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Développement durable - Page 813

  • Pollution. Les Zapas devront concilier l'écologie et le social

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    Une Zapa,  pour mieux respirer à Bordeaux ? Photo archives Sud Ouest / Laurent Theillet

    En pleine semaine de la Mobilité (16 au 22 septembre), le ministère de l'Ecologie réunissait hier à Paris les sept collectivités volontaires pour expérimenter des Zones d'actions prioritaires pour l'air, les fameuses Zapas, destinées à réduire la pollution de l'air dans les zones urbaines, en limitant l'accès des centres villes aux véhicules les plus polluants. Le dispositif initial du précédent gouvernement, jugé socialement injuste et inefficace, ne sera pas abandonné, mais revu et amélioré, avec l'ensemble des villes.

    "Socialement injustes"

    Bordeaux fait partie des agglomérations volontaires pour tester le dispositif, avec Paris, Saint-Denis, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand et Aix-en-Provence. Elles ne sont plus que sept aujourd'hui, Nice ayant en effet décidé de se retirer en juin dernier du projet Zapa, initié en 2011 par le gouvernement précédent. Quant aux villes restantes, en juillet dernier, aucune d'elles n'avaient finalement déposé de dossier de candidature pour des applications concrètes, parce que beaucoup considéraient que des mesures de restriction de la circulation aboutiraient à une injustice sociale et ne seraient pas  écologiquement efficaces. Aussi, Delphine Batho, la ministre de l'Ecologie, avait-elle annoncé le 12 juillet dernier que les Zapas seraient revues. Et corrigées.

    La "Zapa nouvelle" va arriver !

    Batho-Delphine.jpgLa bonne nouvelle pour la qualité de l'air et notre santé, c'est que "Le dispositif de Zones d'actions prioritaires pour l'air (Zapa), qui vise à réduire la circulation des véhicules polluants en ville, n'est pas abandonné, mais sera revu d'ici à janvier", a annoncé jeudi 20 septembre à l'AFP la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, à l'issue de la réunion avec les représentants des villes impliquées dans cette expérimentation, dont Bordeaux. "Un comité interministériel sur la qualité de l'air va travailler avec les villes pour bâtir des solutions concrètes d'ici à janvier prochain afin de le  rendre juste socialement et efficace", a ajouté la ministre, refusant de s'en tenir au constat d'échec et choisissant de partir de la volonté de l'Etat et des villes de travailler ensemble à élaborer un nouveau dispositif. 

    Des Zapas nécessaires pour  notre santé

    Incontestablement nécessaires sur le principe, les Zapas avaient déclenché, à juste titre, une vive polémique pour ses aménagements jugés clivants socialement. Les propriétaires de véhicules les plus anciens, visés par le dispositif antérieur, sont aussi souvent les plus modestes, alors que leurs véhicules, eux, ne sont pas forcément les plus polluants, si l'on considère l'ensemble des critères liés à la pollution automobile. Les plus ardents défenseurs de l'écologie eux-mêmes tiquaient sérieusement, à l'image du maire-adoint à l'Environnement de Paris, Denis Baupin (EELV), auteur du Plan climat de la capitale. La Ville de Paris dénonçait ainsi notamment l'incohérence qu'il y a à interdire le diesel en ville, tout en favorisant fiscalement l'achat de véhicules diesel...

    40.000 décès prématurés par an

    zapa.jpgLes sept collectivités en attente d'aménagements nécessaires au dispositif, ont donc pu souffler cet été. Mais la pollution de l'air n'a pas diminué sur leur territoire entre temps : elles sont inévitablement rattrapées par les Zapas et ne couperont pas à l'obligation d'améliorer la qualité d'un air que les citadins ont de plus en plus de difficultés à respirer. Pour se mettre en conformité avec les normes de seuil de pollution européennes et éviter à la France de payer la facture d'une amende de 40 milliards d'euros à l'Europe, mais surtout pour préserver notre santé. 

    D'après une étude de l'institut de veille sanitaire publiée mardi 11 septembre, près de 360 hospitalisations cardiaques et plus de 630 hospitalisations respiratoires pourraient être évitées chaque année à Bordeaux, Paris, Lille, Lyon ou Marseille, si ces villes respectaient les normes de l'OMS... Au total, la pollution de l'air est responsable en France de près de 40.000 décès prématurés par an, selon le ministère.

    L'impact de la pollution sur la santé, priorité des Français

    Selon un sondage publié mercredi 12 septembre, avant la Conférence environnementale, réalisé par l'Ifop pour WWF-France et le Rassemblement pour la planète (fédération d'une cinquantaine d'ONG), les Français sont 52 % à placer la question des risques que fait peser l'environnement sur la santé  parmi les sujets prioritaires. Y compris les Diesel, la pollution de l'air... Voilà qui devrait aider le gouvernement et les collectivités locales à construire les futures Zapas et à les faire accepter par les populations. Maintenant qu'il faut passer aux actes "anti-pollution", nos concitoyens vont-ils pour autant adhérer facilement à des mesures qui pourraient être perçues comme contraignantes, même si c'est pour la bonne cause et qu'on ne peut pas vraiment faire autrement ? Justice sociale, pédagogie, accompagnement et développement des solutions alternatives au déplacement automobile ijdividuel devront être de la partie.

    La bonne formule

    zapa europe.jpgReste donc à trouver d'ici janvier 2013, la bonne formule pour créer les Zapas, sans pénaliser les foyers les plus modestes et les conducteurs de deux roues motorisées. La FFMC (Fédération française des motards en colère) qui représente ces derniers, était également très remontée contre la mouture initiale des Zapas qui les sanctionnait, sans tenir compte de l'intéressante alternative au déplacement automobile qu'offre leur mode de déplacement.

    Comme la magie n'a pas grand chose à voir avec l'écologie, même si elle rime avec, l'exercice à venir ne sera pas le plus aisé... Mais d'autres pays européens sont parvenus à aménager chez eux, depuis plusieurs années, des zones équivalentes (les LEZs) et à les faire accepter par les populations. Alors, pourquoi pas la France ?

    Cathy Lafon

    TOUT SUR LA ZAPA

    • La Zapa selon le Grenelle de l'environnement, cliquer ICI
    • En savoir plus sur les Zapa avec l'Ademe : cliquer ICI
    • S'informer avec l'Ademe sur les retours d'expérience des pays européens sur les LEZs : cliquer ICI

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  • Coup de coeur. Gironde : "L'Atelier des bains douches", un projet local reconnu par la Fondation de France

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    Le jardin partagé du collectif "L'Atelier des Bains douches" (Quartier Belcier, Bordeaux) Photo archives / Sud Ouest

    coeur.jpgLa Conférence environnementale du gouvernement à peine finie (14 et 15 septembre), les Lauriers 2012 de la Fondation de Fance récompensaient, lundi 17 septembre, les initiatives locales les plus innovantes parmi les projets qu'elle soutient, notamment dans le domaine du développement durable et de l'environnement. Afin de les aider à grandir, à essaimer et à inspirer de nouvelles initiatives. S'il n'a pas obtenu "son" Laurier 2012, le collectif bordelais "L'Atelier des bains douches", "Laurier départemental 2011",  fait toujours partie des projets "écolos" les plus innovants, repérés et soutenus par la Fondation de France.

    bainsdouches.jpgUn quartier "solidaire et durable"

    Réunis au sein du collectif « L'Atelier des bains douches », les habitants du vieux quartier Belcier,  près la gare, à Bordeaux, ont réfléchi ensemble à ce que pourrait (et devrait) être leur quartier « idéal ». Animé par une habitante, Anne Sallenave, le collectif a fait émerger une envie partagée, celle de créer un quartier solidaire et durable. En un an, une ancienne friche industrielle prêtée par son propriétaire s'est ainsi transformée en un joli jardin partagé : le "jardin des Foudres".

    Le P'tit Solidaire

    La transformation des quartiers déjà constitués en véritables éco-quartiers anciens est un enjeu majeur, pour le collectif qui prône l'écologie, le lien social et la pacification de l'espace urbain, a également créé des liens avec des producteurs locaux et mis en place un système d'Amap destiné aux adhérents. Avec l'aide des P'tits cageots, entreprise de distribution de produits bio et solidaires de Talence, ils ont même inventé un nouveau concept : Le P'tit Solidaire. Un cageot de fruits et légumes à 5 € ne comportant que des produits locaux et de saison parmi lesquels quelques produits bio. Il  fournit aussi aux habitants des « kits économiseurs d'eau et d'énergie » (douchettes, thermomètres pour réfrigérateur, etc.).

    Par ailleurs, le collectif participe au débat sur le grand projet urbain de rénovation bordelais, Euratlantique, autour de la gare de Bordeaux. Il organise des ateliers participatifs, recueille les souhaits des habitants et les transmets au gestionnaire du projet.  Parmi les propositions  : un schéma de circulation douce et la végétalisation du quartier avec notamment un projet de sculpture fleurie au début de la rue Laffiteau, face à l'entrée de la gare.

    Coccinelles urbaines

    Tout ça n'a l'air de rien, mais mis bout-à-bout, à l'échelle d'une grande métropole comme Bordeaux, c'est énorme : grâce à l'activité des membres des Bains douches, véritables coccinelles de l'écologie urbaine, des habitants s'approprient et transforment leur vieux quartier, populaire et longtemps délaissé, en un véritable éco-quartier. Le prix de "lauréat des associations" que vient de leur décerner la manifestation bordelaise Agora 2012, est une reconnaisance de ce beau travail de coccinelle créative que mène l'Atelier Bains douches à Bordeaux, aux côtés de l'Association la Boulangerie, d'Habitats Jeunes Le Levain,   de l'Association Yakafaucon , et de la Société d'Horticulture et d'Arboriculture de Caudéran.

    Deux Lauriers 2012 dans la catégorie "environnement-développement durable"

    Une pépinière pour agriculteurs "bio" et le projet BioLit des "sentinelles du littoral" (programme national de science participative appliquée aux littoraux) ont été récompensés lundi 17 septembre, par la Fondation de France.

    compagnons.jpgDans la Drôme, l’association Les Compagnons de la Terre a décidé d'accompagner des jeunes agriculteurs à s'installer dans le "bio".

    La Drôme est un département qui perd chaque année 2,7% de ses agriculteurs. Une hémorragie aux conséquences lourdes : diminution de l’activité économique et des liens sociaux, fermeture des écoles, des postes et épiceries… Le projet des Compagnons de la Terre de Saint Dié, consiste à mettre à la disposition de jeunes candidats en agriculture biologique, des terres, des bâtiments et du matériel pour leur permettre de tester leur activité « grandeur nature » en leur offrant un statut et un accompagnement pouvant aller jusqu’à trois ans. Ils sont suivis dans un cadre collectif, propice à de futures collaborations, avec le souci du développement local du territoire.

    sentinelles.jpgLes citoyens "sentinelles", au chevet de la santé du littoral, participent à la recherche scientifique pour protéger la biodiversité.

    Pour préserver la biodiversité, la protection du littoral est essentielle. Mais les chercheurs manquent cruellement d’informations sur l’évolution des littoraux et sur l’impact des activités humaines. Pour faire avancer la recherche, informer les décideurs et leur permettre de prendre des mesures adaptées à sa protection, il est prioritaire de déterminer l’état de santé du littoral français. D'où le projet BioLit, un programme national de science participative appliquée aux littoraux. Lancé fin 2009 par l’association Planète mer, sous la responsabilité scientifique du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), il invite les citoyens à jouer le rôle de “sentinelles” du littoral. Ceux-ci vont observer le comportement d’espèces animales ou végétales – des indicateurs reflétant l’état de la biodiversité – puis transmettre leurs informations via le dispositif internet de collecte des données BioLit, pour qu’elles soient ensuite analysées par les experts du MNHN.

    Cathy Lafon

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  • Initiative. Le vélo de Bibendum est électrique

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    Vélo électrique Michelin, photo DR Centre France

    deux roues,vélo électrique,pliableLe groupe Michelin, symbolisé par l'ami Bibendum, se met à la mobilité urbaine électrique.

    Semaine de la mobilité oblige (du 16 au 22 septembre), la marque Michelin Lifestyle du groupe auvergnat éponyme vient de présenter le 12 septembre,  son nouveau vélo urbain, électrique et pliable, l'e-bike. Egalement vu à l'Eurobike Friedrichshafen (Allemagne, août et septembre 2012).

    Prochainement commercialisé sur internet, à partir du 1er octobre, conçu localement avec la société Impex (Chimilin, Isère), l'e-bike est doté de pneumatiques increvables : la griffe Michelin.


    Que pensez-vous du vélo électrique Michelin ? par France3Auvergne

    Des pneus increvables pour un vélo pliable, indéraillable. Et léger...

    Le champion français toutes catégories du pneumatique se devait d'innover pour chausser ce futur bijou de la mobilité douce urbaine. C'est chose faite : le vélo à assistance électrique signé Michelin est doté de pneus avant-gardistes, mis au point au centre de recherche de Ladoux, à Clermont-Ferrand, siège de l'entreprise.

    Comme l'a expliqué au journal les Echos,  Christian Delhaye, directeur des activités de Michelin Lifestyle, filiale spécialisée dans les produits sous licence : « La sculpture de la bande de roulement a été conçue pour la ville et ce pneu renforcé par une bande d'aramide - utilisée pour les gilets pare-balles -est quasiment increvable tout en étant léger ». La chambre à air carrée et bosselée, a été primée lors du Salon Eurobike 2011 en Allemagne. Elle annule les effets d'une crevaison, réduit considérablement les pertes de pression entre deux utilisations et facilite le montage. Enfin, nec plus ultra, l'e-bike est équipé d'un dérailleur de 8 vitesses intégré au moyeu de la roue arrière empêchant le déraillage. « Le vélo est à la fois pliable et léger, grâce à l'utilisation d'un alliage aluminium », précise Christian Delhaye.

    Et combien coûte cette merveille ?

    vélo electrique mich.jpgAvec tous ses atouts, le vélo de Bibendum est idéal pour des usages urbains et périurbains et s'intègre pile poil dans la chaine de l'offre des transports alternatifs à la voiture proposés par les agglomérations françaises (et au-delà). On peut en effet le loger dans le coffre de sa voiture, le sortir au parking relais et prendre ensuite le tram ou le train, e-bike sous le bras, pour l'enfourcher en coeur de ville. Ou bien le déplier aussitôt pour finir son trajet. Son autonomie (45 km) le permet largement. Chouette alors ! Mais par ces temps de crise, quel est le prix de cette merveille  ? Avec un prix de vente de 1.390 euros, selon La Montagne qui a testé pour nous l'e-bike, son prix reste inférieur à 1.500 euros. C'est donc un produit encore relativement cher, qui n'est pas adapté à toutes les bourses. Mais il se situe dans le segment milieu de gamme du marché français et ne s'adresse pas non plus à une clientèle uniquement habituée au luxe. S'il veut vraiment aider le marché du vélo électrique a se développer, comme cela serait souhaitable, peut-être l'Etat aura-t-il la bonne idée de "bonusser" vert ce type de véhicule, très utile pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et décongestionner la circulation dans nos villes, tout en améliorant la qualité de l'air que nous respirons... C'est quand même mieux qu'un bonus "vert" pour des véhicules diesel, non ? 

    Un bémol "vert"

    Côté développement durable, le groupe  Michelin se veut exemplaire et a mis en place une véritable politique industrielle en la matière.  A tort ou à raison, les écologistes lui contestent parfois cette exemplarité. Comme tout récemment, pour l'usine que la multinationale française construit en Inde depuis 2010, près du village de Thervoy dans l'Etat du Tamil Nadu. Associations humanitaires et environnementales ont dénoncé une violation des droits d'une communauté d'Intouchables, car le site choisi est une forêt qui fait vivre des milliers de personnes. Si les associations reconnaissent qu'il est vrai que ce n'est pas Michelin qui a directement violé les droits des habitants, puisqu'il a obtenu des autorités les permis de s'implanter sur ce lieu, elles lui reprochent d'avoir tiré bénéfice des défaillances de l'Etat du Tamil Nadu en termes de respect des droits de l'homme, et de ne pas avoir évalué les impacts sociaux et environnementaux de la construction du site. Pour revenir plus prosaïquement au  vélo électrique Michelin, le bémol "vert" viendra de son assemblage, effectué non pas en France et localement, mais en Chine, dans une usine spécialisée qui fabrique déjà 20 millions de vélos par an...

    Peut-être sera-t-il possible de le fabriquer un jour en France, pour plus de cohérence écologique ? Ce serait vraiment "durable". En attendant, le premier véhicule créé par le roi du pneu est bel et bien un vélo. Qui, selon la Montagne, il serait déjà en rupture de stock... Mieux que l'Iphone 5 ? Bravo Bibendum, pour cette initiative !

    Cathy Lafon

    ►REPERES

    Un vélo électrique Michelin ligne "sveltesse" :

    • Il pèse 17,6 kg, ce qui est peu pour cette catégorie de deux-roues.
    • Autonomie moyenne : 45 km.
    • Vitesse maximum : 25 km/h avec l'assistance.
    • Moteur Brushless de 220W, situé dans la roue avant.
    • 3 niveaux d’assistance moteur + 1 mode piéton à 6 km/h.
    • Batterie Lithium ion rechargeable : 8.5AH ; 24V ; 1.34kg seulement.
    • 8 Vitesses intégrées dans le moyeu arrière interne Shimano.
    • Pas d’entretien ni de déraillage.
    • Facile à transporter et à ranger.

    3 millions de vélos vendus en France en 2011, dont  30.000 électriques.

    ►PLUS D'INFO

    • Tout savoir sur l'e-bike Michelin : cliquer ICI
    • Le site internet du vélo et du tricycle électrique pliant : cliquer ICI
    • Michelin Lifestyle : une diversification lucrative pour Michelin. La sortie de ce vélo participe de la stratégie de diversification du groupe, qui a développé depuis 2001 avec des partenaires (75 dans le monde) plusieurs milliers de références de produits sous licence dans trois domaines : les accessoires automobiles (chaînes de neige, balais d'essuie-glace...), les chaussures (de travail, de sports, de loisirs) et les objets qui «valorisent le patrimoine Michelin et de Bibendum» (accessoires, articles de collections...). Avec 15 millions d'objets vendus en 2011, Michelin Lifestyle a réalisé un chiffre d'affaires de 260 millions d'euros.
    • On a testé l'e-bike, le vélo électrique pliable de Michelin, La Montagne, 13 septembre 2012