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Emploi - Page 47

  • Municipales 2014 : et l'écologie? En Gironde, les Amis de la Terre ont interpellé les candidats

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    L'épisode de pollution de l'air, subi par la plupart des grandes agglomérations de l'Hexagone ces derniers jours, a réveillé la campagne des municipales sur l'enjeu de l'écologie. Photo archives Sud Ouest

    "Au fait, et l'écologie ?" Coup de tonnerre dans un ciel pas vraiment bleu, la réflexion a fusé des quatre coins de l'Hexagone lors de l'épisode de la pollution de l'air qui a frappé plusieurs jours durant de nombreuses régions dont le Sud-Ouest, jusqu'en ce début de semaine.

    élections municipales,questionnaire,enquête,amis de la terre,candidats,girondeL'écologie, la grande absente

    Incroyable mais vrai : très en vogue en 2008, Grenelle de l'environnement oblige, l'écologie était jusque là la grande absente de la campagne des municipales. Changement climatique, inondations,  qualité de l'air, pollution, bio dans les cantines, transition énergétique, espaces verts, questions de mobilité, embouteillages... A de rares exceptions près, tous ces sujets qui font aujourd'hui, à longueur d'année, le quotidien des électeurs et divisent bien souvent les élus, sont restés soigneusement dans les cartons ou à peine effleurés, entre gens de bonne compagnie, sans réelle polémique. A Paris, il aura fallu une semaine d'alerte aux pics de pollution à Paris, pour que les deux principales candidates rivales, Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), ancienne ministre de l'Ecologie de Nicolas Sarkozy, et Anne Hidalgo (PS) se crêpent le chignon sur le sujet, par médias interposés.

    L'initiative des Amis de la Terre

    En Gironde, les Amis de la Terre confirment : la plupart des candidats aux élections municipales restent insensibles aux questions écologiques. Le 12 février dernier, l'ONG adressait un questionnaire sur les mesures écolos que comptaient prendre les candidats des 22 communes de plus de 10.000 habitants de la Gironde. Afin de pouvoir imaginer ce que serait le département de demain, neuf thématiques étaient abordées : transports/mobilités, pollution de l'air, déchets, agriculture, exemplarité financière... Un mois plus tard, le 12 mars, les Amis de la Terre dévoilaient les résultats. Pour le moins mitigés, selon l'association.

    Le "développement durable", une façade ?

    Première déception : seulement 38% des candidats ont pris le temps de répondre au questionnaire, pourtant simple. Il suffisait de répondre "oui" ou "non" aux questions posées.  L'ONG en déduit que, en dépit d'un affichage de façade "développement durable", "l'écologie ne constitue pas une vraie priorité" pour la grande majorité d'entre eux. En revanche, c'est la bonne nouvelle, ceux qui ont pris la peine de répondre l'ont plutôt bien fait. Sur les 42 questions posées, 78% des réponses sont jugées positives par l'association. Logique : on peut supposer que ceux qui ont répondu sont aussi ceux qui s'intéressent le plus aux enjeux de l'écologie.

    élections municipales,questionnaire,enquête,amis de la terre,candidats,girondeDe nombreuses mesures consensuelles

    De nombreuses mesures consensuelles émergent, relèvent aussi les Amis de la Terre, comme les transports, l’eau, les déchets, etc. Certaines, comme l’optimisation de l’éclairage public, le soutien aux recycleries ainsi qu’aux services dédiés aux vélos (ateliers vélo participatifs, vélo école, …) ou encore la promotion des filières courtes confirment des pratiques déjà enclenchées. D’autres s’avèrent "plus étonnantes car en opposition avec la tendance observée sur le terrain", pointe l'ONG.  C'est le cas de l'arrêt de la consommation d’espaces agricoles et naturels et l’extension des grandes surfaces commerciales, l’opposition aux pulvérisations aériennes de pesticides, la limitation de la quantité de supports publicitaires au profit de supports d’informations municipale ou l'exemplarité financière, autant de pratiques pas vraiment en vogue dans la grande majorité des communes par les temps qui courent. Même le controversé passage de la commune en zone 30 recueille plus de 80 % de oui.

    élections municipales,questionnaire,enquête,amis de la terre,candidats,girondeCa coince sur l'énergie, l'eau et les déchets

    En revanche, d’autres mesures font débat ou sont réfutées, notamment celles qui concernent les questions d’énergie, de tarification (eau, déchets) et d’agriculture-alimentation. Ce qui prouve au moins que les candidats ne répondent pas "oui" à tout pour "faire écolo", mais sont sincères. "De manière assez surprenante, note l'association, le soutien aux initiatives citoyennes de projets collectifs de production d’énergies renouvelables ne convainc pas tout le monde, tout comme l’inscription de la commune dans une démarche de territoire à énergie positive". Quant à l’abonnement de la commune à un fournisseur d’électricité d’origine 100 % renouvelable, une majorité de candidats s’y oppose carrément. Les avis sont également extrêmement partagés sur l’instauration d’une tarification progressive de l’eau proposant une gratuité pour les besoins élémentaires et les usages vitaux et un coût progressif sur les mésusages. C’est le cas aussi pour les déchets et la mise en œuvre d’une tarification incitative.

    élections municipales,questionnaire,enquête,amis de la terre,candidats,girondeL'agriculture et le bio ne convainquent pas

    Dans un département très agricole, paradoxalement, la reconquête de l’agriculture en ville n’est pas gagnée non plus, puisque que seulement 50 % des candidats s’engageraient sur des objectifs d’installation et/ou de maintien d’exploitations agricoles/viticoles biologiques ou pratiquant l’agro-écologie. Les avis sont également partagés sur le passage à au moins 70 % de repas bio favorisant les produits locaux et de qualité (labels) dans la restauration collective gérée par la commune. Enfin, l’introduction d’un repas végétarien par semaine dans les menus de la restauration collective de la commune génère une majorité de refus. C’est même la seule mesure qui recueille plus de non (45%) que de oui (32%).

    Pas de voeux pieux

    Les engagements des candidats ne resteront pas des voeux pieux. Les Amis de la Terre prennent eux-mêmes l'engagement de vérifier qu'ils seront suivis d'effet, avec des changements initiés rapidement. Pour l'ONG, c'est dans l'intérêt des territoires. La transition énergétique, souligne-t-elle, est un bon exemple, car elle "permet de créer des emplois durables et non localisables".

    Alors, quel candidat n'a pas répondu ? Qui l'a fait ? En approuvant quelles mesures  ? En rejetant lesquelles ? Ne comptez pas sur Ma Planète pour cafter. Pour le savoir, il vous faudra consulter le détail des réponses détaillées de chaque candidat en cliquant ICI.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Principes et méthodes du questionnaire des Amis de la Terre Gironde : cliquer ICI
    • L'analyse  détaillée des résultats : cliquer ICI
    • Le détail des réponses de chaque candidat: cliquer ICI

    CONTACTS

    • Les Amis de la Terre Gironde Maison de la Nature et de l'Environnement,3 rue de Tauzia 33 800 Bordeaux. Courriel : gironde@amisdelaterre.org / tél : 06.62.64.64.26. Site Internet / Facebook@atgironde
  • Villes durables. Bordeaux 8ème au palmarès "Terra Eco" 2014

    quais bordeaux.jpg

    Les quais de la Garonne à Bordeaux contribuent à rendre attractive la ville aux yeux des Français. Photo archives "Sud Ouest" / Laurent Theillet

    Quelles sont les grandes villes de France les plus vertes, innovantes et solidaires ?  Avant les municipales, le numéro de mars de la revue "Terra Eco", en ligne sur internet, s'est penché sur la question.
     
    La réalité et l'image
     
    Première bonne idée de "Terra Eco" : faire une enquête très complète sur les 20 critères du développement durable afin de produire un classement inédit et objectif des 30 plus grandes villes de France. Deuxième bonne idée : commander en même temps à OpinionWay un double sondage sur ce qui fait une "ville idéale" et durable, et sur les villes, qui selon les Français, s'en rapprochent le plus. Etrangement, il y loin de la réalité à l'image : le tiercé de tête des villes durables issu de l'enquête de terrain de "Terra Eco", Rennes, Grenoble et Besançon, ne correspond pas du tout à celui de l'idée que se font les Français des "villes idéales" : Bordeaux, Nantes et Montpellier. Explications.
     
    Une "ville idéale", c'est...
     
    Pour commencer, qu'est-ce qu'une "ville idéale" ? Bonne question. Un air pur à respirer, des jardins et des espaces verts à la pelle pour se promener, mais aussi un faible taux de chômage avec de l'emploi local, sans embouteillages, et une vie associative dynamique... Solidaire et égalitaire, accessible à tous (familles, handicapés, personnes âgées) la ville durable privilégie aussi les mobilités douces (vélo, tram, covoiturage…) et le lien social, via la culture ou l’habitat participatif. Bref, une ville écolo et durable qui offre une bonne qualité de vie pour tous ses habitants et ne se préoccupe pas que des fleurs et des petits oiseaux. C'est ce qui ressort du sondage effectué par Opinionway pour Terra Eco, réalisé sur 1.022 personnes, entre le 5 et le 6 février 2014.
     
    Rennes.jpgLe tiercé des "villes durables"
     
    Sur ce, "Terra Eco" a mené son enquête et a passé au crible les 30 plus grandes villes françaises en établissant leurs performances dans 20 critères, de la quantité de nitrates par litre d’eau au nombre de toilettes publiques, de la production d’énergies renouvelables aux émissions de CO2, en passant par la diversité et la parité, les équipements culturels, l'accessibilité pour les handicapés, les déchets, le chômage, les logements sociaux…  Un énorme boulot, plus compliqué qu'il n'y paraît : en dépit du développement des Plans climat et des Agendas 21, ces données ne sont pas toujours accessibles ou exploitables. Rennes (photo ci-dessus), Grenoble et Besançon, les trois villes qui caracolent en tête du palmarès se distinguent sur tous ces critères qui correspondent aussi à ceux des Agendas 21, chargés d'aider les agglomérations à passer à un mode de développement durable. Dans la région, Bordeaux arrive en 8ème position. Aix-en-Provence est 4ème, Paris, 13ème, Lille, 28ème, Toulouse, 20ème, Marseille, 29ème... Le Havre, lanterne rouge du classement occupe la dernière place.
     
    L'autre tiercé gagnant : celui des "villes idéales"

    Nantes.jpgVoilà pour les réalités de terrain. Terra eco et OpinionWay ont aussi sondé les Français sur les villes de l’Hexagone qui se rapprochent le plus de la "ville idéale".  Selon OpinionWay, pour les Français, la propreté est le premier critère qui définit la ville idéale (45%) suivi d'un taux de chômage bas (40%), de transports en commun et d'espaces verts (36%) et d'absence d'embouteillages (17%)Surprise:  les trois villes gagnantes citées par les Français sont radicalement différentes de celles du palmarès des villes durables. Bordeaux arrive en tête, suivie de Nantes et de Montpellier (citées respectivement par 17 %, 14 % et 12 % des personnes interrogées). Certes, outre leur attractivité naturelle, avec la proximité de l’Atlantique et la Méditerranée, ces villes profitent des retombées des succès de leurs politiques publiques en matière de transports, d'urbanisme ou de culture (tramway et aménagement des quais à Bordeaux, culture à Nantes…). Mais aussi, analyse "Terra Eco", "de leur communication efficace sur leur image". En effet, Nantes (photo ci-dessus), deuxième "ville idéale", n'est que 7ème au classement des villes durables de "Terra Eco". Montpellier (19ème au classement des villes durables) compte 25% de pauvres et Bordeaux,  (8ème) est la cinquième ville la plus embouteillée de France. Le coût du logement y a explosé, la propreté est pointée par ses habitants comme un problème majeur, avec le stationnement. 

    De quoi faire dire à "Terra Eco" qu'en matière d'écologie, de développement durable et de qualité de vie, les candidat-e-s aux municipales et aux scrutins qui viennent ont encore un petit effort à faire pour concilier rêve et réalité…

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le palmarès des villes durables de  "Terra Eco" : cliquer ICI
    • L'enquête de "Terra Eco" a été menée auprès des 30 agglomérations les plus peuplées de France, entre le 1er janvier et le 12 février 2014. Toutes les données ont été pondérées en fonction du nombre d’habitants de l’agglomération ou de la ville centre, selon les critères. « Null » signifie 0. Quand il n’y a pas de données, cela est indiqué en toutes lettres. Pour visualiser l’intégralité des résultats : cliquer ICI
    • Le sondage OpinionWay-"Terra Eco" sur la ville idéale : cliquer ICI
  • Projet de loi : l'agroécologie est l'avenir agricole de la France

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    La France dit oui à l'agroécologie, mais ne veut pas pour autant renoncer au bio. Photo archives AFP

    Le 14 janvier, les députés ont adopté en première lecture le projet de loi d’avenir pour l’agriculture, défendu par le ministre Stéphane Le Foll, qui vise notamment à prendre le virage de l’agroécologie. Un texte pour partie écologiquement vertueux, mais qui comporte aussi des mesures moins écolos. Décryptage.

    Le contexte

    Même si la France reste la première puissance agricole d’Europe, elle est passée en dix ans de la place de 2e exportateur agroalimentaire mondial à la 5e. Le projet de loi ambitionne de renforcer la compétitivité des filières (agriculture, agroalimentaire, forêt) tout en passant d’un modèle productiviste à une agroécologie, tout en continuant à soutenir le bio. En gros, refonder la politique agricole française en vigueur depuis les trente glorieuses, en mêlant performances économiques et écologiques. Vaste programme.

    1. LE TOURNANT AGROECOLOGIQUE

    • Les politiques publiques devront favoriser l’association de « la performance économique et la performance environnementale », et privilégier les pratiques agroécologiques, alliant « autonomie des exploitations agricoles » et protection de l’environnement.
    • Seront créés des groupements d’intérêt économique et environnemental (GIEE), sorte de label accordé à des agriculteurs ou des exploitants forestiers se regroupant, afin qu’ils bénéficient d’aides de manière préférentielle ou majorée.

    2. D’ANTIBIOTIQUES PAR LES VETERINAIRES

    Afin d’éviter que l’antibiorésistance ne se transmette à l’homme via la chaîne alimentaire, la délivrance des antibiotiques pour les animaux sera mieux encadrée. Les remises, rabais et ristournes seront interdits ainsi que la délivrance d’unités gratuites, lors de la vente d’antibiotiques aux éleveurs. Le suivi des ventes sera renforcé.

    projet de loi,agriculture,bio,agroécologie,pesticides,phytosanitaires,emploi3. LE BIO

    En vertu d’un amendement écologiste, la promotion de la « conversion à une agriculture biologique » figurera parmi les finalités de la politique agricole.

    Toutefois, l'objectif du Grenelle de l'environnement qui visait 20% de la surface agricole en bio dès 2020, n'est plus de mise. Stéphane Le Foll promet tout de même un doublement des surfaces dès 2017, avec 8% de terres en bio, bien inférieur aux ambitions initiales. Pour que le bio tricolore progresse, toutes les cantines gérées  par Etat devraient passer à 20% de bio.

    4. OGM

    Pas une ligne sur le sujet, ce qui inquiète Greenpeace et Bio d'Aquitaine. L'organisation aquitaine souligne dans un communiqué du 13 janvier, que, selon elle "la coexistence entre maïs OGM et maïs biologiques ou non OGM est impossible". Des résultats d'expérimentation menée par l'Inra à la demande du Réseau Semences Paysannes (RSP) le montrent, malgré l'absence de validation scientifique, précise Bio d'Aquitaine. Le 16 janvier, l'Europe s'est prononcée pour le rejet de la demande d'autorisation de la culture d'un nouveau maïs OGM, le TC1507.

    5. PESTICIDES

    • Suivi permanent de leur impact sur l’environnement et la santé, et plus seulement au moment de leur autorisation de mise sur le marché.
    • Publicité grand public pour les produits phytosanitaires interdite afin de réduire leur usage par les jardiniers amateurs avant de les interdire en 2022.

    Des mesures un peu faibles pour les défenseurs de l'environnement et pour les apiculteurs dont les colonies d'abeilles connaissent un effondrement, dû pour partie aux pesticides. La France reste le premier pays consommateur en Europe de phytosanitaires, dont 90 à 95% sont utilisés pour l'agriculture, en dépit du plan Ecophyto lancé en 2008, qui prévoyait d'en réduire l'usage de 50% d'ici à 2018.  En juin 2013, une vaste expertise de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dévoilait qu'il existait une "présomption forte" de lien entre certains cancers dont la prostate et des maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson, avec l'usage de pesticides chez les professionnels qui les manipulent.

    6. INSTALLATION DE JEUNES AGRICULTEURS

    • Le contrat de génération sera adapté à l’agriculture, en permettant une aide pendant trois ans au maximum à l’exploitant qui voudra transmettre son entreprise à un salarié âgé de 26 à 30 ans ou à un stagiaire de moins de 30 ans. Le gouvernement estime à 2.000 par an le nombre d’exploitations agricoles dont la transmission hors cadre familial sera ainsi accélérée.
    • Par ailleurs, l’installation progressive, dispositif aidé, pourra se faire sur cinq ans

    7. MEDIATEUR DES RELATIONS COMMERCIALES

    Pour redonner du poids aux producteurs face à la grande distribution, un médiateur des relations commerciales agricoles pourra être saisi de tout litige sur les contrats et prendre toute initiative, comme ce fut le cas au printemps dernier sur le prix du lait.

    8. LUTTE CONTRE LES IMPORTATIONS ILLEGALES DE BOIS

    Les importateurs et vendeurs de bois ou produits en bois ne respectant pas les obligations prévues par le règlement européen en matière de contrôle de la traçabilité des produits s’exposeront à des sanctions pouvant aller jusqu’à deux ans de prison et 100.000 euros d’amende.

    9. PROTECTION DES AOP et IGP

    La protection des appellations d’origine et indications protégées sera accrue, par la création d’un droit d’opposition au dépôt d’une marque pouvant les léser. Un amendement du gouvernement a limité ce droit aux cas où le produit protégé est similaire à celui de la marque.

    10. INSTITUT AGRONOMIQUE, VETERINAIRE ET FORESTIER DE FRANCE

    Rassemblant les établissements d’enseignement supérieur agricole public et des organismes de recherche, il doit remplacer en matière de recherche et d’enseignement supérieur une structure plus lâche, Agreenium, et doit renforcer le pilotage national du secteur. Plus généralement, le projet de loi veut faire de l’enseignement agricole un levier d’innovation et d’investissement.

    Le texte devrait être débattu au Sénat en avril, en vue d’une adoption définitive à la fin du premier semestre 2014. D'ici là, les écolos et les lobbys proches des industriels devraient redoubler d'efforts en coulisse pour faire évoluer le projet de loi, dans un sens, ou dans l'autre...

    Cathy Lafon avec AFP

    PLUS D'INFO

    • Le texte du projet de loi pour l'avenir de l'agriculture : cliquer ICI
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