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Gastronomie - Page 16

  • Un Noël durable... oui, mais comment faire ? Les bons plans de Ma Planète

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    Les illuminations de Noël à Bordeaux. Photo DR

    Les fêtes de Noël et du Nouvel an sont le paroxysme de notre société d'ultra- consommation : on achète, on dépense, on consomme, on mange, on boit, on illumine et puis on jette à tour de bras. Seule la crise économique semble pouvoir freiner un peu ce comportement compulsif, pas du tout durable et souvent anti-écologique. Et pourtant, il faut bien aussi se faire plaisir et faire plaisir aux autres : familles, amis... Car Noël c'est aussi le partage, l'échange, et un moment bien particulier dans l'année où l'on a envie que tout soit beau, réussi et, si possible, magique.

    cadeau.pngAlors : sapin naturel ou artificiel ? Comment composer son menu du 25 décembre? Où jeter les emballages cadeau? Comment voyager durable ? Les mêmes questions reviennent chaque année... Et si ce n'était pas si difficile que ça, d'organiser un Noël "vert" ? Sans se priver outre mesure, il existe des solutions pour alléger (un peu) l'imposante empreinte écologique des traditionnelles fêtes de fin d'année. Les bons plans de Ma Planète, avec l'Ademe, la FNE, le site des Amis de la Terre.

    Les cadeaux

    Première étape obligée. Ceux qui comptaient cette année sur la fin du monde pour s'en exonérer, en sont pour leurs frais ! Ils bénéficieront cependant d'un peu de recul pour acheter plus "écolo" : mieux vaut acheter moins mais mieux, préconisent les défenseurs de la planète, rappelant que les jouets consomment beaucoup d'énergie pour leur fabrication, leur transport et leur utilisation à travers les piles. Pensez aux labels pour privilégier par exemple les jouets en bois issus de forêt durablement gérée (FSC ou PEFC). L'Ademe insiste sur l'importance d'acheter des cadeaux fabriqués à proximité et échangeables, pour qu'ils ne restent pas prendre la poussière dans un placard et FNE sur les cadeaux d'occasion, très répandus par exemple pour les jeux vidéo.

    ecoclicot.jpgcadeau.pngLe bon plan de Ma Planète : acheter en ligne des produits durables, c'est bien. Quand c'est local, c'est encore mieux. Les Bordelais cliqueront avec profit sur le site Ecoclicot (Blanquefort,  Gironde). Boutique de produits écologiques, d’économies d’énergie et  de bien-être, conçue afin de promouvoir des produits respectueux pour notre planète, Ecoclicot est aussi un blog avec des articles thématiques, de l'actualité, un service client à l'écoute et une communauté de consom'acteurs. Et l'on y trouve des jouets en bois, à partir de 1,93 € (ci-contre).  Qui dit mieux?

    Et le numérique ? C'est pas écolo, ça ?

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    Le numérique a le vent durablement en poupe, mais tout n'est pas si vert dans  cet univers immatériel... Pour les smartphones ou tablettes, attendus en grand nombre sous les sapins, les Amis de la Terre invitent à bien s'informer sur les impacts sociaux et environnementaux de ces équipements de haute technologie à travers un site lancé cette semaine : www.dessousdelahightech.org.   Le site de l'Ademe recommande même, pour le réveillon et le jour de Noël, d'éteindre tous les écrans : télé, console, ordinateur, et de proposer des jeux de société, pour petits et grands (mimes, dessins, devinettes) : plus convivial te plus "sain". Rappelons aussi que le bilan carbone d’un livre est encore très largement inférieur à celui d’un livre électronique ou d’une tablette. Un livre, c’est 1,3 kg de CO2, un livre électronique c’est 235 kg deCO2, une tablette c’est 168 kg de CO2. Certes, ces derniers peuvent contenir plusieurs dizaines d’ouvrages. Un livre électronique devient écologiquement compétitif pour les très gros lecteurs : il faut qu’il compense l’achat de 40 livres (sources Carbone 4). Et le prix d’un bouquin reste  infiniment moins cher…

    cadeau.pngLe bon plan de Ma Planète :  attention au cadeau écolo-radin, avec l'appli  ou le jeu en ligne gratos.... Un cadeau, "ce sont d'abord des moments à passer ensemble", les présents dématérialisés pour les petits (places de cirques ou de cinéma, abonnements) comme pour les grands (spectacles, concerts, restaurants, cartes de téléchargement), abonnements  à des revues, journaux, papier ou internet :  "Sud Ouest", "Terra Eco"... Et pourquoi pas des livres, un soin en institut de beauté (bio), un abonnement à un club sportif, un massage japonais... ?

    Mon beau sapin, roi des forêts...

    sapin norman.jpgUn Noêl sans sapin, c'est pas vraiment Noël : pas question de prendre la tangente, le sapin reste incontournable. Mais pour les obsédés du sauvetage de la planète, la question qui agace, c'est : "faut-il acheter un vrai sapin, quitte à contribuer à la déforestation, ou un sapin en plastique, qu'on ressort chaque année ?" Affranchissez-vous définitivemement d'une super idée reçue : couper un sapin de Noël ne détruit pas la forêt ! Il est cultivé exprès. La version plastique n'est pas forcément la pire, mais à condition de le garder 7 ou 8 ans et pas seulement 3, comme c'est le cas en moyenne, explique Florence Clément, chargée de l'information à l'Ademe.  Pour le décorer, le WWF préconise une déco légère, des figurines en bois, en papier ou en pâte à modeler. Mais pas de flocages imitant la neige, car cela rend impossible le compostage d'après-fêtes.

    cadeau.pngLe bon plan de Ma Planète. Le sapin artificiel, c'est toujours du plastique, coûteux en énergie à fabriquer et difficilement recyclable. L'achat écolo, c'est donc le sapin naturel. Mieux vaut privilégier un arbre naturel, issu des forêts françaises. Coupé, on veillera à le recycler avec les déchets verts ; en motte ou en pot, on le replantera ensuite. Et en plus, c'est bon pour l'activité des sylviculteurs et on participe ainsi à des opérations de solidarité, avec Jardiland, Truffaut, Ikea... Quant à la déco, on réutilise celle de l'année dernière et on l'enrichit avec des objets faits maison par les enfants.

    On n'oublie pas les guirlandes  !

    guirlande led.jpgLe concours de la ville, de la maison, du jardin le plus illuminé, à l'heure des économies d'énergie, c'est un peu dépassé, non ? Ca tombe bien, c'était ausi ultra-kitch. la plupart des villes la mettent désormais en veilleuse, à commencer par Paris, la ville lumière. La facture énergétique reste quand même très chère pour nos grandes villes. . Mais un Noël sans illumination, ça non plus, c'est pas vraiment envisageable... Chance, grâce au boulot des écolos à Bruxelles, notamment, la consommation des guirlandes lumineuses est désormais plus faible grâce aux LEDs. Dans la région, Bordeaux, Auch, Pau, Langon, Bayonne, La Rochelle, Périgueux.... sont ainsi passé progressivement aux LEDs, qui se caractérisent par une très faible consommation électrique. Le revers de la médaille étant qu'elles se sont multipliées ces dernières années. Dans toute la France, la puissance nécessaire aux illuminations de Noël est estimée à 1.300 MW, soit l'équivalent d'un gros réacteur nucléaire, dont les trois-quarts proviennent des ménages, rappelle l'Ademe, toujours soucieuse de notre porte-monnaie énergétique.

    cadeau.pngLe bon plan de Ma Planète : l'écolo n'hésitera pas à acquérir pour illuminer sa maison, guirlandes d'intérieur et d'extérieur à LED : mais en quantité raisonnabe ! Les sites qui en proposent sont légion sur internet. Enfin, pour les purs et durs, il y a toujours la bougie,  vous savez, ce truc auquel on reviendra tous après le nucléaire ! C'est tellement plus beau, même s'il faut être très vigilant sur la sécurité. Et comme on n'arrête pas le progrès vert, il existe déjà des bougies à LED rechargeables.

    Qu'est-ce qu'on mange et qu'est-ce qu'on boit ?

    Une règle d'or : des produits de saison et locaux. Direction : le marché du coin. A Bordeaux, on optera pour les Capucins. Produits bio ? Les Biocoop et autres Grand marché Bio,  mais aussi les grandes surfaces comme Carrefour, Super U, Intermarché, Auchan... qui offrent aujourd'hui des rayons bio pas si chers que cela. La production de saison des Amap est bien sûr aussi de la fête ! Le dîner de Noël de France Nature Environnement (FNE) préfère la truite fumée de nos rivières au saumon de Norvège, le filet de boeuf en croûte au chapon "gavé aux antibiotiques" et le gâteau aux poires à la fraise importée. Un menu émettant moins de CO2, générant moins de déchets et bannissant les pesticides et... moins cher, selon FNE. Dans son assiette, le WWF met aussi des produits de la mer de saison (palourdes, coquilles Saint-Jacques, huîtres) et, pour ses gâteaux, remplace en partie le sucre par du miel: une façon de soutenir les apiculteurs et de réduire les besoins en canne à sucre, culture gourmande en eau et en pesticides. Festoyer "écolo", c'est pas si difficile, et ça met l'eau à la bouche !

    cadeau.pngLe bon plan de Ma Planète : pour arroser vos repas de fêtes, pensez vins bio  ! Ils sont tellement nombreux et si délicieux... Ma Planète vous recommande deux excellents Bordeaux. Un rouge, Château Les Dauphins, son chouchou et Château Guiraut, un Sauternes, plus sélect. Quant au champagne : le champagne "vert" s'impose, le Bollinger, boisson favorite de James Bond, bio-pipole de la dernière heure.

    Halte aux emballages et aux déchets !

    C'est le gros écolo-hic. Pendant les fêtes de Noël, nous produisons deux fois plus de déchets que d'habitude (2 kg en moyenne par jour au lieu du kilo normal, ce qui est déjà beaucoup), selon le WWF, qui appelle à privilégier les produits sans suremballage. Les papiers cadeau doivent être jetés dans la poubelle classique et non au tri sélectif, car la grande majorité d'entre eux (brillants, renforcés, etc.) ne sont pas recyclables. Conseils de l'Ademe: garder les papiers de côté pour les réutiliser plusieurs fois ou penser à des alternatives réutilisables, comme emballer les cadeaux dans des beaux tissus voire des boîtes en carton (type boîte à chaussure) décorées. Et puis, pour le réveillon du Nouvel an, pas la peine d'en rajouter avec desx assiettes en cartons et aux gobelets en plastique. La vaisselle (même celle de tous les jours) sera préférée aux assiettes en cartons et aux gobelets en plastique : c'est aussi bien plus beau !

    Voyager : ceux qui aiment la planète covoitureront ou prendront le train...

    Noël c'est enfin l'occasion de se retrouver en famille et entre amis, parfois très éloignés. Comment voyager loin, en ménageant la planète et son porte-monnaie ? Le train, le covoiturage et les locations de véhicules sont de la partie :  ils permettent de partager les véhicules et de mieux les rentabiliser, de diminuer les émissions de CO2, et de faire de économies... Pour pouvoir offrir plus de cadeaux ou aller plus loin ? A chacun de faire son choix...

    cadeau.pngLe bon plan de Ma Planète :  cette année, un demi-million de Français feront du covoiturage pour partir à Noël d'après le site coivoiturage.fr . Aussi fûtés que Ma Planète, les Français ! Il existe de nombreux sites de covoiturage, dont à Bordeaux: Covoiturage Bordeaux.com. Et aussi des services d'autopartage et de location d'un nouveau genre, comme le site : unevoiturealouer.com.

    Un Noël plus "écolo" ? Facile ! Bonnes fêtes "vertes" à tous !

    Cathy Lafon

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  • Initiative. Repas bio : les cantines de l'agglo bordelaise sont exemplaires

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    Le bio à l'école, une affaire qui marche en Gironde, à Bègles, Bordeaux et Mérignac (Photo AFP)

    La ville de Bègles avait été distinguée en juin dernier par l'Arbio (Association interprofessionnelle au service des opérateurs bio d'Aquitaine) pour son engagement en faveur du bio, dans la restauration scolaire. Samedi 13 octobre, c'était au tour des villes de Bordeaux et  Mérignac de recevoir le label "Territoire BIO engagé", pour leurs efforts en matière de nourriture bio dans leurs cantines.

    arbio.jpgBordeaux-Mérignac : le goût du bio

    Les deux villes ont une cuisine centrale commune (le SIVU Bordeaux-Mérignac) qui alimente les écoliers des écoles maternelles et élémentaires, mais aussi les centres de loisirs, les clubs seniors, les restaurants municipaux et les repas livrés à domicile. Soit la bagatelle de 20.000 repas par jour et de 3 millions de repas par an ! En juin dernier, elle a atteint le taux de 23,6 % de bio dans le volume total de ses achats, dépassant ainsi l'objectif de 20 % fixé par le Grenelle de l'environnement.

    Un label, pas un concours

    Opération unique en France, "Territoire BIO engagé" n'est pas un concours, mais un label, remis par l'Arbio. Pour pouvoir l'afficher, les collectivités locales doivent apporter la preuve qu’elles ont atteint l’un des deux objectifs chiffrés par le plan « Horizon 2012 » ou les deux : 6% de surface agricole cultivée en production biologique et/ou 20% de l’approvisionnement des restaurations collectives en produits bio.

    « Le Bio, bon pour la nature, bon pour nous »

    A l'heure de la Semaine du goût, la formule de l’Agence Bio a le mérite de souligner les avantages que chacun de nous peut attendre de ce mode de production qui protège les sols et les ressources naturelles, mais aussi la santé des agriculteurs et des habitants d’un territoire. Des tout petits aux personnes les plus âgées.

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    • Le SIVU Bordeaux Mérignac  : cliquer ICI
      Le Syndicat Intercommunal à Vocation Unique est un établissement qui associe les communes de Bordeaux et de Mérignac. Il prépare près de 20.000 repas chaque jour pour restaurer les enfants des écoles maternelles et élémentaires, les centres de loisirs, les clubs seniors, les restaurants du personnel municipal et les livraisons à domicile (13.000 par jour à Bordeaux). Des chiffres impressionnants : 3 millions de repas par an, 200 points de livraison, 94 agents sur le site et un budget d’environ 13 millions d’euros, dont 7 millions dédiés à l’alimentaire.
    • Les produits bio, de la production à la transformation, sont contrôlés par des organismes indépendants permettant d’attester le strict respect de la règlementation bio.
    • L’Aquitaine est la 5ème région française en nombre d’exploitations bio, avec 2160 producteurs. Elle est, avec Midi-Pyrénées, la région qui a le plus progressé (+ 500 exploitations en 2010). Les surfaces cultivées en bio ont progressé de plus de 40% en un an, pour représenter près de 57 000 hectares(4,1 % de la surface agricole utile régionale).  (Sources : Chiffres 2010 et 2011 de l’Agence Bio).
    • Le site internet d'Arbio : cliquer ICI
    • Le site internet de l'Agence bio : cliquer ICI
  • Planète vidéo. Peut-on nourrir le monde sans pesticides ? Oui, pour Marie-Monique Robin

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    Marie-Monique Robin, journaliste-militante. Photo archives AFP

    La Semaine du goût, organisée en France du 15 au 22 octobre, ponctuée mardi 16 octobre par la Journée mondiale de l'alimentation, est l'occasion de réfléchir à nos modes d'agriculture et d'alimentation.

    Peut-on nourrir les milliards de Terriens avec une agriculture plus écologique et sans engrais chimiques ? Marie-Monique Robin y croit dur comme fer. Après des enquêtes à charge sur Monsato ou les pesticides, la journaliste a parcouru les continents pour témoigner des réussites de l'agroécologie.  

    "Les Moissons du futur", dont la version écrite est paru 11 octobre et dont la version filmée sera diffusée le 16 octobre sur Arte, clôt la trilogie "alimentaire" de l'auteur du "Monde selon Monsanto" (2008) et "Notre poison quotidien" (2010).

    "Aujourd'hui, si on ne peut pas nourrir le monde, c'est à cause des pesticides"

    "Après ces films, j'ai participé à des dizaines de conférences où on me demandait: mais est-ce qu'on peut nourrir le monde sans pesticides?", raconte cette fille d'agriculteurs. Après avoir rencontré des agronomes, agriculteurs et experts sur tous les continents, du Japon au Mexique en passant par l'Allemagne, le Malawi, le Kenya ou les Etats-Unis, elle livre un verdict sans appel : non seulement on peut produire en quantités suffisantes sans polluer les sols, dit-elle, mais "si aujourd'hui on ne peut pas nourrir le monde, c'est à cause des pesticides..."

    "Les Moissons du futur", un film porteur d'espoirs

    Contrairement à ses deux films précédents, "Les Moissons du futur" n'est pas à proprement parler une enquête mais davantage un film/livre de témoignages, au ton plus léger. Une illustration aussi des conclusions d'un rapport publié en mars 2011 par Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation. Développer l'agroécologie, méthode basée sur le renouvellement des sols en bannissant les engrais chimiques, peut permettre d'améliorer les rendements dans les régions les plus pauvres tout en étant plus adapté au changement climatique, énonçait en substance ce document. "Les projets agroécologiques ont montré une augmentation moyenne des rendements de 80% dans 57 pays en développement, avec une augmentation moyenne de 116% pour tous les projets africains", affirmait son auteur. 

    Les réussites de l'agroécologie

    Marie-Monique Robin est donc partie "sur le terrain, à hauteur d'hommes" voir à quoi ressemblaient ces réussites. Elle s'intéresse, par exemple, à l'agroforesterie, méthode consistant à planter au milieu des cultures, des arbres capables de capter l'eau plus profondément dans le sol, de maintenir la qualité des sols et de lutter contre l'érosion. "Les études montrent que les systèmes agricoles les plus productifs sont ceux qui présentent une densité importante d'arbres", rapporte la journaliste.

    Au Kenya, une plante plus efficace qu'un pesticide

    Au Kenya, la réalisatrice raconte comment des agriculteurs ont remplacé les insecticides par la technique du "push-pull" pour combattre un parasite, la pyrale du maïs: ils ont planté entre leurs rangs de céréales du desmodium, une plante dont l'odeur fait fuir le papillon indésirable, et en lisière de champs de l'herbe à éléphant, qui attire l'insecte mais tue ses larves ! Des techniques à première vue simples mais qui nécessitent en amont un sérieux travail de recherche, allant souvent au-delà du cahier des charges de l'agriculture biologique: "Cette agriculture intensément écologique, c'est très moderne, ce n'est plus l'âge de pierre", rappelle l'ingénieur agronome Marc Dufumier.

    Le "Bonheur est dans l'assiette" !

    alimenation,pesticidesUne agriculture saine, c'est aussi la gourmandise d'une gastronomie renouvelée. Outre les "Moissons du futur", la chaine Arte diffuse également cette semaine un documentaire en cinq volets : "Le bonheur est dans l'assiette". Tout autour du monde, cinq hommes s'appuient sur les traditions culinaires et agricoles et mettent en valeur l’écosystème de leur région pour régaler leurs convives et réfléchir à notre destin alimentaire. Les vertus de l'agroécologie sont également conviées à la table de ces inventeurs de la cuisine de demain qui, à leurs principes, joignent le geste, la démarche et l’action. L'Aquitain Arnaud Daguin qui valorise les superbes produits du pays Basque et encourage l’approvisionnement en filières courtes, inaugure la série ce soir, à 19 h. Si 19 heures, c'est trop tôt, ou si on préfère le son sans les images, on peut aussi ré-écouter avec profit la passionnante émission "On va déguster", consacrée dimanche 14 octobre à "La gastronomie durable !", en compagnie justement d'Arnaud Daguin...

     Cathy Lafon

    A LIRE

    • "Les Moissons du futur, Comment l'agroécologie peut nourrir le monde", de Marie-Monique Robin, éditions La Découverte, 304 pages, 19,50 euros.

    A VOIR

    • Diffusion du documentaire le 16 octobre à 20H50 sur Arte, disponible en DVD à partir du 24 octobre.
    • Diffusion du documentaire :  "Le bonheur est dans l'assiette", du 15 au 19 octobre, Arte, 19 h.

    A ECOUTER

    • "La gastronomie durable !", "On va déguster", France Inter, dimanche 14 octobre 2012 : cliquer ICI

    A SAVOIR

    • Qu'est-ce que l'agroécologie : cliquer ICI
    • Le rapport de l'ONU sur l'agroécologie et le droit à l'alimentation : cliquer ICI