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Politique - Page 154

  • #JeSuisCharlie : nous sommes tous "Charlie"

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    Je suis "Charlie", vous êtes "Charlie", "Ma planète" est "Charlie", nous sommes tous "Charlie"...

    journalisme,attentat,terrorisme,islamique,charlie hebdoComment le croire ? Dans le prochain "Charlie Hebdo", il n'y aura pas de nouveaux dessins de Cabu (76 ans), Charb (47 ans), Wolinski (80 ans) ou Tignous (57 ans), pour nous amuser, nous faire rire et réfléchir. Sidérant. Il n'y aura pas non plus d'éditorial de Bernard Maris (68 ans, photo ci-contre), le tendre journaliste économiste écolo à l'accent toulousain qui nous réconciliait aussi le vendredi matin sur France Inter avec l'économie, dans son face à face rituel avec le journaliste libéral des Echos, Dominique Seux. Qui, après Bernard, défendra, avec bienveillance et tolérance, les hommes et la Terre ?

    Mercredi 7 janvier 2015, la barbarie islamique, bête et méchante, a frappé la France en plein coeur en s'attaquant à  l'hebdomadaire satirique, massacrant 12 personnes dont deux policiers. A l'heure où les terroristes ont frappé, le thème de la conférence de rédaction à Charlie, c'était  justement la lutte contre le racisme. Une rédaction à l'humour chevillée au corps, acharnée à défendre la diversité, l'écologie et la liberté d'expression, partisane de l'amour, de la vie et des hommes, a été décimée. Ses valeurs journalistiques, éthiques et humaines demeurent, elles, plus que jamais vivantes.

    S'unir, résister, continuer

    Ce jeudi 8 janvier 2015 est une journée de deuil national. Une minute de silence sera respectée partout en France à midi. Dimanche, une grande marche silencieuse d'unité nationale autour des valeurs de la République et de la laïcité réunira partout en France des centaines de milliers de Français. Et mercredi prochain, Philippe Val, l'ancien directeur de la rédaction de "Charlie Hebdo", l'a assuré ce matin sur France Inter, l'hebdo sera dans les kiosques. Coûte que coûte. Ecrit et dessiné avec les larmes. Pour nous informer, nous faire rire et réfléchir, à travers nos larmes. Librement.


    Philippe Val : "C'est l'arme absolue, le rire... par franceinter

    Le 7 janvier 2015, c'est le "11 septembre" de la France, pays des Lumières, de la liberté, de l'égalité et de la fraternité. Nos drapeaux sont en berne. J'ai, Ma planète a, nous avons tous le coeur en berne.

    Cathy Lafon

  • Croissance verte: "Triman", un nouveau logo pour les produits recyclables

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    Le nouveau logo "Triman",  destiné à inciter au recyclage, est déjà présent sur certaines bouteilles et canettes d'Orangina et de Schweppes.

    L'avez-vous vu ? Les produits de consommation recyclables ont un nouveau logo depuis le 1er janvier : un bonhomme tendant la main vers trois flèches. Bienvenue au "Triman" ! La mise en place de ce logo, né du Grenelle de l'Environnement, était initialement prévue dès 2012. Mais elle s'est heurtée à une forte opposition, notamment des industriels, qui ont invoqué son coût et le fait que, selon eux, il allait encore complexifier la signalétique du tri.
     
    Quels produits sont concernés ?
     
    recyclage,logo,industrie,produitLe pictogramme doit figurer sur tous les produits mis sur le marché, pouvant faire l'objet d'un recyclage de manière effective, afin d'informer le consommateur par une signalétique commune que ceux-ci relèvent d'une consigne de tri. A défaut, il peut figurer sur l'emballage, la notice ou tout autre support y compris dématérialisé", c'est-à-dire sur un site internet, ajoute le texte.  En revanche, certains produits recyclables - piles, accumulateurs usagés, déchets d'équipements électriques et électroniques, déchets ménagers des produits chimiques- ne sont pas concernés par le "Triman", pas plus que le verre.
     
    La satisfaction de l'Ademe

    La mise en oeuvre d'une signalétique commune doit "permettre une importante simplification du geste de tri du citoyen et contribuer à l'augmentation des performances des collectes séparées et du recyclage", souligne le décret. "On est content. L'intérêt du Triman est de valoriser les produits et emballages recyclables et qui sont effectivement recyclés", se réjouit-on à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). "L'ambition à terme" est que ce nouveau logo "devienne un des critères de choix des consommateurs dans leurs actes d'achat et donc un facteur de différenciation pour les entreprises", ajoute-t-elle.

    Recyclage : objectif 60% en 2025

    Le "Triman" est déjà présent sur quelques emballages dont des bouteilles et canettes d'Orangina et de Schweppes. Les pouvoirs publics espèrent qu'il poussera les industriels à investir dans des produits plus écologiques. Actuellement, 42% des emballages et papiers collectés par le service public de la gestion des déchets sont recyclés, selon l'Ademe. L'objectif est d'arriver à 60 % en 2025 selon le projet de loi de transition énergétique pour la croissance verte.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma planète sur le recyclage des déchets : cliquer ICI
    • Le décret d'application du logo "Triman" : cliquer ICI
  • Télévision. "Arctique, la conquête glaciale" : le documentaire choc d'ARTE à ne pas rater

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    Le terminal russe « Varandey » est le terminal de pétrole le plus au nord du monde. Photo ARTE

    A l'heure du réchauffement climatique, l'Arctique, ce sanctuaire naturel depuis toujours protégé par un climat extrême, attise désormais les convoitises territoriales du secteur de l'énergie et des États. En diffusant ce soir "Arctique, la conquête glaciale", un documentaire choc de Tania Rakhmanova, Arte révèle les dessous effrayants d'une course au profit qui menace de risques environnementaux majeurs le pôle Nord, l'une des dernières régions encore épargnées de la planète.

    Enormes risques écologiques en vue

    La fonte accélérée des glaces et la raréfaction des ressources énergétiques ouvrent dans l'Arctique des horizons nouveaux pour les grandes compagnies pétrolières. Ce qui accroît d'autant les énormes risques écologiques qui pèsent sur la région : l'impact d'une marée noire serait, par exemple, incomparablement plus grave dans ce climat extrême que dans tout autre coin du globe. Même si le climat se réchauffe, le pôle Nord, ce n'est pas encore la Floride...

    Plate-forme pétrolière à la dérive et nucléaire sur permafrost en train de fondre

    réchauffement cimatique,arctique,risque écologique,banquise,fonte,glaces,pétrole,réserve,hydrocarbure,russie,arte,documentaire,télévisionPoutine, le dirigeant russe, a dégainé le premier en déclarant, en 2007, son intérêt pour un potentiel pétrolifère estimé à 90 milliards de barils exploitables dans un avenir proche. À sa suite, les autres pays riverains - États-Unis, Groenland, Norvège, etc. - ont réclamé leur part du gâteau glacé, quitte à se disputer le tracé des frontières. D'autres, comme la Chine et la Corée du Sud, espèrent bien prendre part à la course. Quant aux grandes compagnies d'hydrocarbures, elles initient leurs projets de forage en l'absence de toute loi internationale… Mais déjà, plusieurs signes alarment les défenseurs de la nature, à l'instar de Greenpeace : une première plate-forme s'est mise à dériver, tandis que la direction d'une centrale nucléaire russe, construite sur du permafrost en train de fondre, a observé un black-out informatif total.

    Scénarios catastrophes

    Comment pourrait-on iréchauffement cimatique,arctique,risque écologique,banquise,fonte,glaces,pétrole,réserve,hydrocarbure,russie,arte,documentaire,télévisionmaginer un risque zéro dans des régions aux conditions climatiques aussi extrêmes ? Si le documentaire de Tania Rakhmanova envisage un certain nombre de scénarios catastrophes, c'est qu'il rend compte avec précision de tous les paramètres qui augurent d'un avenir menaçant pour l'Arctique. Enjeux industriels colossaux, personnel politique dépassé ou attiré par la promesse des retombées financières, sécurité écologique non garantie par les compagnies pétrolières : l'éventail des risques est large. "Arctique, la conquête glaciale" dresse la cartographie contrastée d'une région qui, première victime écologique du changement climatique, est aussi promise à devenir le réceptacle de toutes les dérégulations contemporaine : trop de superpuissances, qu'elles soient industrielles ou politiques, sont encore prêtes à jouer avec le feu pour s'offrir de nouveaux débouchés.

    Tourné en Alaska, en Russie, en Norvège ou au Groenland, servi par de nombreux témoignages et variant ses angles d'approche, le film tire le signal d'alarme : la leçon des grands cataclysmes industriels passés n'a sans doute pas été retenue.. Pour être désespérant, le constat, hélas, n'étonnera personne.

    Cathy Lafon

    A VOIR

    • ARCTIQUE, LA CONQUÊTE GLACIALE, documentaire de Tania Rakhmanova, mardi 6 janvier 20h50 (84 min). Rediffusion vendredi 9 janvier à 8h55 et lundi 26 janvier à 8h55.

    LIRE AUSSI
    • Les articles de Ma planète sur la fonte des glaces : cliquer ICI
    • Les articles de Ma planète sur le réchauffement climatique : cliquer ICI