Biodiversité : la mission de Greenpeace pour la création d'un sanctuaire marin en Antarctique
Un manchot Adélie en Antarctique. Photo archives AFP
L’océan Antarctique, c'est bien loin d'ici, tout au bout de la terre, à l’extrême sud de la planète bleue. Ce n'est plus un scoop : d’une exceptionnelle biodiversité, cette zone marine où l’on peut encore observer baleines, phoques et colonies de manchots, est aujourd’hui menacée par le changement climatique et l’expansion de la pêche industrielle au krill.
La bonne nouvelle, c'est que nous avons une opportunité historique de protéger ce refuge qui abrite plus 9 000 espèces vivantes, en y créant la plus grande réserve marine au monde. En octobre 2018, les représentants des États membres de la Commission pour la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR), en charge de la protection de l’océan Antarctique, dont la France, se réuniront en effet pour débattre de la création d’un sanctuaire marin dans cet océan.