Biodiversité : la victoire de la LPO pour les oiseaux d'eau en Gironde

Des canards colvert. Photot Fabrice Cahez - LPO
C'est la fin d'une exception cynégétique accordée en 2013 à une partie des chasseurs de la région. Suite au recours de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), le Conseil d‘Etat vient d'annuler, le 11 juin, l’arrêté ministériel qui autorisait de manière permanente l’ouverture de la chasse des oiseaux d’eau au 1er samedi d’août dans les zones humides intérieures de quatre cantons de la Gironde, St-Vivien du Médoc, Lesparre-Médoc, St-Ciers sur Gironde et Blaye.
Une ouverture de chasse "sur-anticipée" par rapport à la reproduction des oiseaux
En vertu de cet arrêté, pris selon l'association environnementale "sous la pression des chasseurs de Gironde et de leur président", la chasse devait s'ouvrir dans ces territoires de manière "sur-anticipée", 18 jours avant la date d’ouverture sur les zones humides intérieures pour le reste de la France". Une situation inacceptable pour les défenseurs des oiseaux qui se félicitent dans un communiqué de ce que le Conseil d‘Etat ait "suivi son rapporteur public et annulé l’arrêté ministériel litigieux, estimant que les oiseaux d’eau en Gironde - comme partout en France - sont encore en période sensible et n’ont pas achevé leur reproduction ou dépendance (poussins, mues…) au début du mois d’août."
Des dates de chasse "durables" pour protéger au mieux la biodiversité
C'est une vraie victoire pour la LPO. L'association qui bataille depuis 1988 pour que les périodes de chasse - dont celle, emblématique en Médoc de la tourterelle - soient conformes aux exigences de la protection des espèces, se réjouit aujourd'hui de la décision de la plus haute juridiction administrative en France. Selon elle, le Conseil d'Etat "va dans le sens de ce que préconisent les naturalistes pour protéger au mieux la biodiversité", à savoir, une période de chasse plus respectueuse de la faune - du 1er septembre au 31 janvier - et simplifiée, autrement dit, identique pour tous les territoires et toutes espèces confondues. L'association déplore toutefois que, malgré les tentatives de l’Etat pour "figer" des dates de chasse dites "durables", la tendance "cynégétique" est toujours au rallongement de la saison de chasse, soit en ouvrant plus tôt - ce qui était le cas de la Gironde- soit en repoussant la fermeture, comme pour la chasse des oies en février.
Qu'on se le dise : sauf pour les rallidés et les vanneaux, la chasse aux oiseaux d’eau sur les étangs de la Gironde débutera donc le 21 août, comme partout ailleurs en France, et non plus avec trois semaines d’avance. Quant à la LPO, elle percevra 1.500 euros, au titre de ses frais.
►PLUS D'INFO
- Avec un millier de candidats qui passent le permis de chasse chaque année, la Gironde, l'un des plus gros département cynégétique de France, voit cependant fondre les effectif de ses chasseurs. Lire La relève pour demain, et Le permis à zéro euro, sur le site de Sud Ouest.
►EN CHIFFRES
-
Les chasseurs dépensent environ 1 600 euros par an pour pratiquer leur passion, arme comprise. C'est leur chien qui leur coûte le plus cher (25% du budget). La dépense moyenne du chasseur était d'environ 1 200 euros en 1992. Un chiffre qui a notamment augmenté pour le poste de l'équipement (arme, habillement, etc). 42 personnes sont mortes dans de accidents de et à la chasse en France pour la saison 2014-2015.
►LIRE AUSSI
- Les articles de Ma Planète sur la biodiversité : cliquer ICI
- Les articles de Ma Planète sur la LPO : cliquer ICI

Le hic, car il y en a un, c'est que l'aboutissement du projet du Verdon est lié à la réalisation du
Chaleur, lumière... les humains comme les plantes en profitent pour revivre et s'épanouir, pendant que les panneaux photovoltaïques turbinent à fond. Voilà pour les apparences. Car pendant ce temps-là, les scientifiques s'interrogent. Oui, mais comment la température de l'atmosphère du Soleil peut-elle atteindre jusqu'à un million de degrés, alors que celle de la surface de l'étoile n'est que d'environ 6.000°C ? Sur Terre ou sur les autres planètes, c'est l'inverse: plus on s'éloigne du sol, plus le froid augmente.
La température du Soleil, qui atteint environ 15 millions de degrés en son cœur, décroit progressivement pour chuter à 6.000 degrés à sa "surface". Elle devrait alors logiquement continuer à décroitre dans l'atmosphère. Pourtant, elle atteint environ 10.000 degrés dans la chromosphère et plus d'un million de degrés dans la couronne. Quelle est la source d'énergie capable de fournir et de maintenir l'atmosphère de notre étoile de telles températures ? Une question de taille, qui représente l'un des grands problèmes de l'astrophysique, d'autant plus importante qu'elle est associée à
Les chercheurs ont constaté que la fine couche sous la surface du Soleil se comporte en fait comme une "casserole" de petite épaisseur contenant un plasma en ébullition, chauffée par le bas et formant des "bulles" associées à des granules. Ce potage de plasma en ébullition est alors responsable d'un phénomène dynamo qui amplifie et maintient le champ magnétique : ce dernier, en sortant vers la surface, prend une apparence poivre et sel et forme des concentrations moins nombreuses, de plus grosse taille, de durée de vie plus longue et baptisées "méso-taches" solaires, conformément à ce que les chercheurs avaient déjà pu observer.
Les scientifiques ont également découvert qu'une organisation semblable à une mangrove apparait autour des méso-taches solaires : des "racines" enchevêtrées plongent entre les granules, entourant des "troncs d'arbres magnétiques" qui s'élèvent dans la couronne du Soleil. Ce sont les multiples micro-éruptions survenant dans les racines de la mangrove porteuses d'importants courant électriques, au rythme des "bulles" issues du plasma en ébullition, qui chauffent l'atmosphère de l'étoile.
Cette dynamique éruptive engendre alors des ondes "magnétiques" le long des troncs, un peu comme un son sur une corde pincée, en se propageant le long de celle-ci. Ces ondes transportent alors l'énergie vers la couronne plus haute que chauffe leur dissipation progressive.