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Vie quotidienne - Page 204

  • Planète vidéo. Japon : les terres souillées de Fukushima

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    Marie-Monique Robin, région de Fukushima, juin 2012,  Arte

    Partir ou rester ? Depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, en mars 2011, c’est la question qui hante les agriculteurs de la préfecture japonaise. Comme celle qui ronge les habitants des environs de Tchernobyl, qui souffrent depuis 1986 de voir leur terre "confisquée".

    Auteur de "Le monde selon Monsanto", "Notre poison quotidien" et les "Moissons du futur", Marie-Monique Robin est allée à la rencontre de trois familles paysannes pratiquant l’agriculture biologique à Nihonmatsu, une ville entre montagne et champs, à trente kilomètres de la zone interdite.de Fukushima. Cela a donné un reportage « Japon : terres souillées » , diffusé ce soir sur Arte, dans lequel la journaliste revient sur des rencontres qu'elle avait déjà esquissées dans "Les Moissons du futur", son dernier documentaire optimiste qui montre l'espoir que représente l'agrobiologie pour nourrir le monde en sortant du cercle infernal des pesticides et de l'agriculture chimique.

    L'aristocratie bio de la terre japonaise

    reportage,fukushima,contamination,irradiation,culture,maraîchage,catastropheLes paysans de Fukushima, région essentiellement agricole de l'archipel nippon, sont de véritables aristocrates de la terre, respectés par leurs concitoyens qu'ils nourrissent. Ils ont la particularité de pratiquer depuis plus de trente ans l'agriculture biologique, dont ils sont des pionniers. Après la catastrophe de la contamination au mercure de Minamata (1957), ce sont les mères japonaises qui ont inventé les Tekei (systèmes d'échange et de production agricole régis par une véritable alliance entre les paysans et les consommateurs), afin de nourrir sainement leurs enfants, Tekei qui ont inspiré les Amap, que nous connaissons aujourd'hui en France... Avec la catastrophe de la centrale nucléaire, les voilà confrontés à une situation monstrueuse, totalement iinédite et injuste, qui remet en cause l'essence même de leur existence :  eux qui prenaient tellement soin de la terre, ils ne savent  plus comment assumer leur mission séculaire de nourriciers pour leurs contemporains.

    Faire face et essayer de reconstruire, ou partir ?

    reportage,fukushima,contamination,irradiation,culture,maraîchage,catastrophe« Nous faisons face à la terre et essayons de la reconstruire », explique Mizuho, qui a décidé de ne pas quitter la ferme avec son père, Seiju Sugeno. Les deux Japonais multiplient donc les expériences pour décontaminer leurs sols biologiques, avec la collaboration étroite d'un scientifique de l’Université de Nigata, car ils ont constaté qu’ils fixaient deux fois plus le césium que les sols conventionnels. Kisabura Tanno et son épouse ont quant à eux abandonné la ferme que leur famille exploitait depuis treize générations, pour s'installer ailleurs : plus personne ne veut leur acheter leurs légumes...

    Mourir avec la terre...

    Enfin, Marie-Monique Robin rencontre les proches de Shisasei Taruwaka, un agriculteur qui s’est suicidé deux semaines après l’accident de Fukushima, tel un samouraï, le jour où les autorités lui ont ordonné de détruire complètement ses récoltes et qui racontent aussi leur tragédie dans le dernier documentaire de Jean-Paul Jaud : "Tous cobayes ?".

    Ce que nous disent les paysans de Fukushima est  terrible, car lourd d'un chagrin que rien ne saurait éteindre : "Un séisme, un tsunami on sait faire, on souffre, mais on reconstruit, on cultive à nouveau la terre. Mais un accident nucléaire qui laisse des sols et des végétaux apparemment intacts mais hautement irradiés, et pour des centaines d'années, ça on sait pas faire."

    Ce qu'ils nous disent est terrible, car leur cauchemar, vécu auparavant par les paysans de Tchernobyl en Ukraine, peut se reproduire n'importe où sur la planète, en cas de nouvel accident nucléaire...

    Pourtant, loin de tout misérabilisme, ce sobre et pudique documentaire se termine par une note d’espoir. Celui de ces  jeunes agriculteurs de Fukushima qui rêvent de reconstruire "le lien entre producteurs et consommateurs".

    Cathy Lafon

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  • Coup de coeur. Starck et Duflot roulent pour un futur plus vert

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    Cécile Duflot arrive avec la Mia de Heuliez, au Conseil des ministres du 14 novembre 2012 Photo AFP

    coeur.jpgVoici deux bonnes et jolies nouvelles vertes qui vous ont peut-être échappé ces dernières semaines : les premiers modèles du Pibal, le nouveau vélo de prêt de la ville de Bordeaux, dessiné par Philippe Starck, seront prêts d'ici trois mois. Quant à Cécile Duflot, elle est devenu la première ministre à avoir adopté la Mia, la voiture électrique picto-charentaise, comme véhicule ministériel. Ca fait plaisir.

    Ma Planète à l'affût de ces événements plutôt rares et pourtant propres à illuminer la journée de l'écolo le plus grognon, les a gardés bien au chaud pour vous et vous les ressert aujourd'hui. Juste au cas où.

    Le Pibal de Philippe Starck


    Philippe Starck présente le Pibal, son vélo pour... par innovcity

    Dans trois mois, on découvrira les premiers prototypes du Pibal, le vélo conçu par le designer Philippe Starck pour la Ville de Bordeaux. C'est ce qui a été annoncé en Conseil municipal, le 19 novembre dernier, à l'occasion du vote du marché qui encadre la conception et la commercialisation du vélo. La production en grande série de ces bicyclettes dans les ateliers de Peugeot Cycles commencera plus tard.  Le marché est signé avec Peugeot Cycles pour une durée d'un an, renouvelable trois fois. Il s'élève à 200.000 euros sur la première année, et à 130.000 euros par an les années suivantes. L'un des enjeux de l'opération est de faire baisser le coût de revient du vélo : la production en grande série devrait permettre de produire le Pibal pour environ 350 euros pièce. L'année 2013 s'annonce décidément très bordelaise pour le designer, qui a aussi dessiné la poubelle de tri et de recyclage de papiers de bureau pour la société ELISE, qui vient tout juste de s'installer à Bordeaux.

     La Mia dans la cour de l'Elysée

    Le 14 novembre dernier, la ministre du Logement s'est rendue au Conseil des ministres dans la voiture électrique fabriquée par Heuliez... Habituée à utiliser son vélo, l'écologiste Cécile Duflot lui a préféré un véhicule électrique. "Aujourd'hui il fait un peu trop froid et je vais un peu plus loin", s'est justifié la ministre du Logement à l'antenne de LCI. Joli coup de pub pour la voiture des Deux-Sèvres, qui a désormais tout d'une grande  !

    Cathy Lafon

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  • Débat national sur la transition énergétique : chronique d'un échec annoncé ?

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    Transition énergétique : débat or not débat ?

    Conformément aux engagements pris par François Hollande et Jean-Marc Ayrault lors de la  Conférence de l'environnement (14 et 15 septembre), le gouvernement lance aujourd'hui le débat sur la transition énergétique en France.

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réductionAvec comme double objectif la définition de la trajectoire permettant de réduire les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique et de l'augmentation des maladies respiratoires, tout en diminuant, comme promis par le président François Hollande, la part du nucléaire dans la production électrique. Au menu :  efficacité énergétique, diminution du nucléaire au profit des renouvelables, gaz de schiste... Et pour les Français: factures de chauffage, d'éclairage, de carburants, mobilité, transports...

    Un débat à l'allumage bien chaotique

    Très attendu par les consommateurs, les industriels, les économistes et, bien sûr, les écologistes le débat, qui doit se poursuivre jusqu'au printemps prochain en vue d'une loi de programmation attendue pour juin 2013, débute enfin, mais sous de bien mauvais auspices : prévu pour le 20 novembre, il a été reporté au dernier moment suite aux polémiques qui ont aussitôt entouré l'annonce de la compositon de son Comité de pilotage, le 10 novembre dernier. Raison officielle : François Hollande devait être au même moment au Congrès des maires... C'est ballot ! Manque de transparence, flou, défections en série : le moins qu'on puisse dire est que ce fameux "débat" patine sérieusement...

    A l'origine, il était une fois un Comité des "sages" très critiqué

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réductionCinq personnalités avaient été choisies initialement, le 10 septembre par la ministre de l'Ecologie Delphine Batho, pour animer à ses côtés le débat national sur l'énergie que Greenpeace France et les Amis de la Terre ont finalement décidé de boycotter, jugeant que la compositition de ce Comité de "sages" ne respectait pas la neutralité. Les ONG pointaient la présence en son sein de trop de pro-nucléaires déclarés. L'ex-patronne d'Areva Anne Lauvergeon (photo ci-contre) et le président du conseil d'administration de Valeo, ancien administrateur du CEA, Pascal Colombani, figuraient en effet parmi les cinq "sages", aux côtés d'un ancien de Greenpeace, Bruno Rebelle, qui a navigué des Verts au Parti socialiste, du climatologue Jean Jouzel, qui a fait carrière au CEA et préside l'IDDRI (Institut du développement durable et des relations internationales), dont la directrice n'est autre que Laurence Tubiana, cinquième personnalité choisie par Delphine Batho.

    Une "bonne alchimie", selon le gouvernement...

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réduction"Ce Comité est une bonne alchimie", répondait aux ONG le 10 novembre Delphine Batho, qui présidera l'instance. "Anne Lauvergeon est un grand serviteur de l'Etat. Pascal Colombani, homme doté d'une grande expérience industrielle, a tout à fait le droit de ne pas partager les idées du gouvernement sur la transition énergétique, c'est cela le respect de la diversité, justement", avait-elle ajouté.

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réduction... Un Comité "inacceptable" pour Greenpeace

    Suite au déferlement des critiques du monde environnemental sur sa présence, Pascal Colombani (photo ci-contre) a pourtant fini par jeter le gant, le 20 novembre dernier et s'est retiré du comité. Depuis, deux nouvelles personnalités choisies par Delphine Batho ont rejoint  "les sages" : Michel Rollier, patron du groupe Michelin jusqu'en mai 2011, qui préside la Plate-forme de la filière de l'automobile et George Mercadal, issu des Ponts et chaussées et ancien vice-président de la Commision nationale du débat public (CNDP), une instance qui veille au respect de la participation du public dans les projets d'aménagements ou d'équipements d'intérêt national.

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réductionLe départ de Colombani a-t-il suffi à convaincre les ONG de participer à nouveau au débat ? Non, pour Greenpeace et les Amis de la Terre ce Comité reste "inacceptable". "Nous sommes scandalisés par la présence de personnalités connues pour être des ardents défenseurs du nucléaire", déclarait dès le 12 novembre le directeur général de Greenpeace, Jean-François Julliard (photo ci-contre), qui a ensuite annoncé, après s'être entretenu avec la ministre de l'écologie que son organisation refuserait de participer au débat national sur l'énergie:  "Nous ne participerons pas au débat, car nous n'avons plus confiance dans ce débat et dans la réelle volonté du gouvernement de réussir la transition énergétique".

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réductionMêmes motifs, même punition : le 15 novembre, Martine Laplante, présidente des Amis de la Terre (photo ci-contre) déclarait à son tour que son organisaiton renonçait à participer au débat. Bras de fer ou décision définitive ?

    "La goutte d'eau qui a fait déborder le vase" pour Greenpeace

     

    "La composition du comité de pilotage a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase", expliquait Jean-François Julliard. "Il y avait déjà le projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et ce qui s'y passe en ce moment, les incertitudes sur la fermeture de la centrale de Fessenheim, la déception de la conférence environnementale, le flou qui entoure l'organisation de ce débat et maintenant un comité de pilotage déséquilibré avec deux personnes ouvertement pronucléaires", détaillait encore le directeur de Greenpeace. 

    Des réactions mitigées dans les autres associations environnementales

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réductionUn comité "plutôt neutron que neutre!", ironisait sur Twitter Thierry Salomon, président de l'ONG d'énergéticiens négaWatt, alors que Sortir du nucléaire s'interrogeait dans un communiqué : "Comment espérer que soit sérieusement discutée la possibilité de fermer d'autres centrales que Fessenheim?". De son côté,  France Nature Environnement (FNE, fédération de 3.000 associations) ne contestait pas  la composition du comité "tant que tous les scénarios (énergétiques) sont étudiés, y compris la sortie du nucléaire".

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réductionEnfin la Fondation Nicolas Hulot et le Rassemblement pour la planète ont distribué des "cartons rouges" en citant le manque d'ambition sur la fiscalité écologique, la crise du solaire et de l'éolien, le "passage en force" sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ainsi que "l'organisation chaotique" du débat national sur la transition énergétique."Transparence, pluralisme, représentativité et indépendance" ne sont pas au rendez-vous, a assené la Fondation Nicolas Hulot, qui a estimé dans un communiqué qu'"un profond malaise entache le débat, avant même son commencement". Avant de conclure : "Déterminer la composition du Comité de pilotage avant même d'avoir statué sur ses missions laisse planer le doute sur sa capacité à assurer une représentation juste, impartiale et transparente des différents points de vue."

    "Parvenir à une solution" pour le changement climatique


    Réchauffement climatique - Jean Jouzel par CEA-tv

    "Le rôle d'un tel Comité de pilotage, c'est de parvenir à une solution, les gens ne sont pas forcément là uniquement pour défendre leurs idées", a déclaré de son côté à l'AFP le climatologue  Jean Jouzel, qui a accepté de siéger pour apporter son expertise climatique.  "La priorité de la transition énergétique, cela doit être de tenir nos engagements d'aller vers le facteur 4 d'ici 2050", c'est-à-dire la division par 4 de nos émissions de gaz à effet de serre en 2050 par rapport à 1990, estime le glaciologue, rappelant que le secteur énergétique est "un levier majeur" dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Jean Jouzel est connu et respecté pour son importante contribution au sujet du réchauffement climatique, et notamment pour son rôle au sein du GIEC de l'ONU, dont il est expert depuis 1994 et vice-président depuis 2002.

    Un "Comité des sages" qui ne respire pas vraiment la "rupture" écologique

    Nobel de la paix 2007 avec  Al Gore et les autres scientifiques membres du GIEC, Jean Jouzel a été aussi responsable du groupe climat du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) qui dépend du Commissariat à l'énergie atomique. Si le climatologue n'est pas un pro-nucléaire déclaré, cette proximité avec l'atome titille-t-elle aussi  les environnementalistes ? En tout cas, il y a fort à parier que la présence de Michel Rollier,  "Monsieur Auto" en France, ne les rassurera pas vraiment sur la réalité des ambitions gouvernementales en faveur de la transition écologique de la société, qui intégère la transition énergétique et le débat censé la préparer. L'image donnée par les CV des membres de ce Comité est plutôt celle d'un "entre-soi" à la moyenne d'âge vieillissante : celui des représentant des grandes filières industrielles françaises classiques, construites depuis des décennies par les grands corps de l'Etat franais sur l'idée que la croissance économique repose, entre autres, sur une consommation illimitée de l'énergie. Et pas vraiment sur un développement durable, économe des ressources et respectueux du biotope humain : la planète.

    Alors, qui participe en finalité au débat ?

    Selon la feuille de route du gouvernement, l’instance qui va débattre, appelée commission nationale du débat ou Parlement, devrait s’appuyer sur un comité d’experts scientifiques et un comité citoyen dont les membres ne sont pas connus aujourd’hui. Cette commission doit représenter équitablement six collèges participants : les Etats, les ONG, les entreprises, les syndicats, les élus locaux et les parlementaires : sans Les Amis de la Terre et Greenpeace, on l'aura compris.

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réductionEt de quoi va-t-on y parler ?

    Autre motif de reproche de la part des ONG : pour Greenpeace, "Rien n’est prévu, rien n’est calé". A la FNE, on reconnaît avoir peu d’indications sur le déroulé du débat mais on espère qu’il permettra d’" engager un tournant vers la sobriété". L’épineuse question du gaz de schiste a en tout cas d’ores et déjà été traitée en amont. Idem pour le projet de tarification progressive de l’énergie, la fermeture de la centrale de Fessenheim ou encore les tarifs de rachat des énergies renouvelables, comme le dénonce Arnaud Gossement, avocat spécialiste en droit de l’environnement et chroniqueur pour Terra eco.

    Le nucléaire, encore et toujours ?

    L'un des arguments-massue des pro-nucléaires en faveur du développement de l'atome est qu'il permet de lutter contre le réchauffement climatique, en produisant une énergie peu émettrice en gaz à effet de serre et écologiquement propre. Ce que contestent radicalement les écologistes anti-nucléaires, aux arguments renforcés par la catastrophe de Fukushima et partisans avant tout de l'efficacité énergétique et du développement des énergies renouvelables. Alors, nucléaire encore et toujours ? Ou pas ? La question sera bien sûr au coeur du débat sur la transition énergétique. De même que celle de la mobilité et des transports. Si réel "débat" il finit par y avoir.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le Comité de pilotage : il aura pour tâche d'animer les débats entre les différents collèges: patronat, syndicats, associations, Etat, collectivités locales et parlementaires. Selon la "feuille de route" établie en septembre après la conférence environnementale, il s'appuiera sur un comité d'experts scientifiques (chargés de donner un avis sur les documents débattus) et un "comité citoyen".
    • Le Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (CEA-CNRS-université de Versailles Saint-Quentin) : cliquer ICI