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Energie renouvelable - Page 91

  • Réchauffement climatique :une infographie pour tout comprendre à l'élévation du niveau de la mer

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    L'équipe du site internet Vouchercloud a réalisé une infographie très didactique sur l'élévation du niveau de la mer, pour expliquer les risques qu'elle comporte pour la planète et l'humanité, en détaillant les facteurs qui provoquent cette élévation.

    Une part importante de la population mondiale réside sur les côtes, que ce soit en Europe, en Asie, ou encore aux Etats-Unis. Plus de 50% de la population de la planète vit en zone littorale. "Aussi, l’élévation du niveau des mers et la question du réchauffement climatique devraient-elles préoccuper d'avantage de monde sur la planète", estime Vouchercloud qui a voulu faire oeuvre de pédagogie écologique.

    A l'heure du Sommet international du climat organisé par l'ONU, qui réunit à New York plus de 125 chefs d'Etat et de gouvernement, plus de 350 dirigeants d'entreprises mais aussi des représentants des collectivités locales, des leaders religieux et de nombreuses ONG, cette infographie, très parlante, se passe de commentaires. Allez, juste un : pour le climat, il y a urgence !

    Bravo à Vouchercloud, avec cependant un petit bémol : le site commercialise en ligne des coupons d'achat à tarif réduit, y compris pour des voyages en avion. Son activité  participe indirectement, hélas, à l'accroissement des émissions de gaz à effet de serre... Bon, nul n'est parfait.

    Bonne lecture !

    Cathy Lafon

     

    L'élévation du niveau de la mer est une infographie de l’équipe vouchercloud, site web spécialisé dans les codes promos et bons de réductions pour de nombreux sites. Il existe dans différents pays comme le Royaume-Uni, l'Italie, la France, les Etats-Unis, la Pologne, l'Inde...

  • Dimanche, toute la planète se lève et marche pour le climat !

    ours climat.jpg

     sommet,climat,onuCe dimanche 21 septembre, à 14 heures, des centaines de milliers de personnes sont attendues dans les rues des capitales et des métropoles du monde entier, Paris, Bordeaux, New York, Washington, Berlin, Bogota, New Delhi, Melbourne, Londres, Lisbonne ou Rio, pour participer à la toute première Marche mondiale pour le Climat, #MarcheClimat. 

    réchauffement climatique.jpgAvant le sommet des Nations unies sur le changement climatique

    Plus de 400.000 personnes ont déjà signé l’appel à se joindre à la Marche, organisée à deux jours du sommet spécial des Nations Unies sur le changement climatique qui doit se tenir à New York le 23 septembre, et près de 3.000 événements sont prévus dans 136 pays. La réunion de New York, préliminaire à la Conférence mondiale sur le Climat qui aura lieu à Paris en 2015, devrait définir les grandes lignes de la politique environnementale des pays membres.

    sommet,climat,onuLa bannière de la Marche mondiale pour le climat

    Pour Ricken Patel (photo ci-contre), directeur d’Avaaz, mouvement citoyen qui a lancé une pétition en faveur du climat à l’intention des décideurs locaux nationaux et internationaux, il s’agit d’un mouvement sans précédent. “Un très grand nombre de personnes sur la planète sont alarmées à propos du changement climatique. Mais durant des années, personne n’a érigé de bannière disant aux dirigeants : “C’est le moment et l’endroit de montrer que vous agissez”. Cette bannière, c’est la Marche mondiale pour le Climat, et la réponse de la société civile est phénoménale.” Selon Avaaz, plus de 1,7 millions de personnes ont déjà signé la pétition qui sera remise aux chefs d’États par l’économiste Jeffrey Sachs.

    melanie-laurent-parle-single-L-Ooz8bk.pngLes bio-pipoles en renfort

    Outre l’élan citoyen suscité par la pétition d'Avaaz sur internet, la Marche mondiale pour le Climat a reçu le soutien de nombreuses personnalités plus ou moins connues pour leurs engagements en matière d'environnement et de développement durable, comme Brad Pitt, Edward Norton, Natalie Portman, Leo Messi, Jared Leto, Mélanie Laurent (photo ci-contre), Mathieu Kassovitz ou encore le Prince Albert II de Monaco. Du lourd, comme on le voit.

    Une manif "pour", à Paris comme à Bordeaux

    Une fois n'est pas coutume, la manif mondiale de ce dimanche n'est pas "contre" un projet de loi, une réforme ou une guerre, mais "pour" la préservation d'un climat qui permette à l'humanité de continuer à vivre dans des conditions acceptables sur la planète. En France, ça se passe dans toutes les grande villes. A Paris, le cortège quittera la place de la République à 14 heures pour se diriger vers le parvis de l’Hôtel de Ville. A Bordeaux, le rendez-vous est fixé à la même heure place de la Victoire. Nombreuses seront les organisations environnementales telles que le WWF France, Oxfam France, La Ruche, Greenpeace France ou Climates, à battre également le pavé aujourd'hui pour le climat, en appelant à l'action pour la justice climatique.

    Et pour que le Sommet mondial du climat de 2015 ne tourne pas en eau de boudin comme le Sommet de Copenhague de 2009. Car désormais, pour la planète,  le temps presse.

    Cathy Lafon

    POUR SIGNER LA PETITION AVAAZ, C'EST ICI

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  • Energie nucléaire: en Allemagne, on démantèle bien les réacteurs

     

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    Manifestation antinucléaire à Neckarwestheim II (Allemagne), mars 2013. Photo archives AFP

    L'opérateur EnBW de la centrale nucléaire d’Obrigheim, nichée dans la vallée du Neckar (sud-ouest), a cessé de produire de l’électricité en mai 2005 après 37 ans de service, dans le cadre de la sortie de l’atome décidée au début de la décennie par le gouvernement de Gerhard Schröder et réaffirmée ensuite par Angela Merkel.

    énergie nucléaire,démantèlement centrale,allemagne,sortie du nucléaire,transition énergétiqueLe démantèlement d'une centrale nucléaire : un travail de très longue haleine

    Trois ans plus tard, le démantèlement effectif des réacteurs d'Obrigheim (photo ci-contre) a commencé en 2008, au terme d’une longue phase de préparation qui implique la planification et la validation par les autorités concernées de toutes les étapes, dans les moindres détails. Le sectionnement de chacune des petites tiges coupées ce jour-là est consigné un par un, tout comme l’ordre dans lequel il doit être effectué. En tout, ce sont 275.000 tonnes de matériel qui devaient être mises en pièces, dont moins de 1%, environ 2.000 tonnes, sont radioactives. Il ne s'achèvera que vingt ans après : "le tout devrait être bouclé entre 2020 et 2025", estime Manfred Möller, responsable des opérations sur le site. Les bureaux et entrepôts, pour beaucoup déjà vides, pourraient un jour intéresser d’autres utilisateurs, et peut-être même la coupole caractéristique qui abritait le réacteur.

    Pas de licenciements

    Le site n’emploie plus que 170 des 300 personnes qui y travaillaient mais le tout s’est fait sans licenciements, précise M. Möller. S’y ajoutent quelque 150 salariés de sous-traitants. Avec Obrigheim, EnBW se fait la main. L’opérateur, qui a longtemps compté le français EDF parmi ses actionnaires, devra en effet, comme ses concurrents allemands, arrêter progressivement toutes ses centrales nucléaires et les démanteler.

    énergie nucléaire,démantèlement centrale,allemagne,sortie du nucléaire,transition énergétiqueLe dernier réacteur nucléaire allemand s'arrêtera en 2022

    Deux de ses quatre autres réacteurs ont déjà été stoppés sur ordre du gouvernement après la catastrophe de Fukushima survenue en 2011, les deux autres ont encore quelques années devant eux. Celui de Neckarwestheim II (photo ci-contre) sera le dernier réacteur allemand à s’arrêter en 2022, parmi les neuf encore en activité sur le territoire. En Allemagne, les opérateurs financent le démantèlement de leurs centrales grâce à des provisions constituées au fil des ans. EnBW a ainsi mis de côté plus de 7 milliards d’euros, les quatre opérateurs allemands (EON, RWE, Vattenfall, EnBW) en tout quelque 30 milliards d’euros.

    L'insoluble question du stockage des déchets radioactifs

    EnBW estime en avoir jusqu'en 2040 d’ici à ce que tout soit terminé. Avec une énorme inconnue et un problème à résoudre qui n'est pas propre à l'Allemagne, mais reste le problème n°1 à long terme de l'industrie nucléaire partout dans le monde : celui du traitement des déchets. Ainsi, l'Allemagne ne s’est toujours pas doté d’un site définitif de stockage des déchets hautement radioactifs. Le processus de recherche d’un site adéquat, qui a déjà pris des années, a été remis à zéro par le gouvernement d’Angela Merkel. En attendant, les opérateurs stockent les déchets dans des sites provisoires.

    Un nouveau champ d'activité économique

    énergie nucléaire,démantèlement centrale,allemagne,sortie du nucléaire,transition énergétiqueL’expérience du chantier d’Obrigheim profitera à EnBW en interne, mais il pourrait aussi aider à développer « un nouveau champ d’activité », explique le porte-parole de la société, Ulrich Schröder (photo ci-contre). Le démantèlement des centrales nucléaires a de beaux jours devant lui en Allemagne, et aussi à l’étranger : "Nous avons maintenant une vraie compétence en démantèlement, en gestion et recyclage des résidus", estime Ulrich Schröder.

    L'exemple allemand le montre : sortir du nucléaire ne s'improvise pas. Après l'avoir décidé en 2005, le pays n'arrêtera son dernier réacteur que 17 ans après, en 2022, et en ce qui le concerne, l'opérateur EnBW, n'en finira avec le démantèlement de ses centrales que 35 ans  plus tard, vers 2040. Parmi les clés de l'équation : le financement du coût du démantèlement, prévu de longue date en Allemagne par les opérateurs eux-mêmes et la question du stockage des déchets, mais aussi la montée en puissance de nouvelles sources d'énergies et l'émergence d'une nouvelle activité économique génératrice d'emplois et de bénéfices : le démantèlement des réacteurs.

    Cathy Lafon, avec l'AFP

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