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Economie - Page 182

  • Initiative. Bientôt, un village flottant à Londres ?

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    Image de synthèse du futur quartier flottant de Londres. Photo Greater London Authority

    Le maire de Londres, Boris Jonhson, a présenté en août 2014 un projet immobilier étonnant : un village flottant sur la Tamise, qui pourrait s’installer sur la rive Est du fleuve, tout près des chantiers navals.

    Tout un quartier sur la Tamise

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    C'est donc tout un quartier qui pourrait sortir des eaux de la Tamise, relié par un pont à la terre ferme,  le village flottant de Victoria Dock, dans le bassin Victoria des Royal Docks, sur environ 6 hectares. Avec une partie sur la terre ferme et une autre sur l'eau, il comprendra près de 50 maisons d'habitation, mais aussi une zone « événementielle » mêlant bureaux, commerces, restaurants, espaces de loisirs, reliés par des pontons qui permettront de circuler sur l'eau. 

    village flottant,logement,londresUne nouvelle dynamique autour du fleuve

    Pour Boris Johnson  : "Ce site a le potentiel pour devenir l’un des plus recherchés de la Capitale tout en insufflant une nouvelle dynamique positive autour du cours d’eau Londonien et des Royal Docks". Des experts néerlandais ont été contactés pour aider à la conception du projet qui s’inspire notamment du quartier résidentiel d’Ijburg à Amsterdam, aux Pays-Bas, bâti sur plusieurs îles artificielles, et de celui de Hafen City à Hambourg, en Allemagne.  

    Une première ébauche en 2015 ?

    Pour construire ce village flottant, dont une première ébauche du projet pourrait être présentée au printemps 2015 aux autorités locales, la municipalité londonienne a retenu le consortium Carillion Igloo Genesis et les ingénieurs britanniques du bureau d’études techniques Buro Happold vont travailler avec desarchitectes néerlandais de l’agence dRMM.  

    Ce quartier original, le tout premier du Royaume-Uni et le plus grand d’Europe, sera-t-il une solution novatrice et écologique à la crise du logement dans une capitale où chaque parcelle de terrain est déjà construite, ou une nouvelle offre résidentielle attractive pour londoniens et touristes fortunés ? A suivre.

    Cathy Lafon

  • L'Europe, nouveau leader de la lutte contre le réchauffement climatique

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    L'Europe s'engage sur le chemin de la transition énergétique.

    C'est fait c'est signé ! Après huit heures de discussions et des mois de négociations, les vingt-huit pays européens se sont engagés pour un nouveau "paquet climat-énergie",  un accord historique dans la lutte contre le changement climatique. 

    centrale-a-charbon-de-boxberg-en-allemagne_e1928c7f308d88b7056953a8470641f8.jpgL'Europe s'est engagée sur 40% de réduction des gaz à effet de serre, au moins 27% d’énergies renouvelables et 30% d'économies d'énergie, d'ici à 2030.  Si l'Europe ne pèse que pour 11% dans le poids mondial global des émissions de gaz à effet de serre et si les ONG regrettent que les objectifs chiffrés ne soient pas assez contraignants au regard de l'accélération du réchauffement climatique et de la hausse exponentielle des émissions de gaz à effet de serre, les écologistes ne bouderont pas leur bonheur. Trouver un terrain d'entente commun était loin d'être gagné, il fallait persuader notamment les pays de l'Est, comme la Pologne, d'accepter des chiffres de réduction contraignants, alors que leurs économies tournent au charbon.

    Les raisons de l'union pour sauver le climat

    photovoltaique panneaux-solaires.jpgCertes, les Etats européens et leurs habitants ont désormais une conscience aigüe des réalités du changement climatique, l'accumulation des catastrophes climatiques et la hausse moyenne des températures relevées sur le globe aidant. Mais, comme toujours, les impératifs économiques ont peut-être joué un rôle au moins aussi important que les raisons d'ordre écologique dans ce choix. Encore fallait-il s'en convaincre. Dans le contexte de crise économique, développer les énergies renouvelables est désormais perçu en Europe et ailleurs dans le monde, comme un formidable levier pour l'emploi et l'industrie. Gagner en autonomie énergétique en s'affranchissant des énergies fossiles fournies par des pays politiquement instables, comme le pétrole du Proche-Orient et le gaz d'Ukraine est un deuxième enjeu d'importance sur le plan économique et financier. Plus peut-être que la conscience de la réalité de la raréfaction des ressources de la planète, qui reste encore abstraite pour beaucoup.

    Cinq ans après l'échec retentissant du Sommet sur le climat de Copenhague, l'Europe vient de choisir de s'engager sur le chemin de la sobriété et de la transition énergétique et écologique. L'Allemagne, comme bien souvent en matière d'écologie, avait joué un rôle de pionnière sur ce sujet. La France vient de la suivre. Si la route est encore longue jusqu'au Sommet mondial du climat de Paris, en décembre 2015, et encore plus longue pour sauver le climat, la bonne nouvelle du jour, c'est que tout espoir n'est pas perdu. Et c'est déjà beaucoup.

    Cathy Lafon

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    • Les articles de Ma planète sur le réchauffement climatique : cliquer ICI
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  • Pêche : Greenpeace dévoile ce que l'industrie du thon ne veut pas montrer

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    Un requin pêché sur le thonier Dolomieu. Greenpeace

    Il y a deux semaines, Greenpeace lançait sur son site un webdoc expliquant les problèmes suscités par les Dispositifs de Concentration de Poissons (DCP) lors de la pêche au thon, et établissait un classement des marques de boîtes de thon respectueuses ou pas des stocks halieutiques. La fameuse marque "Petit Navire" qui s'approvisionne en thon pêché sur DCP, était la plus mal notée.

    La pêche au DCP c'est quoi ?

    peche requin.jpgLe dispositif de concentration de poissons désigne une pratique de pêche destructrice. On place en mer un objet artificiel flottant, qui permet aux poissons de s’abriter. Tout un écosystème s’agrège alors autour de ce dispositif, autour duquel les thoniers industriels déploient un filet de plusieurs kilomètres de long, la senne, qui remonte tout. Y compris les espèces menacées  (requins, photo ci-contre, tortues, raies), et les jeunes thons qui n’ont pas encore pu se reproduire et donc contribuer au renouvellement du stock. Ce mode de  pêche accentue encore la menace de surexploitation de l'océan.

    La preuve par l'image

    Aujourd’hui, l'ONG passe à la vitesse supérieure et s'attaque à la réalité de ce qui se passe en mer. Grâce à des images fournies par un lanceur d'alerte, Greenpeace met en ligne une vidéo qui dévoile de l'intérieur les pratiques de pêche destructrices de l'industrie thonière et notamment les prises accessoires. accessoires (requins, tortues, raies), prises lors des campagnes de pêche à bord de ces navires, espagnols et français, qui approvisionnent les grandes marques européennes de thon en boîte.

    "Les prises accessoires sont une réalité"

    « Nous avons sélectionné les images les plus marquantes parmi des heures de film, en privilégiant les plus récentes. Certaines datent de l’année dernière » explique Hélène Bourges, chargée de campagne océans à Greenpeace. « Ces images montrent que les prises accessoires, ces espèces non visées mais capturées, et rejetées à la mer mortes ou mourantes, sont bel et bien aujourd’hui une réalité. »

    Au niveau mondial, la pêche thonière tropicale sur DCP génère 2 à 4 fois plus de prises accessoires que la même pêche sans DCP, autour de 7% de ce qui est pris, de l’aveu même des marques de thon en boîte. Greenpeace a fait le calcul, les "dommages collatéraux" de ce type de pêche au thon représentent 100.000 tonnes par an, ou de quoi remplir 625 millions de boîte de thons... 

    L'ONG mène campagne auprès de "Petit Navire" et de toutes les marques qui s'approvisionnent avec ce dispositif, pour qu'elles cessent d'encourager la surpêche. Et pour que les clients soucieux de l'avenir de la planète, puissent acheter à nouveau du thon "Petit Navire" en toute quiétude...

    Cathy Lafon

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    EN SAVOIR PLUS

    •  Pour tout comprendre aux DCP,  visualisez le webdoc de Greenpeace en cliquant ICI

    • Greenpeace a interrogé les 10 premières marques du marché français de thon en boîte sur leurs performances environnementales. Choix de l'espèce, techniques de pêche, traçabilité... tout a été passé au crible. Ces marques représentent à elles seules 75% du marché français.

    • Le classement de Greenpeace des marques de boîtes de thon :

    classement-greenpeace-thon.jpg