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Economie - Page 166

  • Changement climatique: il y 24,5 millions d'années, tous les ruminants européens disparaissaient

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    Sans les ruminants venus d'Asie il y a de cela près de 25 millions d'années, François Hollande n'aurait pas de vache à caresser au Salon de l'agriculture. Photo AFP

    Un Salon de l'agriculture sans vaches, boeufs, veaux et taureaux ? Impossible de l'imaginer...

    vaches salers.jpgEt pourtant, il y a 24,5 millions d'années, un important changement climatique provoquait la disparition en Europe de l'intégralité de la faune européenne des ruminants. Mais alors, d'où viennent les bovins que nous admirons dans les allées du plus grand rendez-vous agricole de France ? Autre surprise : en grande partie d'Asie. C'est, en effet, grâce à une migration des ruminants venue d'Orient que nous pouvons boire du lait et manger du steack aujourd'hui et que nos présidents successifs peaufinent leurs relations avec le monde agricole. Sans cette immigration-là : pas de yaourt et pas de cheese-burgers. Tels sont les résultats d'une étude scientifique publiée le 18 février dernier dans la revue "PLOS ONE", menée par Bastien Mennecart, un chercheur français du Centre de recherche sur la paléobiodiversité et les paléoenvironnements (Muséum national d'Histoire naturelle/CNRS/UPCM).

    Le réchauffement de l'Oligocène récent 

    La Terre a déjà subi par le passé des changements climatiques qui ont engendré de grandes crises biologiques. L’une d’entre elles s’est produite il y a environ 24,5 millions d’années durant le réchauffement de l'Oligocène récent. Ce réchauffement - une augmentation de 2 à 4 °C des eaux océaniques de l’Atlantique Nord- , associé à la naissance des Alpes, a provoqué une aridification, avec l'installation de savanes au lieu des forêts, et l’apparition des saisons en Europe. 

    Immigration animale massive

    De précédentes études réalisées par une équipe franco-suisse, avait montré une modification importante des espèces de grands mammifères herbivores vivant à cette époque : 40% de cette faune a changé entre 25 et 24 millions d’années, à la suite d’une immigration animale asiatique massive. Les scientifiques ont nommé cet épisode "Microbunodon Event", du nom du cousin ancestral des hippopotames de petite taille (environ 50 kg), emblématique migrant asiatique arrivé en Europe à cette époque là. Basée sur cinq années de recherches, la publication de Bastien Mennecart révèle que l’intégralité des espèces de ruminants européens - l'un des groupes de grands mammifères les plus diversifiés avec plus de 200 espèces - a été renouvelée à la faveur de cette immigration massive. 

    Espèce adaptée aux nouvelles conditions climatiques

    étude,ruminants,scientifique,réchauffement climatique,paléontologie,muséum national d'histoire naturelle,cnrsLa majorité des ruminants qui paissent aujourd'hui dans nos champs appartiennent à la famille des Pecora et possèdent quatre poches stomacales qui facilitent l’ingestion d’aliments riches en fibres et peu énergétiques. Les ruminants Tragulina, qui étaient largement majoritaires en Europe au cours de l’Oligocène, se distinguent par une réduction ou absence d’une des quatre poches stomacale et par un régime alimentaire plus énergétique: fruits, champignons, insectes et même petits mammifères. La dégradation des conditions environnementales, associée à la compétition avec des Pecora venus d’Asie, a sonné le glas des Tragulina en Europe. En effet, dans des conditions climatiques plus arides, les nouveaux ruminants ont supplanté les anciens grâce à leur métabolisme plus efficace, capable d’assimiler de la nourriture pauvre énergétiquement. Les Tragulina ne comptent plus aujourd'hui que dix espèces localisées en zone équatoriale, les chevrotains, parmi les plus petits des ruminants (photo ci-dessus).

     

    Répartition et évolution des faunes de ruminants entre 25 et 24 millions d’années (Ma) en Europe de l’Ouest (Les Pecora immigrants sont tournés vers la gauche, les ronds noirs correspondent aux sites fossilifères)  © Bastien Mennecart - CR2P

    À l’heure actuelle, la Terre connaît un réchauffement climatique dont la rapidité inédite dans l'histoire de la planète, pose la question de l'adaptation des espèces et dont les conséquences sur la biodiversité restent pour le moment mal connues. "La connaissance des changements climatiques antérieurs et de leurs conséquences sur la biodiversité apporte une aide plus que précieuse pour interroger notre futur", rappelle le chercheur. Les espèces animales auront-elles le temps de s'adapter à l'évolution que connaît le climat? Y aura-t-il encore des vaches au Salon de l'agriculture, en l'an 2500 ? A suivre...

    Cathy Lafon

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  • Loi sur la transition énergétique: "Le costume retaillé par le Sénat ne peut pas tenir bien longtemps"

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    Ronan Dantec, sénateur EELV de Loire-Atlantique. Photo Nantes.fr

    Comme prévisible, le groupe écologiste du Sénat a voté contre le projet de loi de transition énergétique, en raison principalement de la disparition des seuils sur la réduction nucléaire, du recul sur les économies d'énergie et de l'attaque contre le développement de l'éolien terrestre. Ronan Dantec, sénateur écologiste, s'en explique dans une tribune libre. Non sans humour.

    Tribune libre

    L'ensemble tricoté n'a pas disparu

    Beaucoup craignaient que le Sénat détricote complètement la loi de transition énergétique, et que nous nous retrouvions devant un tas de pelotes consciencieusement rembobinées. Finalement, reconnaissons-le, ce n’est pas le cas : certes, l’ensemble tricoté par l’Assemblée nationale a quelque peu été modifié, des morceaux ont été enlevés, d’autres rajoutés, certains éléments sont pour le moins rapiécés, mais il n’a pas disparu.

    Des embellissements, mais...

    loi sur la transition energétique,sénateur,sénat,ronan dantec,eelvDans les étoffes nouvellement tissées par le Sénat, nous noterons ainsi plusieurs embellissements sur la rénovation énergétique des logements par exemple. Le fait de ramener de 2030 à 2020 la date pour l’obligation de rénovation du parc de logements privés est une avancée forte, crédibilisant l’objectif de réhabilitation de 500.000 logements par an à l’horizon 2017, surtout qu’il est complété par l’obligation, sur un amendement écologiste, de rénovation au moment des mutations à partir de 2030. Ce fut une jolie bataille parlementaire. Sur ce point, le Sénat a donc fait œuvre utile pour crédibiliser l’objectif intermédiaire de réduction de 20% de la consommation d’énergie en 2030. Et on ne comprend donc pas très bien pourquoi il a supprimé cet objectif de l’article 1 de la loi, ce n’est pas logique.

    L'accroc géant de l'éolien

    loi sur la transition energétique,sénateur,sénat,ronan dantec,eelvAvant de revenir sur les incohérences esthétiques du patchwork élaboré par le Sénat, permettez-moi de signaler quelques autres jolies pièces cousues par le Sénat. Le groupe écologiste a notamment apprécié – après, bien sûr, c’est toujours une question de goût – la création d’une filière recyclage pour les bateaux de plaisance qui permettra de réduire l’encombrement des ports de plaisance par les bateaux-épaves, ou le droit, pour les habitants des petites îles non connectées de choisir leur distributeur d’électricité, ce qui devrait accélérer l’autonomie énergétique de ces territoires, futures vitrines du développement des énergies renouvelables. Parmi les plus belles pièces, nous sommes évidemment très fiers d’avoir réussi à accrocher l’obligation de raccordement dans les 18 mois des installations renouvelables, ce qui devrait accélérer leur développement… même si ne nous a pas échappé l’accroc, pour ne pas dire le trou de mite géante, qui a saccagé les possibilités de développement de l’éolien terrestre avec l’interdiction de leur implantation à moins d’un kilomètre de toute habitation. Cet amendement surprise aura aussi logiquement pour conséquence de geler toute urbanisation dans un rayon d’un kilomètre autour des éoliennes déjà installées, de réduire donc à néant les projets d’urbanisme de milliers de communes françaises. C’est évidemment absurde, mais nous abritons dans nos rangs quelques couturiers attirés par le surréalisme.

    Le coup de ciseau de trop

    loi sur la transition energétique,sénateur,sénat,ronan dantec,eelvCar malheureusement, faire d’un ensemble de pièces de tissus recoupés et disparates un costume cohérent, n’est pas des plus aisé, surtout quand certains manient le ciseau frénétiquement. Nous avons ainsi un groupe spécialisé dans les coupes et les modifications de forme. 50% de nucléaire en 2025, je coupe ; 63,2 gigawatts pour la production de nucléaire, je rehausse le col jusqu’à 64,85 gigawatts. On ne sait jamais, des fois qu’il fasse un peu froid l’hiver prochain. Le refus complet par le Sénat des nouvelles tendances du renouvelable pour un repli entêté vers les modes anciennes dites « du tout nucléaire », pourtant passées de mode partout dans le monde, aura ainsi été une constante du débat dans notre hémicycle. Malgré la faillite d’AREVA, fleuron du toujours prêt à porter « Le tout nucléaire français », avec 5 milliards de passif, le Sénat n’aura pas soutenu la nécessité de développer rapidement de nouveaux produits répondant à l’immense demande mondiale de développement des énergies renouvelables.

    Coupe déséquilibrée aux coutures fragiles

    loi sur la transition energétique,sénateur,sénat,ronan dantec,eelvAu final, nous voici donc avec une confection assez étrange, à partir du costume plutôt seyant que nous avait livrée l’Assemblée nationale.  Des ajustements étaient nécessaires par rapport au premier patron qui était perfectible, - et je veux rendre aussi hommage aux rapporteurs au Sénat, qui ont souvent proposé des retouches pertinentes - des embellissements souvent soutenus par la ministre, régulièrement à l’initiative du groupe écologiste, mais au final une coupe déséquilibrée et un patchwork disparate aux coutures fragiles. Nous ne sommes pas dans la haute-couture, ni même dans le rapiéçage…. il faudrait lui trouver un autre nom. Nous voterons donc contre. Le costume qui sort du Sénat ne peut pas tenir bien longtemps. Certains pensent même certainement qu’il est suffisamment fragilisé pour se déliter rapidement, car le projet reste bien de revenir à l’ancien costume du modèle énergétique français, dont certains ici ont encore la nostalgie, malgré ses usures et le coût faramineux de son entretien.

    Revenir au croquis initial du président

    loi sur la transition energétique,sénateur,sénat,ronan dantec,eelvNous préférons donc retravailler avec la proposition initiale de l’Assemblée nationale, conforme au croquis initial du président de la République. C’est la base pour créer un costume solide pour l’avenir, moderne et innovant, capable d’affronter toutes les variations météorologiques.

    Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique, vice-président de la commission du Développement durable, des Infrastructures, de l'Equipement et de l'Aménagement du territoire, membre du groupe Ecologiste du Sénat.

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  • Areva dans le mur : la faillite de la stratégie du nucléaire à la française

    areva,électricité

    Chantier du réacteur EPR d'Olkiluoto en Finlande. AFP

    4,9 milliards d'euros : c'est le montant de la perte colossale d'Areva en 2014, officialisée ce mercredi. Le nucléaire, le "fleuron historique" de l'industrie française, n'est vraiment plus ce qu'il était. Mais qu'est-ce qui plombe Areva depuis quatre ans et comment le groupe, contrôlé à 87% par l'Etat, peut-il envisager de redresser la barre ?

    Les ennuis d'Areva ne datent pas d'aujourd'hui

    areva,électricité1. L'EPR : la catastrophe industrielle. Premier gros problème pour Arveva, la construction des réacteurs EPR. La signature, en 2003, avec l'électricien finlandais TVO du contrat pour la construction de l'EPR d'Olkiluoto qui constituait une bonne nouvelle pour le géant français, va s'avérer un véritable cauchemar. De retards en retards, le chantier, lancé en 2005, va se révéler un gouffre financier: facturé 3 milliards d'euros, il coûtera 7 à 8 milliards et ne sera pas livré avant 2018, au lieu de 2009. L'EPR tricolore, en construction à Flamanville (Manche) suit le même chemin. Si les chantiers des deux autres EPR de Taishan en Chine se déroulent mieux, à ce jour, Areva n'a vendu dans le monde que ces quatre EPR. Et, gros souci, le carnet de commande est désespérément vide.

    2.Le rachat de la société canadienne UraMin en 2007 : mauvais choix. Cet épisode de l'histoire d'Areva,  peu connu du grand public, illustre bien les erreurs stratégiques du groupe. En 2007, Areva, sous la direction d'Anne Lauvergeon, rachète pour 1,6 milliards d'euros, la société canadienne UraMin, qui exploite des gisements d'uranium en Afrique. Soit six fois plus que le prix auquel cette start up minière avait placé ses titres un an auparavant. Mauvais plan : en 2011, ses actifs sont dépréciés à hauteur de 1,5 milliards d'euros, avant une nouvelle provision de 300 millions d'euros. Le parquet financier a ouvert une enquête préliminaire en février 2014.

    3.Echec à Abou Dhabi.  En décembre 2009, la filière française perd la compétition pour la construction de deux centrales, à Abu Dhabi.

    areva,électricité4.Fukushima : coup de froid sur le nucléaire. 11 mars 2001: le tsunami qui ravage l'Est du Japon et provoque la plus grave catastrophe nucléaire de l'histoire de l'humanité après celle de Tchernobyl, en 1986, jette un sérieux froid sur les activités de l'industrie de l'atome. La quasi totalité des projets de réacteurs à travers le monde sont gelés. L'Allemagne, première puissance économique d'Europe décide d'accélérer sa transition énergétique et de sortir définitivement du nucléaire. Les coûts des mises à niveau de sécurité post-Fukushima pour les centrales, en France comme dans le monde, vont littéralement faire exploser la facture de la production de l'électricité nucléaire. Dans ces conditions, difficile pour Areva de trouver de nouveaux clients : les belles heures de l'atome semblent appartenir désormais à l'Histoire.

    5. Le retard coûteux de Cadarache. Le réacteur de recherche situé à Cadarache (Bouches-du-Rhône) devait entrer en service en 2014. Comme les EPR, il accuse un retard pharamineux et ne démarrera au mieux qu'en 2020. Son budget initial de 500 millions d'euros a déjà doublé...

    Que faire pour sortir Areva du gouffre ?

    areva,électricitéLe groupe qui compte 47.000 salariés, dont 30.000 en France, a annoncé son intention de mettre en oeuvre un plan d'économies d'un milliard d'euros à l'horizon 2017. Le nombre d'emplois pourrait être réduit de 15% en France. Le spécialiste public du nucléaire a assuré qu'il mettrait tout en oeuvre pour que d'éventuels départs se fassent "sur la base du volontariat", sans licenciements. Son plan de sauvetage prévoit aussi un recentrage sur "le coeur des procédés nucléaires", une refonte du partenariat avec EDF, avec qui un rapprochement capitalistique n'est pas exclu, et un renforcement des activités en Chine.

    Du pain sur la planche pour Areva

    areva,électricitéPour être antinucléaires, les écologistes sont loin de vouloir la peau d'Areva. Bien au contraire. Ainsi, pour l'eurodéputée écologiste Michèle Rivasi, le géant tricolore trouvera son salut et sauvera des emplois en se concentrant sur "les marchés d’avenir du nucléaire que sont le démantèlement, la décontamination et le traitement et la gestion des déchets nucléaires". L'élue rappelle que "l’ensemble des réacteurs - en France et dans le monde - construits dans les années 70 vont bientôt devoir être démantelés. L’essentiel des investissements doit se concentrer dans ce secteur d’avenir : il y a 30 ans de commandes en perspective, de quoi rassurer les actionnaires". Selon, elle, la décontamination doit également être au centre de la recherche d’Areva : "il y a urgence à développer des technologies fiables, utiles en fonctionnement normal comme en gestion de crise", comme l'a montré "la gestion catastrophique des eaux radioactives de Fukushima". "Quant au traitement et à la gestion des déchets nucléaires, ils sont tout aussi stratégiques: l'aval du cycle du combustible a trop longtemps été négligé", souligne Michèle Rivasi. Même en cas d'une fort improbable sortie du nucléaire en France, Areva aurait en effet du pain sur la planche, et pour longtemps...

    Le recul du nucléaire dans le monde

    areva,électricitéL'ampleur de la perte nette de l'exercice 2014 illustre bien le double défi auquel Areva est confronté : stagnation durable des activités nucléaires et manque de compétitivité. Si le nucléaire représente 75% de l'énergie électrique dans l'Hexagone, elle ne compte que pour 12% dans le bouquet énergétique mondial, et a tendance à reculer. En 2016, selon un rapport de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIEA) publié en juin 2013, les énergies renouvelables produiront deux fois plus que le nucléaire au niveau mondial. L'Espagne qui produit avec ses éoliennes plus d'énergie que ses besoins et doit pouvoir l'exporter pour mettre de l'énergie moins chère à usage des consommateurs français, pousse désormais la France à la roue pour honorer ses engagements européens en réalisant l'interconnexion avec ses réseaux et ceux du Portugal. Car l'éolien, ça marche et comme le montre l'exemple ibérique, c'est moins coûteux et aussi moins dangereux potentiellement que le nucléaire. Alors que des sources syndicales évoquaient ces derniers jours l'éventualité d'une vente pure et simple des activités renouvelables, Areva a confirmé ses projets d'investissement dans des projets d'éoliennes maritimes en France à travers une coentreprise avec l'espagnol Gamesa qu'il compte finaliser courant mars. Areva réaliserait-il que les énergies renouvelables sont l'avenir ?

    L'entêtement français à préserver les stratégies historiques de "son" nucléaire, au détriment notamment du développement des énergies renouvelables, qui vient de se manifester encore au Sénat lors de l'examen du projet de loi sur la transition énergétique, pourrait bien avoir atteint les limites du raisonnable.

    Cathy Lafon

    EN CHIFFRES

    • Areva a enregistré au titre de 2014 une perte opérationnelle de 2.645 millions d'euros (contre 34 millions en 2013), un excédent brut d'exploitation (retraité) de 735 millions (contre 991 millions) et un chiffre d'affaires, déjà publié, de 8,33 milliards (-8,0%). Sa perte nette part du groupe, la quatrième consécutive, atteint 4,8 milliards d'euros, un chiffre proche des 4,9 milliards annoncés le 23 février. Elle inclut notamment une nouvelle provision de 720 millions d'euros au titre de l'EPR finlandais OL3, qui connaît d'importants retards et surcoûts, ainsi que 1.460 millions de provisions pour pertes de valeur d'actifs des activités nucléaires. Le groupe n'envisage pas de dividende au titre de 2014.

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