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Internet - Page 21

  • Mon été en mode écolo. Cette année, je deviens une vraie vigie de la nature, avec le Muséum national d'histoire naturelle

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    Cet été, on peut observer et photographier les insectes pollinisateurs comme les abeilles pour « Spipoll », l'un des programmes d'observation proposé par le Muséum national d'histoire naturelle. Photo archives Sud Ouest.

    C'est l'été ! Les plantes se parent de leurs plus belles fleurs et c’est l’effervescence chez les insectes qui les pollinisent. Pendant les nuits, longues et chaudes, les insectes volent autour des lumières... C’est le moment pour prendre le temps de s'arrêter et d'observer la nature, tout en contribuant bénévolement à faire progresser la science. Comment faire ? C'est simple : il suffit de participer à l'un des observatoires de la biodiversité, Vigie-Nature, organisés par le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN).

    insectes ciel étoilé.jpgDes insectes aux algues et aux bigorneaux, en passant par les étoiles et les rues de la cité, dans chaque lieu de vacances (ville, campagne, plage, montagne...) et dans toutes les régions de France,  il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges!  De 7 à 77 ans (et au-delà), chacun peut choisir entre les quatre grandes animations proposées par le MNHN.

    1.Profiter d’une nuit à la belle étoile en compagnie des phalènes, sphinx et noctuelles et participer à l’enquête « Insectes et ciel étoilé », qui propose d'admirer les insectes nocturnes de l'été et les étoiles nichées au creux des constellations... Pour accéder à l'enquête menée par le Muséum national d’Histoire naturelle, Noé Conservation et l’Association Française d'Astronomie (AFA), cliquer ICI : insectesetcieletoile.fr

    Fucus-spirale.jpg2.Rechercher des algues brunes et des bigorneaux en bord de mer avec l’observatoire « BioLit ». A travers vos balades ou vos plongées, vous raconterez la biodiversité des trésors biologiques du bord de mer de votre littoral, avec votre appareil photo ou votre smartphone. Cette année, "BioLit" vous invite à découvrir sur les côtes rocheuses, à cet endroit où la mer monte et se retire, les algues brunes et leurs habitants... Ce monde extraordinaire qui subit bien des pressions est-il en danger ? A vous de le découvrir... En cliquant ICI : http://www.biolit.fr/algues-brunes-et-bigorneaux

    sauvage de ma rue.jpeg3.Relever et identifier les plantes sauvages présentes sur les trottoirs avec « Sauvages de ma rue ». 7.000 rues inventoriées et plus de 800 espèces de plantes détectées, c’est le joli score obtenu par les participants à l’observatoire de la flore sauvage urbaine « Sauvages de ma rue » en 2013. Record à battre absolument cette année ! Pour en savoir plus, consulter la lettre d’information Sauvages de ma rue éditée par Tela Botanica sur la base des travaux de recherche du Muséum : bit.ly/LettreSauvagesMai2014. Et cliquer ICI : sauvagesdemarue.fr

    spipoll.jpg4.Observer et photographier les insectes pollinisateurs pour « Spipoll »… Après seulement trois étés d’existence, les participants au Spipoll (Suivi photographique des insectes pollinisateurs) ont tiré le portrait de plus de 300.000 insectes et araignées. Le défi pour la fin de l’été 2014 : parvenir à photographier un demi-million de petites bêtes ! Pour y parvenir, l’outil d’identification en ligne a fait peau neuve. Intuitif et ergonomique, pour l’adopter c’est par ici : bit.ly/Clef_Spipoll. Et pour découvrir les conseils d’une débutante au Spipoll sur le blog Vigie-Nature, c’est par là : bit.ly/BlogVN_Spipoll.

    Cet été, la nature est vraiment partout : partez à la découverte de ses merveilles...

    Cathy Lafon

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  • C'est reparti pour le Tour de France de la biodiversité !

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    Le deuxième Tour de France de la biodiversité s'élance ce samedi en Grande-Bretagne. A vos télés ! DR

    tour de france,biodiversitéAprès le succès de la première édition du « tour de France de la Biodiversité », le Tour de France, France Télévisions et le Muséum national d’Histoire naturelle s’associent de nouveau en 2014 pour sensibiliser les téléspectateurs à la richesse de leur patrimoine naturel. Avec l'ancien champion cycliste  Bernard Hinault comme ambassadeur (photo ci-contre).

    Comment ça marche ?

    Côté télé, pas d'effort particulier à accomplir pour les amateurs du Tour. Tous les jours, à la prise d’antenne de chaque étape sur France 2 ou France 3, un spot ludique et informatif présentera une espèce animale ou végétale de la région traversée par les cyclistes. Une formule simple pour donner des clés au public pour mieux comprendre la nature afin de mieux la protéger.

    Un ambassadeur : Bernard Hinault, le « Blaireau » du peloton

    tour de france,biodiversitéSolidaire de cette initiative, Bernard Hinault, surnommé "le Blaireau", quintuple vainqueur du Tour de France signera aux côtés de Thomas Grenon, directeur général du Muséum, de Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, et de Daniel Bilalian, directeur général adjoint de France Télévisions en charge des sports, une « charte de bonne conduite » qui sera proposée aux spectateurs du Tour (photo ci-contre). Il deviendra ainsi l’ambassadeur du tour de France de la Biodiversité en aidant le Muséum à rappeler les principes promus par la charte et à sensibiliser le public sur la fragilité d’un patrimoine naturel français unique.

     La charte : 10 actions citoyennes en faveur de la nature

    En parallèle des spots télévisés, le tour de France de la Biodiversité invite en effet aussi le public, présent sur les bords des routes, à participer à l’initiative en s’engageant à respecter 10 actions simples qui contribueront à minimiser la dégradation de leur environnement…. On imagine en effet les innombrables conséquences involontaires sur l’environnement de milliers de personnes qui piétinent les bas côtés des routes, en montagne comme en plaine.

    tour de france,biodiversité21 spots

    Un spot de 1’30 sera diffusé chaque jour d’étape sur France 2 ou France 3 au début de la retransmission de chaque étape. Ces films, à la fois instructifs et ludiques permettront aux téléspectateurs de découvrir avec quelques anecdotes étonnantes en prime, la diversité de ce patrimoine insoupçonné « en bas de chez eux ». En clin d’œil au surnom de Bernard Hinault, le Muséum consacre d’ailleurs son premier spot, diffusé le 5 juillet, au blaireau, animal considéré comme un véritable bâtisseur mais aussi, selon les pays, symbole de sagesse, de noblesse ou de courage.

    tour de france,biodiversitéOn découvrira aussi les « écureuilloducs », ces passerelles installées au-dessus des routes en Grande-Bretagne, destinées à protéger l’écureuil roux, menacé par l’urbanisation, lors de la deuxième étape du Tour, York-Sheffield, en Angleterre. Dans la région, lors de la 18ème étape,  Pau-Hautacam - on découvrira la Soldanelle des Alpes (Soldanella alpina), jolie fleur de montagne,lors de la 19ème, Maubourguet Pays Du Val D’Adour- Bergeracl'Orchis de mai (Dactylorhiza majalis), une plante de la famille des orchidées. Enfin, en Dordogne, 20ème étape du Tour, de Bergerac à Périgueux,  on fera connaissance avec le Campagnol des champs (Microtus arvalis)...

    Cathy Lafon

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  • PlantNet : le "shazam" des plantes

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    Avec PlantNet, on "shazame" les plantes. DR

    Comment reconnaître les plantes quand on se balade dans la forêt, en bord de mer, à la campagne, à la ville et dans le jardin du voisin ? Avec le retour des beaux jours, rien de plus agaçant que de sécher devant de jolies feuilles ou de ravissantes pétales inconnues, ou connues mais oubliées.

    "Shazamer" les plantes

    Difficile de se promener avec son encyclopédie botanique dans la poche ou le sac à main... La technologie vient une fois de plus au secours des écolo-geeks. Avec un smartphone, c'est désormais possible : grâce à l'appli PlantNet (ou Pl@ntNet) on peut "shazamer " des fleurs et des plantes de toutes sortes, comme on le fait pour les chansons et les musiques dont on a oublié, quelle poisse, le nom.

    Oui mais, les plantes ne chantent pas !

    Ca, ce n'est pas tout-à-fait vrai. Mais c'est une autre histoire. Concernant l'identification des plantes, PlantNet, l'application disponible pour les téléphones Android et les IPhone est un outil d'aide à l'identification qui fonctionne en effet à partir de l'image, et non du son.

    plantes,application,smartphones,shazam,images,numériquePlus de 800 plantes

    Présentée au Salon de l'Agriculture de 2013, cette application est la version smartphone du célèbre Pl@nt-Net-Identify, site internet regroupant plusieurs milliers de photos d'espèces florales de France métropolitaine et d'outre-mer. L'outi PlantNet est une application de collecte, d’annotation et de recherche d’images pour l’identification de plus de 800 espèces de plantes sauvages, de la flore française métropolitaine. Elle intègre un système d’identification automatique à partir de photos, en les comparant aux images d’une base de données botaniques. Un clic pour la photo, et hop !  Les résultats permettent de trouver facilement le nom botanique de la plante, si celle-ci est suffisamment illustrée dans la base de référence.

    L'appli PlantNet a été développée par les scientifiques d’un consortium impliquant le Ciradl’INRAl’Inrial’IRD, et le réseau Tela Botanica. Et elle est gratuite.

     Cathy Lafon