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Initiative - Page 182

  • Initiative: Seawax, la peinture écolo qui préserve la mer et les pêcheurs

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    Après deux années de recherche, Seawax Marine Coatings a lancé la commercialisation d'une peinture antifouling (antisalissure) 100% écologique, destinée à protéger les bateaux en mer. Révolutionnaire, le nouveau produit est sans danger pour l'homme et pour l'écosystème marin.  Pour accompagner la levée de ses fonds, elle a fait appel à une société parisienne qui dispose d'un relais à Bordeaux : Happy Capital, une plateforme de financement participatif.

    seawax.png«Agir ensemble et protéger les océans »

    Les peintures antifouling sont majoritairement composées d‘éléments chimiques empêchant la colonisation des algues et des coquillages sur la coque des bateaux. Dans tous les cas ces peintures rejettent systématiquement des molécules toxiques et polluantes, aussi, si leur protection est efficace, elles constituent un danger important pour la vie aquatique et la santé humaine. Après plusieurs années de travail et 250.000 euros d'investissement, la société Seawax, née à Saint-Raphaël en Méditerranée, a réussi à mettre au point un antifouling respectueux de la nature. Bien loin des produits concurrents conçus à base de biocides, celui ci propose un procédé anti-adhérent, empêchant les organismes vivants d’envahir la coque des navires. Facile d’utilisation, sain pour l’homme et la planète, Seawax a également l’avantage de diminuer les frottements de l’eau sur la coque, favorisant sa glisse et sa vitesse tout en réduisant la consommation de carburant.

    Financement participatif

    Cette première mondiale innovante répond à l'un des problèmes de pollution cruciaux pour la vie des océans et obéit aux dernières normes internationales. Détenteur de six brevets, Seawax s’assure un avantage concurrentiel significatif : le marché de l’antifouling représente en effet un chiffre d’affaires de 38 millions d'euros en Europe et de 1,3 milliards d'euros dans le monde. Pionnière dans le domaine de l’antifouling et 100% écologique, Seawax veut en profiter pour gagner des parts de marché en France puis à l’international. Aussi, pour accompagner son développement, la société opère actuellement une levée de fonds avec la plateforme de financement participatif Happy Capital, pour un montant de 300.000 €. Chacun peut soutenir les valeurs de l'écologie et défendre la nature et les océans en devenant actionnaire, moyennant un investissement minimal de 500 euros.

    Cathy Lafon

     

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  • Bordeaux : "Mon opticienne privée à domicile" reçoit le prix Drôles d'entrepreneures

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    A  Bordeaux, Karine Mocholi propose un service d'opticienne à domicile. Photo "Le Comptoir des lunettes"

    L'écologie se niche vraiment partout. Y compris dans un domaine inattendu : celui de l'optique et des lunettes. Et dans ce rayon, une Bordelaise, Karine Mocholi a eu l'idée du siècle. Opticienne de métier, elle a créé il y a presque un an de cela "Le comptoir des lunettes, mon opticien à domicile". Un service très durable, qui répond aux besoins en lunettes des personnes à mobilité réduite mais aussi de toutes celles qui, surbookés, n'ont pas une minute à perdre. Et un concept original et novateur pour lequel elle sera récompensée ce soir à Bordeaux, au 4ème Forum entreprenariat féminin en Aquitaine (Cité Mondiale) qui a justement pour thème "made in local".

    Les lunettes, l'écologie et le lien social

    Besoin de lunettes pour y voir de près ou de loin  ? Plus besoin de se déplacer : c'est l'opticienne se déplace sur rendez-vous chez le client, à domicile, à l'hôpital, en maison de retraite ou au bureau, avec un choix de plus de 200 montures et ce, à Bordeaux et autour de son l'agglomération dans un rayon de 40 km.  Un service de qualité, social et écolo.

    comptoir lunettes 3.JPGRien que pour vos yeux

    Karine Mocholi voulait renouveler l'approche de son métier d'opticienne, dans une perspective de développement durable et de service de la santé et d'aide à la personne. Le métier d'opticienne, pour la Bordelaise, "c'est aussi un travail de professionnel de la santé, et pas seulement un métier de vendeuse".  La dimension sociale de son métier, elle la développe en allant chez les personnes à mobilité réduite, gravement malades, handicapées, ou très âgées. A domicile, à l'hôpital, dans les maisons de retraite, en zone rurale, mais aussi en ville. Karine Mocholi intervient ainsi au centre de rééducation de la Tour de Gassies, à Bruges, dans la banlieue bordelaise. Si les personnes à mobilité réduites constituent une clientèle-cible de "Mon opticien privé à domicile", il y aussi toutes les personnes dont les agendas débordent, ou encore les familles monoparentales, où le papa ou la maman ont bien du mal à dégager du temps pour se rendre chez un opticien, pour leur vue ou celle de leurs enfants...

    Une optique qualitative et éco-responsable

    Autre aspect du développement durable,  "Mon opticien privé à domicile" permet aux clients qui habitent loin de tout opticien et ne peuvent se déplacer qu'en voiture (hé oui, ça existe encore !)  d'économiser en émissions de CO2, gaz à effet de serre et carburant : avec ce service, une seule personne se déplace, l'opticienne. Par ailleurs, dans une cohérence de qualité et d'engagement citoyen, Karine Mocholi qui sélectionne des verres de qualité dont les performances sont largement reconnues par les professionnels de l'optique, a choisi d'équiper son atelier d'une meuleuse (pour tailler les verres) fonctionnant en circuit fermé afin d'éviter le gaspillage d'eau. Enfin, pour compléter cette démarche éco-responsable, les anciennes lunettes des clients ne sont pas jetées, ou reléguées au fond des tiroirs, mais recyclées et expédiées à des associations humanitaires.

    comptoir lunettes2.JPGUne large gamme de montures de lunettes à tous les prix

    Récapitulons. Au final, pour le client, c'est tout bénéfice. Il bénéficie de l'expérience et des conseils d'un opticien diplômé à 100 % à son écoute et qui lui propose un choix de plus de 200 montures avec tous les services que l'on trouve en magasin (tiers-payant, garantie de 3 mois d'adaptation sur les verres progressifs, service après-vente...), tout cela sans bouger de chez soi et sans aucun centime d'euro supplémentaire par rapport à une prestation classique. A partir de 100€, "Mon opticien privé à domicile" propose des modèles de créateurs qui respectent tous les budgets pour tous types de montures (métal, plastique, percée...). Mais aussi, des marques plus luxueuses, comme D&G, Henry Jullien, Porsche Design... 

    Karine Mocholi explique que ce type de service, s'il existe ailleurs, notamment à Strasbourg et Toulouse, est encore peu répandu : il a deux ans, tout au plus. Tout nouveau, il est encore largement méconnu du grand public. L'opticienne indépendante n'est pas franchisée et a créé ce concept de sa propre initiative. Elle travaille seule et fait tout de, de A à Z : première visite, mesures, devis, fabrication et enfin, livraison à domicile. Avec pour seule limite : dans un rayon de 40 km autour de Bordeaux.

    Bien vu.

    Cathy Lafon

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  • Pourquoi et comment manger bio et local à la cantine ? La réponse est en Dordogne

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    Dominique Leconte, producteur de la Ferme Bio du Duellas, siège de la plateforme de distribution "Isle Mange Bio" qui alimente les cantines scolaires de Saint Martial d'Artenset (Dordogne). Photo archives "Sud Ouest"

    En Aquitaine, c'est parti pour l'édition 2014 de l'opération nationale "Manger bio et local, c'est l'idéal". Du 20 septembre au 16 octobre, les associations de producteurs bio du réseau Bio d'Aquitaine donnent rendez-vous aux élus, aux acteurs de la restauration collective et aux consommateurs pour découvrir pourquoi et comment introduire des produits bio à la cantine.

    En Dordogne, la réussite exemplaire de St Martial d'Artenset

    Le bio, c'est trop cherIsle-mange-bio_1-150x150.jpg, et puis on n'en produit pas assez localement pour assurer l'approvisionnement des cantines... Stop aux idées reçues : oui, le bio en restauration collective, c'est possible. Mais pour que ça marche, producteurs et diffuseurs locaux, cuisiniers et collectivités locales doivent unir leurs volontés, leurs compétences et leurs talents. C'est ce que démontre, en Dordogne, l'action d'Agrobio Périgord, avec notamment, cette année, la certification des cantines de St Martial d'Artenset en Bio,  fournies par la plateforme de distribution "Isle Mange Bio"(association de producteurs bio et locaux) (photo ci contre), qui a pour siège la Ferme bio du Duellas de Dominique Leconte, l'ancien président de Bio d'Aquitaine, près de Montpon-Ménesterol.

    C'est précisément ce que l'on est invité à découvrir les 23, 24 et 26septembre, à l'occasion de trois grandes journées du bio de la restauration collective en Aquitaine, dans trois endroits différents.

    saveur des collines.jpg1.Le 23 septembre, à Lauzun, en Lot-et-Garonne (Lieu-dit Lesmaries), à l'occasion de la visite de la ferme Saveurs des Collines, "Manger bio et local, c'est l'idéal" présentera l'association Bio Pourpre et la plateforme d’approvisionnement Isle Mange Bio, de 15h30 à 18 h.

    2.Le 24 septembre, à Marsac sur l'Isle, en Dordogne (Lieu-dit Chambon), une table ronde planchera sur le thème : "Cuisiniers et producteurs bio, comment travailler ensemble pour réussir son projet bio et local ?". Ouverte par les élus, la réunion permettra de découvrir le collectif Pays’en Graine, de 9 h à 13 h.

    3.Enfin, le 26 septembre, toujours en Dordogne, de 15 h 40 à 18 h, à Saint Martial d'Artenset, une autre table ronde se penchera sur l'expérience positive du Grand Périgueux: "Un projet alimentaire bio : un atout pour mon territoire, le Grand Périgueux". Elle s'accompagnera de témoignages sur le thème crucial du coût des produits bio à la cantine qui montreront qu'introduire des produits bio locaux en maîtrisant son budget, c’est possible. La journée s'achèvera par l'inauguration des deux cantines certifiées bio (label En cuisine d’Ecocert niveau I) et la remise des diplômes.

    Le bio, levier économique pour les territoires

    chefs bio.jpgA la fin de la journée, qui pourra encore douter que consommer bio et local soit triplement intéressant, pour l'économie, la santé et le développement durable ? L'expérience réussie de St Martial d'Artenset montre que manger bio local en circuit de proximité permet de développer des emplois non délocalisables dans les territoires aquitains (à surface équivalente, la bio emploie 30 % de main d’oeuvre en plus), tout en agissant en faveur de la santé des convives, en proposant des produits frais sans résidus d’engrais chimique, de pesticides de synthèse, ni OGM, et en limitant l’impact écologique de l’assiette. Qui dit mieux ?

    A table !

    Ce programme intense et on ne peut plus sérieux, ne doit pas faire oublier que les trois animations proposées ce mardi sont aussi gourmandes : chacune d'elle se conclut en effet par des buffets aux mets confectionnés à partir de produits biologiques locaux. Une manière efficace pour mettre à l'honneur l'irremplaçable travail des paysans-producteurs, et rappeler que le bio, bon pour la planète, la santé et l'économie locale est aussi délicieux ! D'ailleurs, cette année, une soixantaine d'événements de la campagne "Manger Bio et local, c'est l'idéal", entreront dans le cadre de la Fête de la gastronomie (du 26 au 28 septembre)...

     A SAVOIR

    A LIRE

    PLUS D'INFO

    • Le site de Bio d'Aquitaine : cliquer ICI
    • Le site d'Ecocert sur la labellisation de la restauration collective : cliquer ICI

    EN CHIFFRES Sources Agence Bio, Etude Agence Bio / CSA 2013 :cliquer ICI

    • La restauration collective en France. 15 millions de Français prennent chaque jour au moins 1 repas hors de leur domicile, dont plus de la moitié en restauration collective. Près de 73 000 structures de restauration collective, publiques ou privées, distribuent environ 3 milliards de repas par an.
    • Les produits bio en restauration collective. En 2013, 56% des établissements proposent des produits bio dans leurs menus. Les établissements de restauration déclarant proposer des produits biologiques n’étaient que 4% avant 2006 et 46% début 2011. Le secteur scolaire est le plus concerné avec 73% d'établissements scolaires qui déclarent proposer des produits bio, suivi du secteur du travail (50%), puis du social et de la santé (30%).
    • Bio et local: 85% des établissements déclarent acheter des produits bio d'origine française (57% régionaux).