Le 5 janvier 2018, le parc aux Angéliques de la rive droite à Bordeaux, quai de Queyries, était devenu un petit lac, suite au débord de la Garonne. L’eau a depuis regagné son lit. Photo archives Sud Ouest / Thierry David
"Quel avenir pour nos villes ?" Tel est le thème de l'édition 2018 de la Journée mondiale des zones humides(JMZH)ce vendredi. Paradoxal ? Pas vraiment, quand on y regarde de près.
Des secteurs humides, vitaux pour notre milieu urbain
Chaque année, le 2 février, l’association Ramsar France, Evian et la LPO se mobilisent dans le cadre de la Journée mondiale des zones humides pour sensibiliser le public à la préservation des ressources en eau et faire connaître leur importance dans l’écologie mondiale. Les marais, tourbières, vasières, lagunes, salines, deltas, estuaires, baies, rives de lacs et de rivière et autres mangroves... sont en effet reconnus pour receler une grande diversité et richesse biologiques. Ces terres humides abritent une multitude d’espèces animales et végétales, dont l’harmonie joue un rôle primordial dans la régulation des ressources en eau et dans la maîtrise des inondations et des crues. Une question bien d'actualité, qui devrait devenir de plus en plus prégnante dans le contexte du changement climatique. Cette biodiversité exceptionnelle, précieuse pour le futur de notre planète, constitue une aussi une source de vie indispensable pour l’homme : réservoir alimentaire, captation du carbone, stocks d’eau douce, terres agricoles et d’élevage fertiles, écotourisme…
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