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Environnement - Page 679

  • "Tous au Larzac", avec José, Marizette, Christiane et les autres:c'est ce soir, sur Arte

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    Un certain José Bové est, avec Marizette, Christiane, Pierre et  Léon, l'une des stars, drôles et émouvantes du documentaire  "Tous au Larzac", dans lequel Christian Rouaud retrace une incroyable lutte : celle des paysans d'un plateau rural et magnifique, situé au centre de la France, contre l’Etat et l'armée. Arte le diffuse pour la première fois à la télévision ce soir. Et chance, c'est à 20h50 !

    TOUS AU LARZAC AFFICHE.jpgGardarem lo Larzac !

    Pot de terre contre pot de fer, David contre Goliath, "Tous au Larzac", c'est l'affrontement du faible contre le fort. Un combat déterminé et joyeux, qui a uni les défenseurs du Larzac dans un combat sans merci pour sauver leurs terres, mais parfois aussi éprouvant et périlleux. Et surtout gagné. Ce qui est rarissime dans l'histoire des luttes écologiques et sociales. A part l'abandon du projet de construction de la centrale nucléaire de Plogoff en  Bretagne, en 1981, on a beau se creuser la cervelle, on ne voit pas d'autre exemple similaire.

    chrisian rouaud.jpgUn western épique

    Comme "Paysan et rebelle, un portrait de Bernard Lambert" (2002) et "Les Lip, l’imagination au pouvoir" (2007), les deux premiers volets de la trilogie, "Tous au Larzac " repose sur la parole de ses protagonistes. C'est pourtant le contraire d’un film bavard. Peut-être parce que les paysages grandioses et désertiques du causse "fabriquent de l’imaginaire tant et plus", avance le réalisateur Christian Rouaud. Le documentaire évoque en effet immanquablement un western, où le récit choral est porté par une incontestable dimension épique. Comme dans ses précédents films, Christian Rouaud joue aussi sur l’effet de surprise : l’engagement résolu dont témoignent ces activistes à la retraite se révèle à ce point porteur d’humour et d’aventure, qu'il bat définitivement en brèche l'image toute faite que certains pourraient avoir des militants écolos. "Tous au Larzac" enterre définitivement le mythe de tristes mangeurs de carottes et buveurs de tisanes bio, jamais contents et toujours condamnés à l'échec... Sur ce dernier point précis de l'échec, il est vrai que les temps modernes sont bien plus durs que les années 70 :  les militants qui luttent contre le projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes pourraient en causer abondamment... On comprend qu'ils n'aient pas vraiment le sourire.

    tous-au-larzac (1).jpgQuelle histoire...

    Pour le Larzac, tout commence en 1971, lorsque le gouvernement, par la voix de son ministre de la Défense Michel Debré, déclare que le camp militaire du Larzac doit s’étendre. Radicale, la colère se répand aussi sec comme une trainée de poudre sur le causse. Les paysans se mobilisent et signent un serment : jamais ils ne cèderont leurs terres. Dans le face à face quotidien avec l’armée et les forces de l'ordre, ils déploient des trésors d’imagination pour faire entendre leur voix. Bientôt des centaines de comités Larzac naissent dans toute la France...  Et, dix ans de résistance plus tard, c'est une forme rare d'intelligence collective et de solidarité, qui les porte vers la victoire.

    Couronné du César du meilleur documentaire en 2012, "Tous au Larzac" a remporté en salles un grand et légitime succès public. Alors, ce soir, à vos télés !

    Cathy Lafon

    ► PRATIQUE

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  • Fukushima : bienvenue à la première éolienne flottante

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    Installée au large de Fukushima, au Japon, le 4 octobre, une éolienne flottante a été inaugurée le 11 novembre 2013. Photo AFP

    "Nucléaire, non merci" :  Fukushima passe aux énergies renouvelables. Traumatisée par la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011, la préfecture a inauguré le 11 novembre, la première phase de la construction d’un important parc d’éoliennes flottantes au large de la côte nord-est du Japon.

    eolienne fukshima.jpgDu courant pour 100.000 foyers

    Un consortium nippon, constitué de la maison de commerce japonaise Marubeni et d'une dizaine d'autres entreprises japonaises avaient dévoilé, début mars 2012, leur intention d'installer cette ferme d'éoliennes flottantes au large de Fukushima  (image de synthèse ci-contre), afin de fournir du courant à 100.000 ménages. Un peu plus d'un an plus tard, le gouverneur de la préfecture et un représentant du ministère de l’Industrie viennent de mettre en route la première éolienne géante de ce futur parc. Haute de 106 mètres (par rapport au niveau de la mer), d'un diamètre de 80 mètres et dotée d’une puissance de 2.000 kilowatts (kW), elle doit permettre de valider les conditions de son fonctionnement, avant d'accueillir ses soeurs en ribambelle.

    Une première mondiale

    « Je voudrais que ce soit un grand succès pour symboliser la reconstruction (post-tsunami) et pour que la préfecture de Fukushima, blessée par l’accident nucléaire, soit à l’avant-garde de l’utilisation des énergies renouvelables », a déclaré Kazuyoshi Akaba,  vice-ministre de l’Industrie,  lors de l'inauguration de cette éolienne flottante, qui constitue une première technologique mondiale en matière d'éolien offshore.

    Le solaire aussi

    On le comprend aisément, Fukushima ne veut plus entendre parler d’énergie nucléaire mais être, au contraire, un fer de lance dans l’exploitation de ressources propres et durables, dont les énergies éolienne et solaire. La municipalité de Minamisoma située dans la zone sinistrée de Fukushima, à 30 km de la centrale, s'est déjà lancée dans la création d'un modèle de ville plus sûre, plus écologique et à fort rendement énergétique. Parmi les principaux chantiers, le conglomérat industriel Toshiba bâtit un vaste parc solaire qui doit alimenter quelque 30.000 foyers à Minamisoma en 2014.

    Quant à la ferme d'éoliennes flottantes de Fukushima, sa capacité de production électrique sera de l’ordre de 12.000 kilowatts, de quoi alimenter plusieurs dizaines de milliers de foyers, d'ici à 2016, et se passer définitivement localement du nucléaire. En cas de séisme ou de tsunami, l'éolien et le solaire, c'est quand un énorme souci en moins...

    Cathy Lafon

  • 0urs des Pyrénées : le trombinoscope est en ligne sur internet

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    L'association Pays de l'Ours Adet vient de réaliser un joli travail, en mettant en ligne le trombinoscope des ours pyrénéens, constitué à partir d'informations extraites, entre autres, des rapports du réseau Ours brun de l'ONCFS.

    Dix-huit photos, vingt-trois prénoms, douze filles, onze garçons.

    ours cannelle.jpgCertains sont bien connus, comme Néré, né en 1997 dans les Pyrénées, ou Cannelito, son fils, qui s'est retrouvé orphelin à sa naissance, en 2004, après que sa mère, Cannelle a été abattue par un chasseur. Depuis, il a bien grandi. On peut le croiser dans les vallées de Cauterets, Gavarnie et Barèges (Hautes-Pyrénées). La dépouille de sa mère a été naturalisée à Toulouse, où l'on peut la découvrir dans une magnifique exposition "Ours, mythes et réalités" au Muséum d'histoire naturelle de la ville. On ne sait pas si Cannelito compte se rendre à l'expo.

    pyros.jpgDans la famille ours des Pyrénées, il y a aussi ceux qui viennent d'ailleurs, de Slovénie, comme Pyros (ci-contre), né  en 1988 et lâché à Melles (31), le 2 mai 1997, au grand mécontentement des anti-ours, Hvala née en 1999 et  Balou, né en 2003.

    Il y a, bien sûr, les "filles et fils de": Caramellita et Moonboots,  fille et fils de Caramelles et de Pyros. Moonboots, qui illustre la faiblesse génétique de l'espèce, est un peu le "cas soc" de la famille : Pyros est à la fois son père, son grand-père et son arrière grand-père. Quant à sa soeur, Caramellita, elle est aussi sa... Bon, à vous de voir.

    Il y a aussi ceux dont on ne parle jamais, les discrets et les taiseux, comme Bonabé, probablement né en 2006, fils aussi de Caramelles et Pyros, ou encore Nheu, fille de Hvala et Pyros, née en 2009, seulement localisée en 2012, dans une vallée ariégeoise.

    Et puis, il y a tous les autres, dont les petits derniers, venus au monde en 2012, Alos et Isil, également nés de Caramelles et Pyros.

    Une vraie famille

    Bref, le trombinoscope de l'association Pays de l'Ours-Adet nous permet de faire la connaissance d'une vraie famille, dont la diversité ressemble fort à celle de l'une des nôtres :celle des ours pyrénéens.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Consulter le trombinoscope des ours des Pyrénées sur le site Bienvenue au Pays de l'Ours: cliquer ICI

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    • Les articles de Ma Planète sur les ours : cliquer ICI