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ONG - Page 75

  • Planète vidéo. Un guide aquitain contre le gaspillage alimentaire, en ligne sur internet

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    Photo DR Ministère Agriculture

    Le 16 octobre, la France organisait sa première Journée nationale contre le gaspillage alimentaire. Un judicieux contrepoint à la Journée mondiale de l'alimentation, voulu par le gouvernement et le ministère de l'Agriculture.

    Diviser par deux le gaspillage alimentaire

    Chaque année, les Français jettent plus de sept millions de tonnes de déchets alimentaires, soit 20 kilos d'aliments par personne, dont 7 kilos encore emballés. A l'échelle mondiale, 1,3 milliards de tonnes de produits alimentaires sont gaspillées, soit un tiers de la production totale. Un vaste gâchis et un scandale humanitaire : 870 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. C'est dans ce contexte que s'est déroulée mercredi 16 octobre la première Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire, l'une des onze mesures phare du plan "anti-gaspi" lancé par le gouvernement en juin pour diviser par deux le gaspillage alimentaire d'ici à 2025.

    Un guide de réduction du gaspillage alimentaire en Aquitaine

    En Aquitaine, le  Centre Ressource d'Ecologie Pédagogique d'AQuitaine (CREPAQ) est en pointe sur le sujet. L'association écolo qui se définit comme  "humani-terre" et se fixe pour objectif de promouvoir et de contribuer à la transition écologique en Aquitaine, a conçu une vidéo pédagogique et percutante : "Le gaspillage ne fait plus recette : guide de réduction du gaspillage alimentaire".

    Une vidéo à regarder d'urgence et à partager sans hésiter : la lutte contre le gaspillage, c'est tous les jours de l'année !

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

  • Les ondes électromagnétiques sont-elles nuisibles pour la santé ? Oui... et non, répond l'Anses

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    L'exposition aux ondes électromagnétiques n'a pas « d'effet avéré » sur la santé, indique l'Anses, qui recommande cependant de limiter l'exposition aux ondes, notamment pour les enfants. Photo AFP

    Téléphone mobile, 4 G, micro-ondes, plaques à induction, wifi dans les écoles et les lieux publics... Nous vivons dans un véritable bain d'ondes. Quel impact sur notre santé ? Durant deux ans, l'Agence nationale sanitaire (Anses) a planché sur la question avec un groupe de 16 experts, avant de rendre son avis le 15 octobre.

    Nocives, les ondes ? Oui... et non

    Oui, l'exposition aux ondes électromagnétiques peut provoquer des modifications biologiques sur le corps. Et non, les données scientifiques disponibles ne montrent pas d'"effet avéré" sur la santé. Et si l'Anses ne juge pas nécessaire de modifier la réglementation qui fixe des seuils limites, elle recommande néanmoins de limiter l'exposition aux ondes, en particulier celles des téléphones mobiles, surtout pour les enfants et les utilisateurs intensifs...  Le point sur une réponse quelque peu alambiquée.

    antennes relais ondes afp.JPG1. La question de la nocivité des ondes électromagnétiques

    Les ondes électromagnétiques sont générées, à des degrés divers, par de nombreux appareils (radios, micro-ondes, téléphones sans fil et portables, systèmes Wifi ou Wimax, radars, télécommandes, micros sans fil, etc.) et par les antennes-relais. En 2009, lors de son dernier avis, l'Anses avait acté l'absence de preuves sur la nocivité des radiofréquences, tout en recommandant déjà la réduction des expositions dès que c'est possible, principalement pour l'usage des téléphones portables, la source d'exposition la plus élevée.

    2. "Peut-être cancérogènes"

    En mai 2011, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) classe les champs électromagnétiques radiofréquences (de 9 à 300 GHz) comme "peut-être cancérogènes". Au vu des interrogations persistantes sur de possibles impacts sanitaires des ondes, l'Anses décide à son tour en 2011 l'instauration d'un dispositif pérenne sur le sujet avec la mise en place du groupe d'experts "radiofréquences et santé" ainsi qu'une instance de dialogue réunissant associations, industriels, syndicats et scientifiques. Un document ministériel de mars 2013, rappelle la position des experts: "une exposition aiguë de forte intensité aux champs électromagnétiques peut provoquer des effets thermiques", soit une augmentation de la température des tissus humains. Et précise par ailleurs que "des interrogations subsistent sur les effets à long terme pour les utilisateurs intensifs de téléphones mobiles".

    stop antennes.jpg3. Des antennes plus petites pour limiter les risques

    Pour empêcher ces effets, des valeurs limites d'exposition ont été élaborées, notamment pour les antennes-relais. Fixées entre 41 volts par mètre (V/m) et 61 V/m (en fonction des technologies), elles sont dans les faits largement en dessous de ces valeurs : en 2010 et 2011, sur 90% du territoire français, les émissions des antennes étaient inférieures à 0,7 V/m. Inquiètes, les associations, comme le Collectif Stop antennes, qui suspectent d'autres effets sur la santé, militent pour une réduction de l'exposition aux ondes de la population et demandent l'abaissement de ce seuil à 0,6V/m. Pour ce faire, il faudrait des antennes plus petites et multiplier leur nombre au moins par trois, a estimé en septembre le Comité d'expérimentation sur les ondes (Copic). Des investissements nécessaires, pour l'eurodéputée écologiste  Catherine Grèze, qui précise qu'"ils ne seraient importants que dans quelques zones ciblées".

    4. Des effets biologiques confirmés

    Avec le déploiement de la technologie 4G sur le territoire français qui va permettre d'avoir sur un smartphone ou une tablette mobile un débit internet équivalent à celui d'une ligne fixe, et l'utilisation grandissante des supports sans fil, les interrogations sur les effets sanitaires des ondes (cancer, fertilité, etc.) vont en augmentant. Autant dire que l'avis de l'Anses était très attendu. L'agence confirme  les effet biologiques d'une exposition aux ondes, qui sont des "changements d'ordre biochimique, physiologique ou comportemental sont induits dans une cellule, un tissu, ou un organisme en réponse à une stimulation extérieure".

    mobiles.jpg5.Sans preuve de lien de causalité avec un effet sanitaire ?

    Si un effet biologique est bien une modification de l'organisme, cette dernière n'est pas toujours synonyme de pathologie. "La dilatation ou la rétractation de la pupille en fonction de l'éclairage ou le changement de la couleur de la peau exposée au soleil sont des exemples d'effets biologiques", explique Dominique Gombert, directeur de l'évaluation des risques à l'Anses. En précisant qu'un effet sanitaire "n'intervient que lorsque les effets biologiques dépassent les limites d'adaptation du système biologique". Or, l'Anses indique ne pas avoir pu "établir un lien de causalité entre les effets biologiques décrits sur l'homme ou l'animal et d'éventuels effets sanitaires". Pourtant, certaines études mettent bien en évidence des effets avérés sur la santé : sommeil, trouble cognitifs, fertilité mâle. D'autres publications, reconnaît aussi l'Anses, évoquent une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale sur long terme, pour des usagers intensifs de téléphones portables.

    ondes mesures.jpg6. Limiter l'exposition aux ondes et recommandations

    L'Anses conclut qu'il n'est pas nécessaire de modifier la réglementation qui fixe des seuils limites mais recommande néanmoins de limiter l'exposition aux ondes. En particulier celles des téléphones mobiles, surtout pour les enfants et les utilisateurs intensifs, qui passent chaque jour plus d'une quarantaine de minutes au téléphone. Pour limiter les risques encore non avérés, l'agence fait de multiples recommandation: utiliser un kit mains libres, privilégier des téléphones émettant moins d'énergie (débit d'absorption spécifique), réduire l'exposition des enfants, mieux mesurer l'exposition actuelle de la population, réaliser des études préalables avant l'installation de nouvelles infrastructures, étendre la limitation de l'exposition à d'autres appareils (tablettes, veille-bébé, téléphones sans fil dans les maisons, etc.)...

    7.La déception des associations et des écologistes

    Ce qu'il y a de sûr, c'est que pour le Collectif des Electrosensibles de France et l'association Priartem, le compte n'y est pas. Les représentants des personnes victimes des ondes demandent que leur problématique soit reconnue et traitée comme une "question de santé publique en émergence". Ils proposent par ailleurs la création de zones blanches non couvertes par les réseaux sans fil pour les protéger. Leurs symptômes sont divers et bien réels : vertiges, maux de tête, troubles de la mémoire, de la concentration, du sommeil, picotements, brûlures… Ils avaient le sentiment d'avoir enfin été entendus en juin dernier par le ministère de la Santé.  Or, l'Anses fait l'impasse sur l'électro-hypersensibilité et renvoie la question à une nouvelle expertise qui va démarrer cette année.  Ce qui fait dire à certains que ce rapport est "honteux". De son côté, Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des Toits, "déçu" du rapport de l'Anses, regrette que le principe de précaution ne soit pas appliqué et que ce rapport paraisse "plus politique que scientifique".

    belpomme65.jpgLe cancérologue Dominique Belpomme, très virulent, ne partage pas du tout les conclusions du rapport de l'Anses. Selon lui, une utilisation prolongée du téléphone portable aggrave les risques d'Alzheimer et de cancer du cerveau. Et il le fait savoir vertement : pour lui, le rapport de l'Anses ne vaut rien...

    Et le ministre de l'Ecologie, que dit-il ? Plutôt sibyllin, Philippe Martin déclare lui, avoir l'intention de travailler sur "les points atypiques", qui dépassent l'exposition moyenne, tout en restant "dans les limites réglementaires". Ah, bon...

     Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • "Radiofréquences et santé", mise à jour de l’expertise. Avis de l’Anses, rapport d’expertise collective, 14 octobre 2013 : cliquer ICI
    • Les ondes électromagnétiques, c'est quoi ? Cliquer ICI
    • Le site des électrosensibles en France : cliquer ICI
    • PRIARTéM (Association pour une Réglementation des Implantations d'Antennes Relais): cliquer ICI
    • Le site de la Coordination nationale des collectifs "Stop Antennes" : cliquer ICI 
    • Le site de la CRIIREM : cliquer ICI
    • Le site de Robin des Toits : cliquer ICI
    • Le rapport 2011 de l'OMS : cliquer ICI

    LIRE AUSSI

  • Education : Recy-Lum, un défi solidaire pour inciter au recyclage des lampes

    defi recylum.jpg

    Permettre à des enfants de pays en développement d'avoir accès à l'électricité, c'est l'enjeu du Défi Recy-Lum Photo DR

    Le Défi Recy-Lum 2013, opération solidaire basée sur le recyclage des lampes, est un projet pédagogique qui s'adresse à toutes les écoles primaires de France.

    " Recycler la lumière ! "

    Il a été lancé par Récylum (l'éco-organisme en charge de la collecte et du recyclages des lampes usagées), et  Électriciens sans frontières, une ONG de solidarité internationale qui oeuvre pour donner accès à l’électricité aux populations défavorisées.  Deux organisations à but non lucratif qui ont une vision commune : le respect de la planète et le partage des ressources pour un monde plus équitable.

    Le recyclage des lampes, un enjeu qui mérite d'être davantage connu

    recy lum logo.jpg En 2012, 62% des Français affirmaient recycler leurs lampes. Selon Recy-lum, le nombre de lampes usagées collectées et recyclées est en augmentation. Toujours en 2012, l'Aquitaine en comptait 480 pour 1.000 habitants, Midi-Pyrénées 471 et Poitou-Charentes 568. Mais, il y a encore des progrès à faire : le sud de notre région est en dessous de la moyenne nationale (486 pour 1.000 habitants). Si les enjeux du tri et du recyclage du papier et du verre sont bien connus de nos chères têtes blondes, brunes et rousses, celui du recyclage des lampes l'est moins. Et pourtant, pour le développement durable et les économies des ressources naturelles liées aux consommations de l'énergie, il est tout aussi important.

    Une action pédagogique et solidaire

    Voilà pourquoi Récylum et Electriciens sans frontières ont décidé de mettre en en commun leur savoir faire et leurs ressources pour proposer une action pédagogique et solidaire aux enfants des écoles de  l’hexagone : le « Défi Recy-Lum ». Sensibilisés aux enjeux du recyclage des lampes à économie d’énergie, grâce à leurs enseignants, les élèves deviennent aussi de vrais acteurs de solidarité énergétique: l'objectif du Défi est de parvenir à électrifier quatre écoles dans des  pays en développement. Car de même que pour l'eau ou l'école, tout le monde n'a pas accès à l'électricité...

    recylum.jpg

    Recycler ici...
    Les enfants auront pour mission de sensibiliser leur entourage et leur quartier à l’importance du recyclage des lampes pour préserver les ressources naturelles, en proposant de rapporter les lampes usagées en magasin.

    Pour éclairer là-bas ! 
    Les 10 actions d’information menées par toutes les classes participantes permettront à l’association Electriciens sans frontières d’apporter la lumière dans 4 écoles en Haïti, au Pérou, au Burkina Faso et au Népal, grâce au soutien de Récylum, l’éco-organisme qui « recycle la lumière ».

    24 classes de la région déjà inscrites

    Pour participer au Défi, les enseignants inscrivent leur classe en ligne sur le site internet. Une partie du matériel pédagogique leur est livré automatiquement et des supports complémentaires sont à télécharger sur le site. Pour que les 4 écoles des pays en développement soient équipées en électricité, 1 000 classes sont nécessaires.  A ce jour, près de 800 classes sont inscrites, dont 24 dans la région: 15 en Aquitaine, 1 dans le Gers, 4 en Charente et 4 en Charente-Maritime. Bravo à elles, mais la région doit pouvoir faire mieux!

    Les inscriptions sont ouvertes jusqu'à la mi-octobre  2013. Enseignants : à vos souris !

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le site internet du défi Recy-Lum: cliquer ICI
    • le site internet de  Électriciens sans frontières : cliquer ICI
    • L'espace enseignant de Recy-Lum : cliquer ICI
    • La liste des classes participantes dans le Sud-Ouest  :

    >Aquitaine :  Dordogne : Ecole élémentaire Le Bourg à Lacropte et Ecole élémentaire Saint Médard de Mussidan à Saint Médard de Mussidan. Gironde : Ecole élémentaire Anatole France À Bordeaux, Ecole élémentaire de Peujard à Peujard,Ecole élémentaire Le Bourg à Birac,Ecole Sainte Marie à Gujan Mestras, Ecole du Centre à Libourne,, Ecole élémentaire Charruauds à Libourne.  Landes : Ecole primaire Le Bourg à Laglorieuse, Ecole des Pins à Dax, Ecole primaire publique de Tercis-lès-Bains. Pyrénées-Atlantiques : Ecole Sainte Ursule à Pau, Ecole Notre Dame à Pau, Ecole élémentaire les arènes à Bayonne, Ecole de Lourdios à Lourdios-Ichère.

    >Midi-Pyrénées : Gers : Ecole Notre Dame de Cahuzac à Gimont.

    >Poitou-Charentes : Charente : Ecole primaire de Saint-Projet à Saint-Projet, Ecole primaire Le mas du bourg à Malaville, Ecole privée Enfant-Jésus à Villefagnan, Ecole Raoul Dupuy à Ambleville. Charente-Maritime: Ecole le Prieuré à La Rochelle, Ecole primaire de Mons, Ecole primaire Plaisance à Tonnay-Charente, Ecole Jeanne d'Arc à Saint Pierre d'Oléron.