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Développement durable - Page 569

  • Initiative. Un jour, peut-être, des "arbres à vent" pousseront dans les villes

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    Du 12 mars au 12 mai 2015, NewWind présentera l’Arbre à Vent à la ville de Paris, place de la Concorde. Photo NewWind 

    En France, les éoliennes sont loin de faire l'unanimité. Jugées trop grandes, trop blanches, trop bruyantes, elles sont accusées de faire tâche dans le paysage. Pour rendre cette énergie renouvelable plus esthétiquement acceptable, la start-up New Wind R&D a décidé de réinventer les éoliennes.

    L'"Arbre à vent" ou le petit éolien dans les villes

    Résultat : un arbre stylisé au tronc d’acier, équipé d’une centaine de feuilles en plastique vert fonctionnant comme autant de mini-turbines silencieuses: "l’Arbre à vent", crée par Jérôme Michaud-Larivière et son équipe d’ingénieurs, fait le pari d’intégrer le petit éolien dans les villes et le paysage urbain de  manière naturelle.

    Plus c'est petit, plus c'est mignon... et efficace !

    arbre vent.jpgPetites, ces éoliennes ne manquent pas pour autant d'efficacité. Les mini-turbines à générateur intégré, les Aeroleaf, disposées en quinconce pour capter le moindre flux d’air, tournent dès que le vent atteint 2 mètres/seconde  - contre 4 mètres/seconde pour des éoliennes classiques - augmentant le nombre de jours où l’arbre peut produire de l’électricité, selon ses inventeurs. But affiché: exploiter les petits "gisements" de vent réputés difficiles, ces courants d’air qui circulent en ville le long des immeubles et des rues afin d’alimenter, par exemple, une vingtaine de réverbères à leds, une borne de recharge de voitures ou un foyer bien isolé de quatre personnes. L'"arbre à vent" est donc capable de répondre aux besoins en électricité d’une famille de 4 personnes (hors chauffage). De plus, installée à proximité des bâtiments, il évite la perte d’énergie due au transport.

    Le premier "arbre à vent" est breton

    Arbre-à-vent-®-et-le-Radôme-©-Cité-des-télécoms.jpgAprès trois années de recherche, la première éolienne sous forme d’arbre a été inaugurée jeudi 24 avril à la Cité des Télécoms au Parc du Radôme de Pleumeur-Bodou en Bretagne (photo ci-contre). Le prototype est haut de huit mètres. "Planté" près d’une éolienne domestique, cet arbre au look élégant s’en distingue aussi par son fonctionnement totalement silencieux: ses pales, logées dans les feuilles, tournent dans le sens du vent – quelle que soit sa direction – évitant tout effet de "cisaillement".

    L'"arbre à vent" ne séduit pas l'Ademe

    L'innovation laisse sceptique l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), pour laquelle le potentiel du petit éolien en ville reste « assez faible ». L’Arbre à vent exploite « le même gisement que celui du petit éolien urbain classique (…), un gisement qui n’est pas de première qualité », commente Robert Bellini, ingénieur au service réseau et énergies renouvelables de l’Ademe.

    balcon.pngCombien  ça coûte ?

    Le coût de l’Arbre à vent (29.500 euros hors taxes) le rend encore largement inaccessible aux particuliers. On peut toutefois acquérir des feuilles vertes, les micro-turbines, en kit, pour créer une rambarde sur son balcon.Quelque 21 arbres ont été prévendus, essentiellement à des collectivités locales et de grandes entreprises, et un démonstrateur devrait être installé place de la Concorde, à Paris, courant 2015.

    Dans les deux prochaines années, la société annonce vouloir planchera sur un projet "d’arbre idéal", doté d’un tronc en bois et de feuilles en fibres naturelles. "Avec ses feuilles il récupérerait l’énergie du vent, avec ses racines l’énergie géothermique et avec son écorce" – couverte de cellules de Grätzel photosensibles – "l’énergie des photons" de la lumière, projette Jérôme Michaud-Larivière...

    Cathy Lafon avec l'AFP

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  • Planète vidéo. Le renard et l'"odeur de l'herbe coupée"

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    C'est en ligne !  "L’odeur de l’herbe coupée", le documentaire tourné en Lorraine par Franck Vigna, est visible sur internet depuis le 2 décembre dernier. Consacré à la place du renard dans une région bien éloignée de l'Aquitaine, le film concerne plus généralement la situation d'un animal qui occupe une place privilégiée dans notre inconscient collectif. Autant dire qu'il intéresse chacun d'entre nous.

    "Donner la parole à tout le monde"

    Le renard est-il une espèce mal-aimée et nuisible ? Est-il bien intégré aux écosystèmes ? Autant de questions que le film de Franck Vigna aborde en donnant la parole à tous les acteurs de la vie du renard : chasseurs, piégeurs agriculteurs, opposants à la chasse et scientifiques qui expliquent leurs différents point de vue sur ce sujet. Selon son auteur, "le film est loin, très loin d’être pro chasse. Il s'agit juste de donner la parole à tout le monde". 

     Respecter la nature

    L'auteur du film, Franck Vigna, est un vidéaste naturaliste qui dit avoir été "doucement amené vers la vidéo animalière par la passion de la nature sauvage".  "Militant et convaincu, c'est avec l'image" qu'il "participe à la protection de l'environnement".  Ses priorités:  sensibiliser, faire découvrir et "comprendre tous les enjeux d'une nature préservée". Pour ce faire, il faut aussi respecter la nature. Et pour lui, " le respect commence avant tout par la connaissance du vivant".

    Pour visualiser le documentaire : c'est ici !

    Cathy Lafon

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  • Le sapin de Noël de l'Elysée est un arbre très "durable"

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    Après avoir navigué par voie fluviale, le sapin de Noël de l'Elysée a débarqué le 11 novembre dans la cour du Palais. Photo Radio France

    Nicolas Hulot a-t-il réussi son pari de convertir François Hollande à l'écologie ? En tout cas, la révolution verte gagne au moins le Palais de l'Elysée où le sapin de Noël installé dans la cour, le 11 décembre, est un sapin Nordmann, cultivé dans le Morvan, particulièrement résistant, qui a voyagé jusqu'à Paris... en bateau.

    "En plastique ou naturel ?"

    C'est l'éternelle question qui divise les écolos chaque année à l'approche de Noël, concernant le traditionnel sapin. En plastique, il évite de couper un arbre chaque année  mais il finit en déchet ultra-polluant et consomme du pétrole pour sa fabrication  ; naturel, il a finalement l'avantage de faire travailler la filière bois et achève sa vie dans le composter, avec les déchets verts. François Hollande pour sa part, a choisi de la jouer plutôt naturel. Au moins pour le sapin.

    Le sapin du président

    Le sapin du président de la République est un géant des forêts. Haut de 12 mètres et âgé de 24 ans, est d'une "forme, conique et harmonieuse", son "aiguille est majestueuse" et son "feuillage dense", selon le producteur du Morvan Jean-Christophe Bonoron. Offert par la profession horticole, il aura coûté au total 5.000 euros. On s'en doute, le choix du sapin de l'Elysée n'a rien laissé au hasard. Les services d'intendance se sont même déplacés dans le Morvan début novembre pour le choisir sur pied. Acheminé jusqu'à Auxerre, le sapin avait été planté en 1990 à à Brassy (Nièvre). Il a ensuite été transporté jusqu'à Paris par voie fluviale, en collaboration avec Val’hor (Interprofession du paysage et du végétal), grâce à Voies navigables de France. 


    Mensurations record pour le sapin de Noël de l... par leparisien

    Sapin sur l'eau...

    L'idée, c'était de démontrer la capacité du mode fluvial à allier tradition et modernité, efficacité et responsabilité. Trois jours seulement de navigation ont été nécessaires pour transporter le sapin depuis Auxerre jusqu’au coeur de Paris. Entre le 6 et le 9 décembre, le conifère a ainsi navigué sur 213 km de réseau fluvial géré par VNF. Parti du canal du Nivernais, il a emprunté ensuite l’Yonne et la Seine pour traverser de nombreux sites touristiques fluviaux et franchir de multiples ouvrages d’art, dont certains emblématiques de la politique que mène VNF en faveur de la modernisation des infrastructures.


    Le sapin de Noël de l'Elysée par francebleu1071

    Durable jusqu'au bout de ses aiguilles, le sapin sera éclairé de 200.000 ampoules à basse consommation réparties sur 2,4 kilomètres de guirlandes. Enfin, après avoir brillé de mille feux durant les fêtes de fin d'année, il finira... au composteur.

    Cathy Lafon