Nucléaire. Areva renfloué par l'Etat. Et après ?
L'EPR de Flamanville 3 en construction, en avril 2014. Photo archives AFP
La France veut sauver le soldat nucléaire. A tout prix, en dépit des déficits abyssaux d'une filière nucléaire qui n'a plus rien du "fleuron industriel de l'Hexagone", selon l'expression consacrée, qu'elle fut durant des décennies.
Le plan français de restructuration du groupe nucléaire Areva devait être validé par la Commission européenne. Ce mardi, Bruxelles a donné son feu vert "sous conditions" au renflouement du groupe qui inclut notamment une augmentation de capital de 5 milliards d'euros à laquelle l'Etat français, actionnaire à plus de 86% d'Areva, devrait participer à hauteur de 4,5 milliards d'euros.