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Naissance en Suisse de Solar Impulse 2, le nouvel avion solaire

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Bertrand Piccard et André Borschberg devant le Solar Impulse 2, le 9 avril 2014. Photo AFP

On connaissait Solar Impulse, le premier avion solaire au monde, imaginé par les Suisses Bertrand Piccard et André Borschberger. Il a désormais un petit frère : Solar Impulse 2, présenté au monde entier le mercredi 9 avril dernier.

A l'énergie solaire

Résultat de dix ans de travail, né en Suisse et doté d'une taille plus que respectable - son envergure est celle de l'Airbus A380 -, le nouveau né de la famille Solar est plus grand et plus lourd que son aîné qui a déjà bluffé la planète entière en démontrant que le vol perpétuel est possible, puis en volant jusqu'au Maroc ou en traversant les Etats-Unis. Tout comme lui, Solar Impulse 2 ne vole qu'à l'énergie solaire.

Mieux que Solar Impulse 1

Qu'on se le dise, le nouvel avion solaire est prévu pour faire beaucoup mieux que son prédécesseur. Construit en Suisse à Dübendorf, l'aéroplane a été transporté en février 2014 en pièces détachées dans une halle en bordure de l'aérodrome militaire de Payerne.  D'une envergure de plus de 8 mètres, il pèse 2,3 tonnes au total, soit 700 kg de plus que son frère aîné. Capable de voler "perpétuellement" en rechargeant ses batteries la journée grâce au soleil, cet avion extraordinaire reste toutefois ultraléger - il n'est pas plus lourd qu'une grosse voiture - et il se déplacera à moins de 50 km/h. Il pourrait même reculer en cas de fort vent. Il ne peut en outre embarquer qu'un seul pilote à la fois.

Un tour du monde à haut risque

Dans moins d'un an, l'appareil tentera de faire en 2015 le tour du monde, propulsé uniquement à l'énergie solaire, avec à son bord ses deux papas, André Borschberger et Bertrand Piccard.  Le départ de l'aventure est prévu depuis un pays du Moyen-Orient. Puis, cap à l'est, sur l'Inde, la Chine, puis les Etats-Unis avant le retour en Europe.  Ses inventeurs se succèderont à bord du monoplace et resteront entre trois et cinq jours de suite confinés dans l'espace exigu du cockpit.  Si l'avion ne risque pas tomber en panne de carburant, les traversées des océans Atlantique et Pacifique prendront plusieurs jours, vu sa vitesse de croisière, et poseront de gros défis pour l'assistance et l'accompagnement en mer.

Dans de telles conditions, le tour du monde constituera un exploit à l'issue duquel Solar Impulse 2 et ses inventeurs entreront dans l'histoire de l'aviation et des énergies renouvelables.

Cathy Lafon

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