Gironde : participez à la "Journée DéchetsTri" en apportant vos déchets chimiques à Mérignac

Collecte de déchets chimiques. Photo EcoDDS
Fonds de pots de colle, de peinture et de solvants, vieux restes d'engrais chimiques et autres pesticides, restes de produits d’entretien de la maison, de la voiture ou de la piscine, produits de bricolage et de jardinage périmés... autant de déchets qui encombrent vos celliers, garages et cabanons de jardins.
Dangereux pour la santé
Le hic, c'est que contrairement aux papiers, plastiques est autres contenants métalliques, on a tendance à oublier, lorsqu'on finit enfin par s'en débarrasser, qu'ils sont toxiques et dangereux pour l'environnement et la santé. Voilà pourquoi, depuis 2014, EcoDDS, l’éco-organisme en charge des déchets chimiques des ménages organise partout en France des journées de collecte spécifiques pour sensibiliser au bon geste de tri, concernant ce type de déchets. La prochaine a lieu ce samedi 20 juin, à Mérignac, en Gironde.
43 « Journées DéchetsTri »
Ces restes de produits chimiques utilisés quotidiennement chez eux par les particuliers, nécessitent une collecte et un traitement spécifique, que leurs contenants soient vides ou pas. Ils ne doivent surtout pas être jetés, ni dans les canalisations, ni à la poubelle, car ils sont hautement polluants. Mélangés aux ordures classiques, ils les rendent inutilisables. Pour les trier correctement, il faut les apporter dans une déchetterie, ou à l’une des 43 « Journées DéchetsTri » organisées dans 43 villes de France par EcoDDS, qui a lancé cette opération en juin 2014, en partenariat avec Leroy Merlin, première enseigne de bricolage français, qui revendique une démarche de distribution responsable.
20 tonnes de déchets chimiques collectées
Ce samedi, "Journées DéchetsTri" sera de passage à Mérignac, en Gironde, pour la dernière collecte d’une série de quatre opérations grandes ponctuelles organisées en Aquitaine. Les précédentes ont eu lieu respectivement à Bouliac et Biganos (Gironde), et Pau (Pyrénées-Atlantiques). Avec un franc succès. En seulement trois journées de collecte, plus de deux tonnes de déchets ont été collectées en Aquitaine, ce qui, selon EcoDDS, constitue un record absolu. C’est l’équivalent de deux mois de collecte en déchetterie. Au total, en France, au 1er juin, après les 20 premières opérations de collecte d’EcoDDS, près de 20 tonnes de déchets ont déjà été collectées : un autre record.
En Gironde, c'est où, c'est quand ?
Tout se passe ce samedi 20 juin, de 10h à 17h, sur le Parking du Leroy Merlin de Mérignac, 90 Avenue Henri Vigneau. EcoDDS vous attend avec vos vieux pots de peinture et de colle, vos flacons d'engrais, etc...
Alors, ce samedi, tous à Mérignac !
►PLUS D'INFO
- Que pouvez-vous apporter ce samedi 21 juin à Mérignac, pour la Journée Déchets Tri ? Les pots de peinture, de colle, d'enduit et de mastic. Les déboucheurs de canalisation. Les produits qui contiennent de la résine, de l'acétone, des solvant (White Spirit) et décapants. Des combustibles liquides, alcool à brûler, acides, répulsifs, herbicides, insecticides. Des produits contenant du chlore, et les désinfectants de piscine. Pour en savoir plus : cliquer ICI
- Où trouver des collectes pour les déchets chimiques et spécifiques ? : cliquer ICI . Les 10 prochaines « Journées DéchetsTri » de Juin auront lieu les samedis 6, 13, 20 et 27 juin en région Centre, Champagne-Ardenne, Nord-Pas-de-Calais, PACA, Rhône-Alpes, Aquitaine, IDF, Languedoc Roussillon et Pays de Loire.
- EcoDDS, c'est quoi ? Eco-organisme fondé en 2013 par les principaux acteurs de la fabrication et de la distribution de produits qui génèrent des déchets chimiques, EcoDDS réunit 48 actionnaires composés de 31 fabricants et 17 distributeurs. Sa principale mission est d’organiser le fonctionnement et d’assurer la pérennisation de la filière des Déchets Diffus Spécifiques des ménages dans des conditions respectueuses de l’environnement et de la santé. EcoDDS prend en charge directement la collecte et le traitement des produits chimiques pouvant présenter un risque significatif pour la santé et l’environnement. Il couvre un réseau de collecte national de plus de 40 millions d’habitants réparti sur un peu plus de 2.400 déchetteries sur les 4.200 existantes en France. En 2015, EcoDDS compte plus de 620 entreprises adhérentes parmi les principaux « metteurs sur le marché » de produits générateurs de DDS des ménages, près de 500 collectivités adhérentes et aura formé, en moins de 7 mois, plus de 3.000 agents de déchetterie.

En 2014,
Le 9 juin dernier, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, déclarait sur la chaîne Public-Sénat qu'il n'interdirait pas le glyphosate, cette matière qui entre la composition de près de 500 produits, dont le célèbre Roundup, produit phare du géant américain Monsanto qui conteste l'avis de l'OMS.
Comment prendre ces déclarations qui se veulent fracassantes ? Pour interdire les pesticides, dont on connaît pourtant bien aujourd'hui les effets nocifs sur la santé et l'environnement, force est de reconnaître que la France y va à tout, tout petits pas. Votée en 2013,
La décision de Ségolène Royal n'est finalement qu'une anticipation de la loi et sur un seul produit, le Roundup. Elle a cependant a été saluée par la CLCV qui "avait demandé que cette mesure soit prise et accueille très positivement cette décision", dans un communiqué. Matthieu Orphelin, le porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot a indiqué pour sa part que que "Si l'interdiction de la vente aux particuliers du Round Up était anticipée par la loi ou par des accords volontaires, ce serait évidemment un bon signal".
Hasard du calendrier, ou pas, ce nouvel épisode de l'interminable feuilleton des pesticides a commencé le jour-même de la
Comment ça marche ?
"Quand vous mettez un gobelet dans une machine Canibal, il redevient un produit fini", résume Benoît Paget. C'est bien l'idée. On n'est toutefois pas dans "Charlie et la chocolaterie", ni chez Milka: une fois le gobelet avalé, le pot à crayons ne jaillit pas de la machine... Il y a bien sûr tour un travail intermédiaire à accomplir sur la matière à recycler avant de produire du Caniplac (photo Canibal ci-contre).
La PME france-îlienne qui emploie 17 personnes, a déjà recueilli 20 tonnes et 5 millions de gobelets en 2014. Cent machines sont déjà installées dans des entreprises, souvent des multinationales. Canibal table sur 200 clients fin 2015, et 300 – le seuil de la rentabilité sera alors atteint – l’année suivante. Cet été, des machines Canibal feront leur apparition dans des festivals de musique, gros consommateurs de gobelets. Du moins pour ceux, de plus en plus rares, qui ne pratiquent pas la consigne de gobelets - généralement 1 euro - siglés de leur logo. Venue d'Allemagne, la bonne pratique lancée en France il y a une dizaine d'années, a mis fin au spectacle apocalyptique des lendemains de concert où le sol était jonché de milliers de cadavres de gobelets en plastiques. Canibal vise aussi les gares et les aéroports. Ses concepteurs ont pensé à tout: la machine, dotée d’un écran sur le flanc, peut aussi devenir un support d’information et de publicité, à la demande des clients.