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Pollution - Page 87

  • Initiative verte de l'été. Des véhicules autonomes à la demande expérimentés à Rouen, une première en Europe

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    Rouen est la première ville d'Europe à mettre en place un service à la demande de voitures autonomes. Photo AFP 

    voiture autonome,électrique,rouenTout l'été, Ma Planète vous fait découvrir les bonnes initiatives d'ici et d'ailleurs, ces petits (ou gros) coups de pouce qui améliorent le quotidien et embellissent la planète. Aujourd'hui,  le premier service de mobilité partagée et autonome à la demande sur routes ouvertes en Europe » sera expérimenté en  France, à Rouen. 

    En septembre 2018, Renault et l’opérateur de transports publics Transdev  devraient lancer à Rouen un service expérimental de véhicules autonomes circulant à la demande au milieu de la circulation, une première en Europe selon les deux groupes.  Présenté comme « le premier service de mobilité partagée et autonome à la demande sur routes ouvertes en Europe », le Rouen Normandy Autonomous Lab doit desservir tout un quartier depuis le terminus du tramway à Saint-Etienne-du-Rouvray, dans la banlieue rouennaise.

    Comment ça marche ? 

    Concrètement, les usagers pourront commander un véhicule depuis l’un des arrêts, grâce à une application baptisée Nestor, disponible sur leur smartphone. Ils seront transportés par quatre voitures autonomes Renault Zoé électriques, auxquels s’ajoutera ultérieurement une navette autonome i-Cristal codéveloppée par Transdev et le groupe alsacien Lohr. Les véhicules offrent trois places chacun, la présence d’un « safety driver » (un accompagnateur chargé de reprendre le véhicule en main en cas de problème) étant pour le moment obligatoire. 

    C'est prévu pour quand ?

    L’ouverture au public, à titre expérimental, de ce service intégré au réseau de transports en commun rouennais est espérée pour septembre sur une première boucle de 1,6 km, « sous réserve de l’obtention des autorisations nécessaires ». L’expérimentation doit s’étendre en décembre à deux autres circuits dans le quartier, et durer jusqu’en décembre 2019.

    Pour quel objectif ? 

    Le but est d’offrir un « système complet » de transport autonome, mêlé à la circulation –et non pas en circuit protégé comme dans la plupart des expérimentations menées jusqu’à présent–, avec une vitesse équivalente à celles des véhicules classiques.« L’automatisation est un facteur clef dans l’évolution de la mobilité de demain », a expliqué à l’AFP Thierry Mallet, le PDG de Transdev. Celle-ci doit selon lui être « plus personnalisée –avec plus de transport à la demande–, plus écologique –avec notamment des solutions zéro émission–, et plus connectée –avec des applications qui permettront en temps réel d’organiser son voyage et de le payer ».

    L’opération est dotée d’un budget de 11 millions d’euros. Elle est menée en partenariat avec la Métropole Rouen Normandie, la région Normandie, l’assureur Matmut et la Caisse des Dépôts (maison-mère de Transdev).

    Cathy Lafon avec l'AFP

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  • Initiative verte de l'été : à Madagascar, le manioc a déclaré la guerre au plastique

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    Ces tubercules de manioc peuvent devenir un sac biodégradable. Photo AFP

    voiture autonome,électrique,rouenTout l'été, Ma Planète vous fait découvrir les bonnes initiatives d'ici et d'ailleurs, ces petits (ou gros) coups de pouce qui améliorent le quotidien et embellissent la planète. Aujourd'hui, les emballages verts de Madagascar fabriqué à partir du manioc.

    Le plastique n'a vraiment rien de fantastique. C'est au contraire une source de pollution majeure pour la planète et notamment pour les océans, où atterrissent  chaque année, de 6,5 à 8 millions de tonnes de déchets plastiques, soit 206 kilos par seconde, avec un impact dramatique sur la faune marine et les récifs coralliens.  

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  • Initiative verte de l'été : en Inde, un mouvement citoyen pour sauver 16 500 arbres

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    Dans les rues de Delhi, l'une des villes les plus polluées au monde et qui doit faire face à des vagues de chaleur intense, comme ici, le 28 mai 2018. Photo AFP

    voiture autonome,électrique,rouenTout l'été, Ma Planète vous fait découvrir les bonnes initiatives d'ici et d'ailleurs, ces petits (ou gros) coups de pouce qui améliorent le quotidien et embellissent la planète. Aujourd'hui, des habitants de Delhi se mobilise pour sauver des arbres que la municipalité veut abattre.

    C'est une triste réalité bien connue de tous : en Inde, Delhi est l'une des villes les plus polluées au monde, où le mercure peut monter au-delà de 45°C. La ville envisage pourtant froidement d'abattre 16 500 arbres, pour construire des logements... et des routes. Une mesure qui suscite l'incompréhension de nombreux habitants de la capitale. En juin dernier, au terme d'un épisode de pollution particulièrement intense où la concentration en particules fines a atteint 25 fois la limite fixée par l'OMS, des citoyens et des associations de Delhi ont décidé de passer à l'action, en lançant une campagne sur Facebook, intitulée «Delhi Trees SOS»

    Le 18 juin 2018, ils ont également lancé une pétition en ligne,"Save Delhi's Trees", qui a déjà recueilli plus de 65 000 signatures sur Internet, et déposé un "litige d'intérêt public" devant la Haut Cour de Delhi.

    L’abattage a déjà commencé mais, devant cette mobilisation, le programme avait été stoppé jusqu'au 4 juillet, date d'une nouvelle audition des différentes parties. 

    Selon un rapport de l’Organisation des Nations unies, publié le 21 juin 2018,  la pollution de l’air a tué environ 4,2 millions de personnes au monde en 2016.

    Cathy Lafon

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