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Développement durable - Page 623

  • Electricité : c'est le grand boom européen des energies vertes

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    Le bouquet énergétique européen est passé au vert en 2013. DR

    Au lendemain des annonces douloureuses de l'alourdissement conséquent de la facture du nucléaire en France avec un coût de production en progression de 20 % ces trois dernières années, voici un chiffre rafraichissant et revigorant : les énergies renouvelables ont représenté 28 % de la production électrique en Europe en 2013.

    énergie renouvelable,éolien,solaire,europe,asie,france,photovoltaïqueLes renouvelables en tête devant le charbon et le nucléaire

    Selon  une étude publiée le 27 mai par le cabinet Enerdata, pour la première fois, le mix électrique européen a été dominé, l'an dernier, par les énergies renouvelables : celles-ci ont représenté 28 % de la production d'électricité, devant le charbon et le nucléaire. Rien que dans l'éolien et le solaire, l'Europe compte désormais 200 gigawatts (GW) de capacités installées, dont 120 GW dans l'éolien et 80 GW dans le solaire. « L'Europe reste le champion des énergies renouvelables » , souligne le cabinet. Le bémol, c'est que ces bons résultats ne concernent  pas la France. Comme chacun le sait, l'Hexagone reste à la traine du solaire et de l'éolien qui ont régressé sur son territoire au lieu d'augmenter.

    Bon pour la planète

    Cette bonne nouvelle pour l'écologie s'accompagne d'un signe qui ne trompe pas : prioritaires sur le réseau, les énergies vertes ont aussi provoqué la multiplication des mises en difficulté des centrales électriques à gaz qui deviennent non rentables, car elles ne fonctionnent pas suffisamment. L'Allemagne a ainsi connu cette situation à plusieurs reprises. Si les Etats doivent savoir anticiper pour prévenir les problèmes socio-économiques du secteur des énergies fossiles, on ne peut dans l'absolu que se féliciter d'une telle situation qui démontre que la transition énergétique est non seulement possible, mais qu'elle est en marche. Avec pour corollaires la diminution des émissions de gaz à effet de serre et de la  pollution de l'air, la préservation du climat et les économies des stocks d'énergies fossiles.

    L'Asie en pointe sur le solaénergie renouvelable,éolien,solaire,europe,asie,france,photovoltaïqueire

    Autre excellente élève, l'Asie, ou le cabinet note aussi la croissance remarquable du solaire photovoltaïque, avec 7 GW de nouvelles capacités installées, en 2013, en Chine, et 7 GW au Japon, sous l'effet de l'extension des incitations réglementaires mais aussi, pour le Japon, des suites de la catastrophe nucléaire de Fukushima. En pointe sur le solaire, les Etats-Unis ont, à l'inverse, subi un ralentissement, lié aux incertitudes sur le cadre réglementaire de l'éolien : ce secteur n'a généré que 1 GW de nouvelles capacités l'an dernier, contre 13 GW en 2012.

    Effet de la crise ou prise de conscience des économies d'énergie à réaliser d'urgence pour alléger les factures des Etats et la teneur en CO2 de l'atmosphère, l'étude souligne plus généralement la stagnation ou le déclin de la demande énergétique dans les pays de l'OCDE. Dans le monde, seuls les Etats-Unis et le Canada ont vu leur consommation augmenter, avec les pays émergents, dont la consommation augmenter fortement, comme les années précédentes. La Chine représente à elle seule 28 % de la consommation d'énergie des pays du G20 et 60 % de la croissance en 2013.

    Cathy Lafon

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  • Biodiversité : cette année, je participe à l'inventaire de la forêt !

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    En juin, on peut observer le papillon Grand mars changeant. Photo MNHN / Nicole Grau

    Après les oiseaux, les écureuils et les frelons asiatiques, le Muséum national d'Histoire naturelle vous  invite à participer à un nouvel inventaire participatif : celui de la biodiversité forestière, dans le cadre de l’ «Observatoire de la Biodiversité des Forêts» de Noé.

    22 inventaires participatifs

    Pas de répit pour les chercheurs des sciences participatives ! A vos chaussures de marche,  smartphones et/ou appareils photos, pour partir arpenter les forêts tout au long de l'année. Qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente ou qu'il fasse un beau soleil, vous pouvez tous participer aux 22 inventaires participatifs de l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts qui vont contribuer à nourrir l’Inventaire National du Patrimoine Naturel. Et il y a du boulot en perspective !

    foret landes.jpgLa forêt, c'est plus du tiers de la biodiversité de l'Hexagone

    L'Amazonie n'a pas l'apanage de la richesse de la biodiversité forestière. Aujourd’hui, on estime que les forêts françaises abritent plus du tiers de la biodiversité nationale. Le milieu forestier en France métropolitaine représente 30% de la superficie du territoire et plus du tiers du nombre total d’espèces présentes dans l’Hexagone. Cela correspond à plusieurs dizaines de milliers d’espèces, animales, végétales ou encore fongiques, de la canopée à l’humus du sol ! Ces espèces évoluent, migrent, disparaissent, prolifèrent… Inventorier toute cette biodiversité pour mieux la connaître et mettre à jour les données concernant les espèces forestières (présence, répartition, disparition, etc.) est un projet scientifique d'autant plus important qu'il est primordial pour leur préservation et leur conservation.

    salamandre tachetée.jpgPlans de conservation d'espèces menacées

    D'où le rôle non moins indispensable des inventaires participatifs qui, vous l'avez compris, vont constituer la base nationale de référence sur la biodiversité française. Pas besoin d'être soi-même scientifique : les observations du grand public sont validées par les scientifiques du Service du Patrimoine Naturel (MNHN), partenaire du programme.  A terme, les données recueillies permettront d’orienter et de mettre en place des plans de conservation en faveur des espèces menacées.

    Comment ça marche ?

    Tout le monde peut participer, de 7 à 77 ans (et au-delà). Il suffit d'avoir un appareil photo ou un smartphone. Sur le site internet CardObs du Muséum, on choisit, mois après mois, la ou les missions d'inventaire auxquelles on veut participer, afin de remplir des fiches d'observation sur les espèces concernées.


    Observatoire de la Biodiversité des Forêts... par Noe_Conservation

    damier-du-frecc82ne.pngEn mai, l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts a démarré sur les chapeaux de roues avec pas moins de 10 missions d’inventaires. Les observateurs avaient le choix entre 14 espèces : le Morio, le Damier du frêne (photo ci-contre), le Mélibée et l’Aurore pour les papillons, le Polypore du bouleau et Amadouvier pour les champignons, l’Orvet fragile et la Salamandre tachetée pour les reptiles et amphibiens, le Grand et Petit capricorne, l’Aromie musquée et le Lepture tacheté pour les longicornes et enfin le Carabe à reflets cuivrés et le Carabe doré. Dès le 1er juin prochain, les papillons seront à l'honneur, avec 6 nouvelles missions qui vont être lancées: la Bacchante, le Damier du chèvrefeuille (classé "Vulnérable" par l’UICN France), le Robert-le-Diable, le Tabac d’Espagne, le petit et le Grand Mars changeant.

    "Se reconnecter à la nature"

    greth.jpgPour Arnaud Greth, Président de Noé, « ce programme a aussi un objectif pédagogique fort, celui de (re)connecter l’Homme à la Nature en faisant de lui l’acteur d’un programme scientifique sur la biodiversité ». Avec ou sans connaissances préalables, seul, en famille, entre amis, en classe, du printemps à l’automne, chacun peut inventorier la nature et compléter ainsi le puzzle de notre patrimoine naturel... C'est chouette, non ?

    Cathy Lafon

    LA FORET EN CHIFFRES

    • La France est le 3e pays européen pour sa surface forestière après la Suède et la Finlande. La forêt française représente :  13% de la surface boisée de l’Union européenne. 15,3 millions d’hectares en métropole (28,3% du territoire) dont 10,6 millions d’hectares de forêts privées et 4,7 millions d’hectares de forêts publiques. 7,7 millions d’hectares de forêts tropicales dans les 4 départements d’outre-mer, dont98 % dans la seule Guyane. Le département des Landes est le plus boisé en métropole : 65 %.

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  • Innovation. Ancilia : l'étui de smartphone qui protège des ondes électromagnétiques

    smarphone fille.jpg

    Bientôt, grâce à Ancilia, les victimes de la mode pourront équiper leur smartphone d'une coque ultra tendance et ultra protectrice, de la couleur de leur choix... Archives AFP

    Bonne nouvelle pour les personnes sensibles aux ondes électromagnétiques et les accros au portable convaincus des risques sanitaires que leur utilisation comporte : ils vont pouvoir bientôt équiper leur smartphone d'une coque protectrice.

    ancilia-1_m.jpg98% de protection contre les ondes magnétiques

    La société franco-britannique Dephasium a collaboré avec les chercheurs du CNRS et  l’Institut d'électronique et de télécommunications de Rennes pour développer la technologie Ancilia® et proposer sur le marché des accessoires pour terminaux mobiles, un produit totalement innovant : des étuis pour smartphones exclusifs et brevetés contre les ondes électromagnétiques, offrant jusqu’à 98% de protection. Son nom de code : Ancilia.

    Une gamme complète et attrayante

    Pour les créateurs de la coque Ancilia, si la dangerosité des ondes n'est pas clairement prouvée, leur innocuité ne l'est pas davantage. Dans le doute, ils ont misé sur le principe de précaution en cherchant à protéger la santé des utilisateurs de smartphones des ondes lorsqu'ils téléphonent. Résultat : un produit qui protège des rayonnements électromagnétiques des terminaux mobiles, sans dégradation de leur fonctionnement en termes de qualité de communication, tout en offrant un haut niveau de protection des smartphones contre les chocs, la poussière et les rayures ainsi qu'un large choix de finitions définissant des gammes de produits étendues. Se protéger des ondes, oui, mais en beauté et en couleur !

    Comment ça marche ?

    C'est simple : il suffit d'installer Ancilia sur son smartphone, comme une autre coque protectrice. La différence, c'est que la housse Ancilia protège aussi des ondes. Elle recouvre entièrement l’appareil. Seuls de petits orifices pour le haut-parleur et pour le micro laissent passer le son. Sur ce point, les créateurs de Ancilia affirment que leur coque évite aussi les surchauffes de l’oreille… Un bon point supplémentaire.

    Combien ça coûte ?

    Le prix n'est pas donné. La coque antiradiation coûte entre 59 et 200 euros selon que vous la choisissez en cuir ou en crocodile. Mais la santé, ça n'a pas de prix. Et puis, c'est une bonne idée de cadeau en perspective...

    D'ici un mois,  le lancement commercial

    Concevoir un tel produit n'est pas une mince affaire. La phase de conception industrielle des housses repose sur un réseau international d’expertise avec des designers, des bureaux d’étude (France, Italie, Turquie), des sous-traitants (France, Italie, Turquie, Chine, Inde) et des sociétés spécialisées dans l’industrialisation d’accessoires à valeur ajoutée. Les services partenaires de lInstitut d'électronique et de télécommunications de Rennes valident régulièrement les performances de chaque modèle en matière de protection contre les radiations, notamment en phase de production. Moyennant quoi, différentes gammes de housses devraient être  proposées aux consommateurs d'ici un mois.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le site d'Ancilia : cliquer ICI
    • Institut d'électronique et de télécommunications de Rennes (CNRS/Université Rennes 1/INSA Rennes/Supelec/Université de Nantes)  : cliquer ICI
    • Le programme de recherche et développement piloté par Dephasium pour la technologie Ancilia® a été lancé puis dirigé par le professeur Joseph Saillard, professeur à l’Ecole Polytechnique de l’université de Nantes.
    • Contacts : Marc Brunet de l'Institut d'électronique et de télécommunications de Rennes : Tél: + 33 02 40 68 32 10 - e-mail:  marc.brunet@univ-nantes.fr

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