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Développement durable - Page 374

  • Perturbateurs endocriniens: le "cadeau énorme" de Bruxelles à l'industrie chimique

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    Selon une étude française récente, les perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques altèrent le fonctionnement hormonal, sont présents chez toutes les femmes enceintes. Photo archives AFP

    Ce mercredi, la Commission Européenne devait définir une liste de critères permettant de définir un perturbateur endocrinien. Et, partant de là, de classer ces substances pour interdire les plus dangereuses. Une mesure attendue depuis plus de trois ans. Au lieu de quoi, elle a soumis au vote un texte dont un paragraphe tortueux, ajouté au dernier moment, visait à affaiblir les dispositions concernant les perturbateurs endocriniens dans les législations européennes, sur les pesticides et les biocides. Désespérant.

    Alors que les études sanitaires et scientifiques dénonçant les conséquences néfastes, pour la santé humaine et l'environnement, des produits contenant des perturbateurs endocriniens font consensus et se multiplient - une nouvelle étude française a récemment montré la présence de perturbateurs endocriniens chez la totalité des femmes enceintes - l'Europe pourrait céder (une fois de plus) aux lobbys industriels. De leur côté, les associations, dont Générations futures, crient au scandale, dénonçant une politique inapte à protéger la santé des citoyens. La bonne nouvelle, si l'on peut dire, c'est que la Commission n'a pas obtenu le 21 décembre de majorité qualifiée pour l'approbation de son texte et doit donc revoir sa copie... Le point.

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  • Télévision : "Demain", une planète à réinventer ce soir, sur OCS City

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    Pour se nourrir, d'autres modes de productions et d'échanges sont possibles, comme à Bayonne, où l'on partage la nourriture cultivée dans un jardin urbain, au milieu des HLM, par l'association Graines de liberté avec ceux qui n'ont pas jardiné. De bonnes pratiques pragmatiques que Mélanie Laurent est venue filmer, le 30 juillet 2014. Photo archives / Sud Ouest

    Avec Marion Cotillard, Mélanie Laurent est l'une des plus lumineuses consciences vertes du cinéma français.  L'actrice qui n'a plus rien à prouver en matière d'engagements écolos, a entrepris, en 2014, la réalisation d'un premier documentaire avec Cyril Dion, cofondateur du mouvement Colibris aux côtés de Pierre Rabhi.  Un projet hors du commun et une expérience en plein dans son coeur de métier, qui lui a donné l'occasion d'aller à la rencontre de gens qui oeuvrent, aux quatre coins de la planète, aux changements indispensables pour construire un monde meilleur, plus juste et plus solidaire. Un monde où chacun mangerait à sa faim et sainement et aurait un toit, où l'air ne serait plus pollué, où les océans ne seraient plus pillés par la pêche industrielle ni envahis par le plastique, où les champs, les arbres, les animaux, ne seraient plus empoisonnés par les pesticides...  Bref, le monde de demain, celui qui nous permettra de lutter efficacement contre le réchauffement climatique et de préserver notre habitat naturel, la Terre.

    Résultat: "Demain", un  road-movie hors norme, éveilleur de conscience, pédagogique et dynamisant. Sorti dans les salles de cinéma en décembre 2015, ce documentaire plein de grâce et de fraîcheur est à voir ou à revoir ce soir à la télévision sur la chaine  Orange Ciné Séries, à 20h40.

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  • Sciences : le réchauffement climatique est bien responsable du recul des glaciers

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    Vue aérienne sur le glacier Taylor en Antarctique, le 11 novembre 2016 - Photo archives AFP

    Le réchauffement climatique résultant des activités humaines est très largement responsable du recul des glaciers de montagne depuis le siècle dernier. Désormais, les scientifiques n'ont (presque) plus aucun doute sur la question.

    Des chercheurs américains se sont basés sur une nouvelle technique statistique, pour analyser les données concernant 37 glaciers dans le monde. Dans les conclusions de leurs études, publiées le 12 décembre 2016 par la revue britannique "Nature Geoscience" et présentées le même jour à la conférence annuelle de l’American Geophysical Union (AGU) qui se tenait à San Francisco, ils se disent "pratiquement certains" que leur régression résulte pour l’essentiel du changement climatique depuis le début du 20e siècle, et très peu des variations météorologiques naturelles.

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