Planète vidéo. "Sous le dôme", le documentaire sur la pollution en Chine qui cartonne sur le web

"Sous le dôme", le documentaire de Chai Jing dénonce la pollution en Chine, fait un carton sur le web. Photo "Sous le dôme".
155 millions de spectateurs en deux jours, qui dit mieux ? Tel est le record battu par un documentaire vidéo incisif sur la pollution atmosphérique en Chine, qui a connu un succès fulgurant le week-end dernier sur internet : il a été visualisé par un Chinois sur neuf. "Sous le dôme", un film de 103 minutes -dont la réalisation rappelle "Une vérité qui dérange" de l'ancien vice-président américain Al Gore- a été mis en ligne samedi dernier et repris par des médias officiels.
La pollution, ennemi n°1 en Chine
Une audience de rêve pour tout réalisateur, mais il est vrai que ce documentaire, réalisé à titre privé par Chai Jing, ancienne présentatrice vedette de la télévision d'Etat CCTV, s'attaque avec talent au problème numéro 1 du quotidien de ses compatriotes : l'épais smog brunâtre qui embrume de façon endémique les métropoles chinoises et provoque de graves dégâts sanitaires.
Vibrant appel à dire "non" à la pollution
Avec une liberté de ton peu courante dans l'Empire du milieu, la journaliste détaille avec force pédagogie et entretiens percutants les causes et conséquences de la pollution atmosphérique et dénonce successivement la dépendance au charbon, l'envolée des automobiles, le laxisme des gouvernements locaux -réticents à fermer des aciéries sources d'emplois-, la non-application des lois environnementales et les amendes dérisoires pour les pollueurs. Il présente également des points de comparaison avec d'autres pays, interrogeant un élu de Londres et des officiels de Los Angeles pour examiner les politiques adoptées par ces deux métropoles, autrefois lourdement polluées. Le film se termine sur un vibrant appel -inhabituel dans un univers médiatique étroitement censuré - à "dire non" et à "se lever" pour changer la situation.
La Chine a déclaré la guerre à la pollution.
Alors que le smog délétère nourrit un mécontentement populaire croissant en Chine, plus gros pays émetteur de gaz à effet de serre avec les Etats-Unis, le Parti communiste au pouvoir a indiqué l'an dernier "déclarer la guerre à la pollution" avec l'ambition de réduire la part des énergies fossiles. De hauts officiels retraités ont reconnu que 500.000 morts pouvaient être imputées à la pollution chaque année en Chine. "Sous le dôme" n'en a pas moins provoqué sur les réseaux sociaux un déferlement de critiques contre l'inertie des autorités. "Nous devons utiliser la force de l'internet pour sensibiliser le peuple de Chine et forcer le système politique à sortir de sa léthargie", plaide ainsi un internaute sur la plateforme de microblogs Weibo.
"Un combat personnel"
Comme en 2014, les problèmes environnementaux figurait la semaine dernière, au menu de la session plénière annuelle de l'Assemblée nationale du peuple, le Parlement chinois. Pour Chai Jing, intervieweuse populaire et tenace qui a démissionné de CCTV et a découvert que sa fille était atteinte d'une tumeur bénigne, attribuée à la pollution, ce documentaire était "un combat personnel".
►REPERES
- Selon le ministère chinois de l'environnement, 90 % des villes chinoises dépassent les seuils de pollution considérés comme sans risques par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Seulement huit villes sur les 74 du pays qui ont fait l'objet de contrôles antipollution étaient en dessous des seuils d'alerte. Pékin a enregistré une fois un taux de pollution douze fois supérieur aux recommandations de l'OMS. La Chine a déclaré en 2014 vouloir obliger 15 000 grandes entreprises à dévoiler leurs taux d'émission de polluants en temps réel. Elle a promis de fermer 50 000 fours à charbon et d'envoyer à la casse six millions de vieilles voitures.
- En avril 2014, le gouvernement a modifié sa loi de protection de l'environnement afin de permettre aux associations de poursuivre les pollueurs, exposés à des peines plus lourdes, parmi lesquelles des amendes journalières. La Cour suprême chinoise a créé l'an dernier un nouveau tribunal, chargé des affaires d'environnement, dirigé par Zheng Xuelin. Des arrestations ont eu lieu et des procès sont en cours.

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Selon Florence Jacquet, les super-fruits séchés contiennent jusqu'à 5 fois plus de minéraux que les fruits frais. Leur concentration en fibres est aussi beaucoup plus importante, ce qui favorise l'élimination du cholestérol. Deux des fruits séchés proposés par Fragrances, peu connus, ont d'étonnantes vertus bienfaisantes. C'est le cas des mûres blanches, cultivées en Turquie et encore peu répandues en Europe. Très savoureuses, elles sont riches en fer, en calcium, en vitamine C, en fibres et en protéines. Elles possèderaient, en outre, des agents "anti-vieillissement", contenus dans le resvératrol... Ce qui ne gâte rien.
Autre fruit méconnu, celui du baobab, dont la pulpe, le baomix, venu du Sénégal, a un goût sucré et acidulé. On le consomme généralement en poudre dans des préparations culinaires : cocktails, jus de fruits, verre d'eau, verre de lait, yaourt... Pour lutter contre le stress et la fatigue passagère, c'est l'arme naturelle fatale: garanti sans gluten, le baomix de Fragrances contient 7 fois plus de vitamines C que l’orange, 3 fois plus de calcium que le lait et et possède des propriétés régénérantes. Recommandé aux enfants en phase de croissance, aux étudiants, aux séniors, ce fruit séché est également le partenaire nutritif idéal des sportifs.