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Culture - Page 22

  • Réchauffement climatique: Obama mouille sa chemise pour son pays et la planète

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    Barack Obama à Georgetown, Washington, le 25 juin 2013. Photo AFP

    Mardi 25 juin, Obama a eu très chaud. Si l'été reste cette année en France une date virtuelle sur le calendrier, il faisait 35°C à Washington lorsque le président américain a dévoilé son plan d'action nationale pour combattre le réchauffement climatique. Avant de s'envoler pour une tournée en Afrrique, il a renouvelé sa promesse de 2009 de s'attaquer aux émissions de gaz à effet de serre produites par les centrales au charbon, de promouvoir davantage les sources d'énergie propre et d'agir pour mieux protéger les Américains des effets du réchauffement.

    "Le prix de l'inaction" contre le réchauffement

    Selon la Maison-Blanche, ce plan climat devrait permettre aux Etats-Unis d'atteindre l'engagement du président de 2009 de réduire, d'ici 2020, les émissions de gaz à effet de serre de 17% par rapport à leur niveau de 2005. "Les Américains, partout dans le pays, payent déjà le prix de l'inaction" contre le réchauffement, a martelé M. Obama, soulignant que 2012 avait été l'année la plus chaude jamais enregistrée aux Etats-Unis. Il faut dire que les Etats-Unis paient un lourd tribu au changement climatique. Sécheresses extrêmes, ouragans, tornades et incendies géants, vagues de froid sans précédent : les phénomènes climatiques extrêmes d'une extrême violence s'y succèdent sans relâche ces dernières années et pour les Américains, l'ouragan Sandy qui a meurtri l'orgueilleuse New York, est bien symbolique de l'entrée dans une nouvelle ère, celle du réchauffement climatique, où tout peut arriver. Le coût de Sandy est estimé à 19 milliards de dollars et les projections de dégâts de futurs ouragans similaires à Sandy pourraient atteindre 90 milliards de dollars aux alentours de 2050...  Pour préserver l'avenir de New York, son maire, Michael Bloomberg, vient d'ailleurs d'annoncer pour la ville le plan d'adaptation au changement climatique le plus ambitieux et poussé jamais réalisé, pour un montant de 15 milliards de dollars.

    plan climat,lutte,réchauffement climatique,etats-unis,charbon,énergies vertes,discours,obama"Nous devons agir"

    "La question est de savoir si nous aurons le courage d'agir avant qu'il ne soit trop tard et la manière dont nous répondrons aura un profond impact sur le monde que nous laisserons... à nos enfants et nos petits-enfants", a ajouté Obama.  "En tant que président, en tant que père et en tant qu'Américain, je suis ici pour vous dire que nous devons agir", a-t-il martelé dans un discours prononcé en plein air à l'Université Georgetown de Washington, en renvoyant dans leurs 22 les climatosceptiques qui nient la réalité du changement climatiqu, nombreux au Congrès américain, qui remettent en question le constat scientifique selon lequel les émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant des activités humaines contribuent à un réchauffement dangereux de la planète.

    La déclaration de guerre d'Obama au réchauffement climatique

    C'est comme si Obama voulait rattraper le temps perdu durant son dernier mandat en matière de protecton de l'environnement et du climat. Il avait en effet beaucoup déçu les électeurs américains en ne tenant pas ses promesses de campagne dans ce domaine. Sur les marches de l'université de Georgetow, le président s'est beaucoup épongé le front en présentant un plan climat ultra musclé, où il a notamment ordonné à l'Agence de protection de l'environnement (EPA) de travailler étroitement avec les Etats, l'industrie et les autres parties prenantes pour établir des normes de pollution au gaz carbonique pour les centrales au charbon.  Ces normes devraient être prêtes d'ici juin 2014 et finalisées un an plus tard.

    La transition vers une économie basée sur de l'énergie propre

    Ce dialogue entre l'EPA et les différents acteurs devra permettra au final d'élaborer des règles fondées sur le bon sens qui auront le soutien de l'industrie et permettront une transition vers une économie basée sur de l'énergie propre, selon la Maison-Blanche.  Obama a aussi proposé huit milliards de garantie de prêts pour encourager des investissements dans des technologies innovantes dans les énergies fossiles et l'efficacité énergétique. 

    plan climat,lutte,changement,réchauffement climatique,etats-unis,charbon,énergies vertes,discours,obamaRéduire la pollution carbonique de 3 Gt

    Il demande que suffisamment de permis soient accordés pour des projets d'énergie renouvelable, solaire et éolienne, sur des terres fédérales pour produire assez d'électricité pour plus de six millions d'habitations d'ici 2020.Toutes ces actions conjuguées devraient permettre de réduire la pollution carbonique d'au moins trois milliards de tonnes (3 Gt) en cumulé d'ici 2030, soit la moitié des émissions annuelles des Etats-Unis. Le président Obama a enfin indiqué que le projet controversé de pipeline Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis ne serait approuvé que s'il ne générait pas un accroissement des émissions de gaz à effet de serre : il est donc suspendu à son bilan carbone.

    Remettre la question du climat à l'ordre du jour

    Le plan du président américain, très ambitieux est approuvé par 66% d'Américains qui vivent désormais au quotidien les conséquences du changement climatique. Il a aussi rassuré ceux qui désespéraient de ses intentions : les groupes environnementalistes ont tous salué son initiative. Obama. "Avec cette stratégie nationale, le président Obama remet la question du climat à l'ordre du jour (...) alors que le réchauffement climatique affecte la société entière et exige une action étendue", a notament estimé Andrew Steer de l'ONG World Resources Institute.

    L'Amérique vient de déclarer la guerre à un autre ennemi qu'Al-Qaida : les industries polluantes du charbon et des hydrocarbures et les activités humaines émettrices de gaz à effet de serre. Sera-t-il plus puissant et plus difficile à combatttre que le groupe terroriste islamiste ? Gagner ce combat écologique est l'un des enjeux majeurs de l'avenir de la planète bleue :  les Etats-Unis restent le pays le plus émetteur au monde de CO2 par habitant et le deuxième derrière la Chine qui caracole en tête du top ten des pays les plus pollueurs.  La "Chinamérique" pèse pour 40% des émissions mondiales de gaz à effet de serre...

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    Quatre mesures phares du plan climat d'Obama

    • Centrales à charbon : l'agence de protection de l'environnement américaine établira des normes d'émissions de CO2 d'ici à 2015.
    • Energies renouvelables : les terres fédérales devront accueillir des projets éoliens et solaires afin de fournir de l'électricité à six millions de foyers d'ici à 2020.
    • 8 milliards de dollars de prêts : le développement de technologies propres sera soutenu par des fonds publics.
    • Fin des subventions aux énergies fossiles: les installations " fossiles " dans les pays pauvres ne seront plus financées sauf s'il n'existe pas d'alternative.

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    Réchauffement climatique. Catastrophes naturelles : "On entre dans un terrain inconnu"

  • Tourisme insolite en Gironde : dormir dans un hibou, un nuage, un hamac, une étoile... c'est possible !

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    "Les Guetteurs", refuge-hiboux créé par Bruit du Frigo/Zebra3, en partenariat avec la Cub et la marie de Bèges (Gironde) Photo Bruit du Frigo DR

    refuge hibou 3.jpgCoucou, hiboux, coucou, hiboux, coucou... En bordure de Garonne, derrière le centre commercial des Rives d'Arcins, les marcheurs amateurs de nature peuvent à nouveau nicher dans un refuge-hiboux. Depuis le 1er mars, "Les Guetteurs", trois hiboux accolés qui forment l'un des quatre refuges péri-urbains mis en place sur l'agglomération bordelaise, ont repris du service.

    Refuge péri-urbain, refuge-hiboux, kesaco ?

    Les  refuges péri-urbains de la Cub (Communauté urbaine de Bordeaux) sont des lieux-oeuvres d'art conçus et réalisés par les collectifs artistiques bordelais Bruit du Frigo et Zébra3, co-financés par la Cub et les communes qui les accueillent.  Tous différents, ils ont comme dénominateur commun la magie des randonnées en pleine nature et des nuits à la belle étoile. Ils servent d'étapes aux randonneurs de la future « boucle verte » qui permettra de faire le tour de l'agglomération bordelaise à pied.
     
    Nuage, hamac, hiboux, belle étoile...
     
    refuge nuage.jpgLa boucle verte n'est pas encore bouclée. Cependant, les artistes bordelais ont déjà réalisé quatre refuges péri-urbains, d'une belle gaieté poétique : Le Nuage (ci-contre) à Lormont, au Parc de l’Ermitage, est le premier à avoir vu le jour, en 2010. Le Hamac, au Parc de Mandavit, à Gradignan est né en 2012, de même que La Belle étoile, conçu par Stéphane Thidet au Bois de la Burthe, à Floirac  et les Guetteurs-hiboux béglais. Neuf autres refuges sont encore en projet.
     
    Vive le tourisme vert péri-urbain !
     
    Pour Bruit du Frigo et Zebra3, "les métropoles urbaines, à l’instar des grands espaces naturels, offrent une diversité de paysages propices à l’aventure et à l’exploration. Elles sont de véritables terres de randonnée". De même qu'on assiste au développpement  de l'agriculture péri-urbaine, on voit émerger de nouvelles pratiques de loisirs et de culture, comme la randonnée péri-urbaine. L'exotisme est aux portes de la ville : pourquoi prendre l'avion pour des destinations improbables ? En plus,  il n'y a pas plus écologiquement correct que la rando urbaine. Zéro émission de gaz à effet de serre, bilan carbone top et on fait de l'exercice : il faut 5 à 6 jours pour faire le tour de l'agglo bordelaise à pied.

    refuge hibou dedans.jpgDormir dans des nids, en amoureux ou en famille
     
    Revenons à nos hiboux béglais. Installés à l’emplacement d’un ancien carrelet, ils bénéficient d’un ponton et d’une terrasse surplombant la Garonne. Classe. Visibles de loin,  « Les Guetteurs »  ont été conçus par Bruit du Frigo et Zebra3 comme "des animaux magiques et totémiques". Trois hiboux regroupés dos à dos, nous observent et veillent sur le fleuve. Le dessin est inspiré des brachyotes, ces hiboux des marais qui nichent au sol.  Quant à nous, pour dormir, dans nos hiboux en bois de mélèze, on niche dans des couchages ronds et ludiques situés en hauteur, dans les têtes, qui offrent des points de vue variés sur le paysage du fleuve. Dont une vue imprenable sur l'île d'Arcins et un calme non moins imprenable, à deux pas de la frénésie du centre commercial d'Arcins...
     
    Un refuge, comme à la montagne

    Palaces quatre étoiles addicts s'abstenir: il s'agit bien de refuges. On apporte avec soi sacs de couchage, couvertures, nourritures,  boissons, lumières... Et si on doit faire un brin de toilette, ce sera dans l'eau du fleuve : les Guetteurs n'offrent ni eau ni électricité. Il y a toutefois des toilettes à proximité : développement durable oblige, elles sont sèches.

    La Guinguette éphémère

    On ne s'ennuie pas dans le coin. A la belle saison, de juillet à septembre, les "Guetteurs" ont pour voisin Alain Sallèle du bar l'Avant-Scène, à Bordeaux, qui débarque avec sa bande pour faire vivre sur les rives d'Arcins une Guinguette éphémère, qui propose des concerts tout l'été, des boissons et une nourriture composée de plats simples mais goûteux, servis dans un cadre convivial et rafraîchissant. La question des repas est réglée.

    Cathy Lafon

    A LIRE AUSSI 

    PLUS D'INFO sur Bruit du Frigo/Zebra3 : cliquer ICI

    LES REFUGES PERI-URBAINS DE LA CUB : COMMENT CA MARCHE ?

    Le principe est le même pour tous les refuges. L'hébergement est gratuit, on réserve pour une nuit. Le nombre de places varie.  En échange d'un chèque de caution de 100 euros,on vous remet les clés du refuge où vous pourrez passer la nuit (de midi à midi, comme à l'hôtel. Le lendemain, vous ramenez les clés et on vous rend le chèque.

    refuge hibou 2.jpgLes Guetteurs.6 places. Infos et réservations  : Service culturel de Bègles - Tél : 05 56 49 95 95 - 77 rue Calixte Camelle, 33130 Bègles. Accès : Bus ligne 36 / 11 arrêt Rives d’Arçins. 

     

    refuge nuage.jpgLe Nuage.  7 places. Infos et réservations Office de tourisme de Lormont  Tél : 05 56 74 29 17
    Horaires : Lundi 13h30/ 17h Mardi/ mercredi/ jeudi: vendredi 9h/ 12h30-13h30/ 17h Samedi 9h/ 12h30.

    refuge étoile.JPGLe Hamac. 6 places. Infos et réservations : Point Info Tourisme - Tél : 05 56 89 06 36 - 7 place Bernard Roumégoux, 33170 Gradignan. Horaires : Du mardi au vendredi : 10h – 12h30 et 14h – 18h30 / Samedi : 10h – 12h30. Accès : Tram B station Peixotto puis Lianes 10 arrêt Prieuré de Cayac.

    refuge étoile.JPGLa Belle Etoile. 8 places. Infos et réservations :  Office de tourisme de Lormont 4 avenue de la Libération 33310 Lormont Tél : 05 56 74 29 17-Horaires : Lundi 13h30-17h / Mardi, mercredi, jeudi, vendredi 9h-12h30 et 13h30-17h / Samedi 9h-12h30. Accès au refuge : Tram A station Floirac Dravemont.

  • New York fait sa révolution verte : c'est avec ARTE, ce soir, dans "Naturopolis"

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    New York "la verte" cultive ses jardins.  DR ARTE

    Jamais autant d’êtres humains n’ont vécu en milieu urbain (la moitité de l'humanité) et jamais la flore et la faune n’ont autant investi la ville. Comment les mégalopoles préparent-elles cette mutation qui réintroduit le vivant dans la cité et de quelle façon anticipent-elles les enjeux environnementaux du XXIe siècle ?

    Réponse avec "Naturopolis", une série documentaire en quatre volets qui s'interroge sur les défis environnementaux des villes de demain  et passe au crible les projets et mutations de quatre grandes mégalopoles : New York, Rio de Janeiro, Paris et Tokyo. Sur la chaine Arte, comme il se doit.

    New York donne le coup d'envoi ce soir, à cette exploration inédite de la biodiversité au coeur de la grande ville

    Le mouvement écologique qui unit les citoyens, les politiques, les scientifiques, les artistes, les architectes… à travers les grandes villes du monde, passe aussi par New York, qui se prépare à devenir, demain, une ville durable, issue de la recréation d'une reconnexion harmonieuse et créative entre le monde urbain et la nature.

    documentaire,télévision,chaine arte,new york,ville,projetUne révolution "durable" indispensable pour survivre

    Comment la nature a-t-elle façonnée la mégalopole américaine ? Comment la ville a-t-elle longtemps oublié ou détruit cette nature ? Comment la nature l’a-t-elle rattrapée ? Quels sont les hommes qui, au coeur de la ville, ne vivent que pour la nature ? Et pourquoi une ville comme New York ne peut-elle survivre que si elle invente un nouveau pacte avec l’environnement, en acceptant de faire sa révolution « durable » ? Autant de questions auxquelles répondent Bernard Guerini et Mathias Schmitt, auteurs du documentaire en nous projetant au coeur trépidant d'un développement durable urbain au futur ambitieux, innovant et créatif.

    Une "Grosse Pomme" bien "verte"

    documentaire,télévision,chaine arte,new york,ville,projetLa "Grosse pomme" est déjà aujourd'hui bien plus verte qu'on ne se l'imagine si on n'y a jamais mis les pieds. Les touristes qui ont la chance de la visiter reviennent étonnés par la mutation écolo de l'énorme cité. NYC n'a plus rien de Gotham, l'inhumaine et minérale ville des comics américains des années 1950. Petit inventaire d'heureuses découvertes : de nombreuses pistes cyclables sont apparues dans la ville ou l'on peut aussi louer des vélos. Une promenade piétonnière et cycliste est aménagée sur Brooklyn Bridge. Une ancienne ceinture de chemin de fer aérienne, la "High Line" (photo ci-dessus), a été transformée en une promenade et un extraordinaire jardin suspendu dans les quartiers ouest.  Et les New Yorkais espèrent maintenant se doter d'une " Low Line" avec le premier parc public souterrain au monde qui naîtrait de la végétalisation d'une ancienne station de trolleybus abandonnée depuis soixante ans, dans le quartier de Lower East Side. La pointe du sud de Manhattan est devenue un espace jardiné et arboré ouvert sur l'océan et les jardins de poche fleurissent à tous les coins de rue...

    documentaire,télévision,chaine arte,new york,ville,projetNYC 2030 : le plan "vert"

    Mais Michaël Bloomberg, le maire de NYC la trépidante, qui vit nuit et jour à plus de 100 à l'heure, ne se contente pas des ces avancées vertes. En 2007, il a concocté pour sa ville un véritable projet de développement urbain durable. Objectif :  construire une cité plus "verte", prête à accueillir plus d'un million de nouveaux habitants d'ici 2030... Ca rappellera quelque chose aux Bordelais, dont l'agglomération veut, elle, atteindre plus modestement le million d'habitants en 2030... Avec aussi d'importants enjeux liés au développement durable.

    Des projets urbains éco-visionnaires

    documentaire,télévision,chaine arte,new york,ville,projetPour une mise en appétit, parmi les projets de Michaël Bloomberg à découvrir ce soir, trois d'entre eux sont particulièrement éco- révolutionnaires. L'Oyster-tecture veut installer un banc d'huîtres autour de NYC, afin d'atténuer les fortes vagues de l'océan et améliorer la qualité des eaux grâce à la biofiltration. Une des plus grandes décharges urbaines, située dans les marais de Staten Island, deviendra le plus grand parc de New York, d'ici 20 ans : Fresh Kills Park sera trois fois plus grand que Central Park... Enfin New York comptera une nouvelle éco-bio tour, Dragonfly (photo ci-contre). Construite sous la forme d'une aile de libellule. Imaginez un Central Park à la verticale, abritant les multiples fonctions qui font la vie d’un quartier : des épiceries, des cinémas, des espaces de bureaux, des espaces de logements, des crèches, des piscines suspendues. Le tout, plongé dans un milieu agricole étagé à la verticale...

    A vos télés : ce soir, on croque la "Grosse pomme" avec Arte !

    Cathy Lafon

    • "Naturopolis. New York, la révolution verte" : ARTE, dimanche 21 avril à 20h45. Rediffusions : mercredi 24.04 à 14h20 ; samedi 27.04 à 16h10.

    REPERES  Les chiffres verts de New York

    • Au printemps et à l’automne plus d’1 million d’oiseaux migrateurs traversent la ville chaque année, dont 90 000 meurent en percutant les tours.
    • Il y a environ 200 espèces de poissons dans le port de New-York.
    • Central Park compte plus de 100 espèces végétales comestibles.
    • 407 ans : l’âge du plus vieil arbre de New York.
    • 1 parc naturel en plein coeur de la ville : Jamaïca Bay, le seul parc national urbain des États-Unis.
    • Apparus dans les années 1970 à New York, la ville compte aujourd’hui plus de 1000 jardins communautaires entretenus par les habitants du quartier.