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Infrastructure - Page 17

  • Energie renouvelable : un gigantesque parc éolien marin a ouvert aux Pays-Bas

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    Le parc éolien Gemini a été mis en service aux Pays-Bas le 8 mai 2017. Photo AFP

    Le saviez-vous ? Afin de réduire son empreinte écologique, le système ferroviaire néerlandais avait entamé en 2015 une véritable transition énergétique pour faire rouler tous ses trains à l'électricité. Pas mal. Mais il y a mieux. Cela en étonnera plus d'un en France, où le développement de l'éolien n'en finit plus que patiner : aux Pays-Bas,  depuis le 1er janvier 2017, tous les trains carburent désormais à l’énergie éolienne. Une énergie renouvelable produite qui plus est à 100% par le pays lui-même, en toute indépendance, grâce à la construction de plusieurs nouveaux parcs éoliens.

    Gemini WindPark

    Et ce n'est pas fini : au pays du Gouda et des tulipes, où le vent qui faisait tourner les moulins désormais aussi rouler les trains, on vient de mettre en service l’une des plus grandes fermes éoliennes en mer au monde. Lancé le 8 mai, le parc Gemini s’étend en mer du Nord, à 85 km de la côte nord du pays, l'une des zones les plus venteuses dans l'espace maritime néerlandais. Avec ses 150 turbines, il fournira au cours des quinze prochaines années,de l’énergie verte à un million et demi de personnes, sa capacité à pleine puissance étant de quelque 600 mégawatts.

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  • Grands travaux : comment peut-on (vraiment) protéger la biodiversité ?

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    La construction de l'autoroute A65 a consommé près de 400 hectares de terres agricoles. Survol des travaux le 9 mars 2009. Photo archives Laurent Theillet/Sud Ouest

    Peut-on vraiment compenser les atteintes faites à la nature lors des grands chantiers, comme celui de la LGV entre Tours et Bordeaux, de l'autoroute A65 qui relie Pau à Langon (déjà en service en Gironde) ou encore du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, et peut-on à limiter leur impact sur la biodiversité ? Bien des scientifiques et des écologistes en doutent sérieusement.

    Pour en avoir le coeur net, une commission d’enquête sénatoriale sur la réalité des mesures de compensation des atteintes à la biodiversité engagées, présidée par Jean‑François Longeot (Doubs – UDI-UC) et dont le rapporteur est Ronan Dantec (Loire‑Atlantique –  Écologiste), s'est penchée à titre consultatif sur une question brûlante dans le contexte d'érosion de la biodiversité.

    Après avoir examiné plus particulièrement l'impact environnemental de ces trois cas, après plus de soixante-quatre heures d'audition et des visites sur les trois sites, le 11 mai, les parlementaires  ont présenté leurs conclusions. Ils proposent une méthode reposant sur la construction du consensus, assortie d'une série de trente-cinq propositions destinées à améliorer l'équilibre entre protection de la nature et aménagement du territoire français.

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  • Energies renouvelables: en France, l'hydrolien a du mal à décoller. Dommage...

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    L'enquête publique pour les hydroliennes au large de Cherbourg avait été lancé en août 2016. Photo AFP

    Le 5 avril, l’Etat a donné mardi son feu vert au premier parc pilote d’hydroliennes en France, au large de Cherbourg, mais cette technologie qui transforme les courants des marées en électricité demeure balbutiante et plusieurs industriels ont jeté l’éponge.

    Baptisé Normandie Hydro, ce projet de sept hydroliennes de 16 mètres de diamètre, pour 2 MW de puissance chacune, doit voir le jour en 2019, à 3,5 km de Goury (Manche), selon le constructeur naval DCNS, son co-concepteur avec l'électricien français EDF. Ce parc à 112 millions d’euros dont environ 50 millions de subventions, doit produire l’équivalent de la consommation électrique annuelle de « 10 000 à 13 000 personnes », selon Thierry Kalanquin, le PDG de DCNS Energies. Il s’agit d’une ferme « pilote » visant à expérimenter cette énergie en vue de lancer par la suite des fermes commerciales. On ignore par exemple aujourd’hui la fréquence de la maintenance nécessaire par 30 m de fond et donc son coût. 

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