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Energie renouvelable - Page 98

  • "Sans lendemain" : un fim d'animation percutant sur l'impact de notre mode de vie sur la planète

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    "Sans lendemain" DR

    La planète écolo applaudit à l'apparition de « Sans Lendemain », un excellent petit film d’animation particulièrement durable, réalisé par le réalisateur américain Dermot O’ Connor et produit par Incubate Pictures. 

    Les problématiques de la croissance

    Percutante et très bien réalisée, cette vidéo, accessible en ligne sur internet, aborde de façon très intelligible toute une série de problématiques liées à la croissance de notre système économique. Dermot O’ Connor y analyse de façon très pointue notre façon de consommer et synthétise les données sur les énergétiques et nous conduit à nous interroger sur notre mode d’exploitation des énergies fossiles, des ressources naturelles ainsi que de ses conséquences sur notre planète. 

    Sans-lendemain-.jpeg_BD-413x228.jpg"Absurdité de notre système économique"

    Déplétion des combustibles fossiles et des autres ressources non renouvelables, destruction de l’environnement et de la biodiversité, problème de la surpopulation et de la nourriture... Tout est passé au crible pendant 35 minutes, sans oublier ce qui caractérise selon Dermot O'connor "l'absurdité de notre  système économique" : comme une chaîne de Ponzi, le système doit croître ou mourir...

    Outil d'information

    Au final, "Sans Lendemain" dresse un bilan assez pessimiste mais réaliste de notre écosystème, qui ne laissera personne insensible. La vidéo peut même faire froid dans le dos. Loin d'être désespérée et "sans lendemains", elle doit avant tout être prise comme un excellent outil d’information sur la nécessité qu'il y a pour l'avenir des habitants de la planète, à passer à un mode de vie vraiment écolo.

    Cathy Lafon

  • Climat : les Etats-Unis ont émis moins de gaz à effet de serre en 2012

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    Pari tenu pour Obama : les Etats-Unis ont réduit leurs émissions de gaz à effet de serre en 2012.

    Bon élève de l'écologie, l'oncle Sam ? Parfois oui, contrairement aux idées reçues.  Les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont diminué  aux Etats-Unis de 3,4% en 2012, par rapport à 2011, a indiqué, le 15 avril dernier, l’Agence de protection de l’environnement (EPA). Et ce n'est pas le fruit du hasard ou la seule conséquence de la crise économique, mais le résultat de la politique écologique et énergétique de son président, Barack Obama.

    Les principales raisons de la baisse des GES

    Cette baisse des GES - principalement le dioxyde de carbone, CO2 - reflète surtout une réduction de la consommation d’énergie dans tous les secteurs de l’économie américaine et une baisse de l’intensité des émissions de carbone dans la production d’électricité, en raison de l’utilisation grandissante du gaz naturel par les centrales électriques au détriment du charbon. Autre facteur ayant contribué à ce recul des GES  : la baisse des émissions dans le transport, attribuée à un accroissement des économies de carburant dans les différents modes de locomotion.

    ges usa.jpgPari tenu pour Obama

    En 2009, le président Barack Obama s’était engagé à réduire les émissions de GES des Etats-Unis de 17% au-dessous de leur niveau de 2005 d’ici à 2020.  Dans le cadre du Plan d’action du président sur le climat, l’EPA a pris des mesures pour réduire les émissions de carbone des centrales électriques et des transports, ainsi que pour améliorer l’efficacité énergétique des habitations, des immeubles de bureaux et des usines. Résultat : en 2012, les émissions de GES ont été équivalentes à 6,52 milliards de tonnes de CO2, et selon le rapport de l’EPA, elles ont diminué de 10% par rapport à 2005.

    Obama, champion de la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique

    L'EPA continue de distribuer ses bons points à Barack Obama, qui, dit-elle, "est le premier président américain à s’attaquer aux émissions carboniques des centrales à charbon qui fournissent 37% de l’électricité du pays". En juin 2013, dans son nouveau Plan d'action pour le climat, le président américain a en effet demandé à l’EPA de proposer d’ici à juin 2014 des normes réglementant le CO2 émis par ces centrales existantes, et de les finaliser en 2015. Il a aussi proposé de nouvelles normes de consommation des voitures et des véhicules utilitaires légers produits entre 2012 à 2025. Toujours selon l’EPA, les mesures d’économie d’énergie enclenchées par Obama ont ainsi permis de réduire la facture d’électricité des ménages américains de plus de 26 milliards de dollars en 2012. Ce qui est bon pour la planète l'est aussi pour le portefeuille de ses habitants.

    Sans un changement majeur et rapide des sources énergétiques mondiales actuelles, très dépendantes du charbon et du pétrole, gros émetteurs de gaz à effet de serre, la température sur la planète subira une hausse de 3,7 à 4,8°C à l’horizon 2100, ont averti les chercheurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (Giec) dans un document publié le 13 avril à Berlin.

    Cathy Lafon

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  • Naissance en Suisse de Solar Impulse 2, le nouvel avion solaire

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    Bertrand Piccard et André Borschberg devant le Solar Impulse 2, le 9 avril 2014. Photo AFP

    On connaissait Solar Impulse, le premier avion solaire au monde, imaginé par les Suisses Bertrand Piccard et André Borschberger. Il a désormais un petit frère : Solar Impulse 2, présenté au monde entier le mercredi 9 avril dernier.

    A l'énergie solaire

    Résultat de dix ans de travail, né en Suisse et doté d'une taille plus que respectable - son envergure est celle de l'Airbus A380 -, le nouveau né de la famille Solar est plus grand et plus lourd que son aîné qui a déjà bluffé la planète entière en démontrant que le vol perpétuel est possible, puis en volant jusqu'au Maroc ou en traversant les Etats-Unis. Tout comme lui, Solar Impulse 2 ne vole qu'à l'énergie solaire.

    Mieux que Solar Impulse 1

    Qu'on se le dise, le nouvel avion solaire est prévu pour faire beaucoup mieux que son prédécesseur. Construit en Suisse à Dübendorf, l'aéroplane a été transporté en février 2014 en pièces détachées dans une halle en bordure de l'aérodrome militaire de Payerne.  D'une envergure de plus de 8 mètres, il pèse 2,3 tonnes au total, soit 700 kg de plus que son frère aîné. Capable de voler "perpétuellement" en rechargeant ses batteries la journée grâce au soleil, cet avion extraordinaire reste toutefois ultraléger - il n'est pas plus lourd qu'une grosse voiture - et il se déplacera à moins de 50 km/h. Il pourrait même reculer en cas de fort vent. Il ne peut en outre embarquer qu'un seul pilote à la fois.

    Un tour du monde à haut risque

    Dans moins d'un an, l'appareil tentera de faire en 2015 le tour du monde, propulsé uniquement à l'énergie solaire, avec à son bord ses deux papas, André Borschberger et Bertrand Piccard.  Le départ de l'aventure est prévu depuis un pays du Moyen-Orient. Puis, cap à l'est, sur l'Inde, la Chine, puis les Etats-Unis avant le retour en Europe.  Ses inventeurs se succèderont à bord du monoplace et resteront entre trois et cinq jours de suite confinés dans l'espace exigu du cockpit.  Si l'avion ne risque pas tomber en panne de carburant, les traversées des océans Atlantique et Pacifique prendront plusieurs jours, vu sa vitesse de croisière, et poseront de gros défis pour l'assistance et l'accompagnement en mer.

    Dans de telles conditions, le tour du monde constituera un exploit à l'issue duquel Solar Impulse 2 et ses inventeurs entreront dans l'histoire de l'aviation et des énergies renouvelables.

    Cathy Lafon

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