvent mesurer 4,2 m de long et peser 3,6 t - est menacé de disparition. Responsable : l'homme. Les rhinocéros africains, blancs ou noirs, sont en effet chassés pour leur corne, vendue en Asie sous forme de poudre à laquelle on attribue des vertus aphrodisiaques - qu'aucune étude n'a d'ailleurs jamais prouvée - et au Yémen pour fabriquer de prestigieux manches de poignard. Pour son malheur, le rhinocéros blanc, qui constitue la plus grande espèce de rhinocéros est doté de deux cornes, contrairement à son cousin noir qui n'en a qu'une... Les guerres en Afrique ont aussi contribué à la quasi disparition de l'espèce, selon la World Wildlife Foundation (WWF). L'ONG est l’une des seules organisations qui tentent actuellement de réduire les menaces pesant sur les rhinocéros en agissant pour renforcer les  zones protégées en Afrique et en Asie, en exerçant un lobbying afin de stopper le commerce de bois illégal menaçant l’habitat des rhinocéros, en s'efforçant de bloquer le commerce illégal de cornes.

    Provoquée par la cupidité et des croyances infondées, l'extinction de cette espèce, qui fut la plus importante sur la planète chez les mammifères avec l'éléphant, illustre aussi tristement la bêtise humaine: la corne du rhinocéros, objet de toutes  les convoitises, est essentiellement constituée de kératine et donc très semblable… à nos cheveux et à nos ongles.

    Cathy Lafon

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