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Vie quotidienne - Page 202

  • Mobilité. Entre 623 et 934 euros par foyer et par an : c'est le coût salé des bouchons en France

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    Bordeaux, 18 septembre 2012 :  les bouchons du matin sur la Rocace bordelaise Photo archives Sud Ouest / Thierry David

    Chaque année, les embouteillages coûteraient plus de 5,6 milliards d’euros à la France, dont 1,8 milliards d’euros sont dû aux seuls déplacements dans Paris : telle est la conclusion d'un rapport sur  «Les coûts économiques des embouteillages » réalisé par le Centre for Economics and Business Research (CEBR) à partir des données d’INRIX, une plateforme internationale d’ « intelligence trafic », qui s'est intéressée également au cas du Royaume-Uni est de l'Allemagne.

    623 euros par foyer en région, 934 euros à Paris

    Le coût global calculé par l'INRIX représente en moyenne 623 euros pour chaque foyer se déplaçant en voiture, et environ 934 euros pour les foyers parisiens. En effet, 40% des embouteillages ont lieu dans la capitale, où un parisien passe en moyenne deux semaines ouvrées par an...

    Une méthode de calcul incluant les coûts directs des embouteillages...

    Le coût global des embouteillages a été calculé par addition des coûts directs, soit le carburant dépensé et le temps perdu, et des coûts indirects. Coûts directs : il y a en France 7,8 millions d’automobilistes qui dépensent dans les embouteillages chacun 68 € de carburant (530 millions en cumul), le temps perdu dans ces mêmes embouteillages représente un coût global de 3.3 milliards d’euros, soit 421 € par conducteur.

    ... et indirects

    Le transport des biens de consommation représente 19% du trafic routier. Le surcoût lié aux embouteillages pèse 1.7 milliard d’euros qui revient à une contribution de 141 € par foyer. Les coûts indirects concernent les véhicules d’entreprises ou de transport des marchandises dans la mesure où les entreprises répercutent de 80 à 90% des coûts directs (carburant et temps d’un employé) sur les prix de leurs produits et services. Ces hausses de prix liées aux embouteillages s’élèvent à 1,7 milliards d’euros, soit 147 euros par foyer chaque année. 

    Fluidifier la circulation : une clé pour dynamiser l'économie

    coût financier,économique,pollution,ebouteillage,agglomération,trafic routier,inrix,rapport,chiffre rBryan Mistele, PDG d’INRIX, explique sur le site de Goodplanet que les "embouteillages ont un impact réel sur notre quotidien : ils influent non seulement notre temps de trajet pour se rendre à notre travail, le niveau d’essence consommé mais également sur le prix de la nourriture que nous achetons au supermarché. Alors que la France plonge petit à petit dans un climat d’austérité économique et bat des records de chômage, notre étude souligne l’importance de fluidifier et faciliter la circulation des personnes et des biens sur le réseau routier. Il s’agit là d’une clé pour dynamiser et stabiliser l’économe. "

    5,6 milliards, ou près de 36 milliards d'euros par an ?

    Ma Planète a sorti sa calculette. Le coût des embouteillagesa français calculé par l'INRIX n'inclut pas les coûts dérivés de la pollution dans les grandes villes, due aux émissions de gaz à effet de serre et aux particules fines. En France, elles sont pourtant responsables, selon l'OMS, de près de 42.000 décès prématurés par an, avec un impact sanitaire et environnemental estimé cette année à environ 30 milliards d'euros par an par le gouvernement.  En outre, le dépassement des seuils de pollution de l'air place la France en situation de contentieux européen, si bien que le pays est passible d'une amende de 100 millions d'euros dès 2016, si elle ne réduit pas d'ici là ses taux de pollution dans ses grandes villes. Des chiffres qui, si on les additionne, donnent le tournis : 36 milliards d'euros par an...

    Parvenir à réduire et à fluidifier la circulation automobile dans les zones urbaines tout en développant les transports alternatifs à la route pour les biens et les produits de consommation, voilà bien une double urgence accrue par le poids de la crise économique : l'enjeu écologique et sanitaire en la matière s'accompagne en effet d'un enjeu économique et social de taille pour le porte-monnaie de chaque Français.

    Cathy Lafon

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    • Les articles de Ma Planète sur la mobilité et la pollution de l'air : cliquer ICI
  • Fil vert. Transport: Arcachon (Gironde), trophée 2012 de la mobilité électrique

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    La communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon (Gironde) a été récompensée par les troisièmes Trophées Avere des Villes Électromobiles, décernés à l’occasion du 1erCongrès des Collectivités Électromobiles qui se tenait le 4 décembre dernier à La Rochelle (Charente-Maritime), en présence de plus de 400 experts, collectivités, élus et acteurs de la filière des véhicules électriques et hybrides.

    C'est la seule collectivité locale de la région à être distinguée cette année pour son engagement dans le développement de la mobilité électrique. 

    Remis par l’Avere-France, association nationale pour le développement de la mobilité électrique, ces Trophées récompensent chaque année des collectivités territoriales, petites villes, communautés de communes, grandes agglomérations ou communautés urbaines, qui œuvrent en faveur du développement de la mobilité électrique. Pour cette troisième édition, 77 candidatures ont été étudiées attentivement par le jury.

    Les 14 membres du jury ont pris en considération quatre critères :

    • les politiques et dispositifs d’incitation à l’acquisition ainsi qu’à l’utilisation d’un véhicule électrique : places dédiées aux véhicules électriques, bornes de recharge, dispositif de stationnement gratuit ou à tarif préférentiel etc. ;
    • le nombre de véhicules électriques utilisés dans les flottes des collectivités et pour les transports en commun ;
    • les initiatives, organisations ou projets favorisant la mobilité électrique, tels que les dispositifs d’autopartage ou des plateformes de livraison de marchandises ;
    • la communication et la sensibilisation du public : évènements, expositions ou conférences.

    Le jury a également pris en compte la réflexion globale des collectivités candidates pour la mobilité durable.

    C'est sur l'ensemble de ces critères que la communauté d'agglomération arcachonnaise a été distinguée, dans la catégorie des collectivités de 50.000 à 100.000 habitants, aux côtés de la ville de Valence (Drôme).

    Bravo Arcachon, ville électro-mobile !

    Cathy Lafon
     
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  • Qualité de l'air : alerte pic de pollution SIR particules en suspension dans l'agglomération bordelaise

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    Qualité de l'air, mardi 11 décembre 2012. L'indice de la qualité de l'air   sur l'agglo bordelaise est mauvais (9). Pour la troisième journée consécutive, Airaq déclenche une alerte PIC DE POLLUTION  - SIR (seuil d'information et de recommandation) particules en suspension.

    Les conditions météorologiques anticycloniques associées aux émissions polluantes ont favorisé l'accumulation progressive des concentrations en particules en suspension sur l'agglomération.

    La formation des particules en suspension

    Les particules se distinguent entre elles par leur taille. Celles dites "respirables" sont celles qui ont un diamètre aérodynamique moyen inférieur à 10 µm (particules en suspension notées PM10). Leur taille est suffisamment faible pour rentrer dans les poumons. Elles sont générées par les activités humaines telles que le chauffage domestique, le trafic automobile, l'agriculture ou encore les industries. 

    Les effets sur la santé des particules en suspension

    Les particules en suspension constituent des polluants relativement complexes de par leur granulométrie (elles pénètrent d’autant plus profondément dans l’appareil respiratoire que leur diamètre est faible), et de par leur composition chimique (elles peuvent contenir des produits toxiques, voire cancérigènes). 

    Airaq préconise un certain nombre de recommandations sanitaires et civiques concernant ce taux de pollution.  C'est aussi l'occasion de prendre les transports en commun plutôt que sa voiture.  En savoir plus : CLIQUER ICI

    Cathy Lafon 

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