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Consommation - Page 118

  • Semaine de la mobilité : le réseau France Autopartage devient Citiz

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    Citiz, le nouveau logo du réseau français d'autopartage. Photo DR

    La réseau France AutoPartage, né il y a 10 ans, premier réseau national de voitures  partagées, adopte une nouvelle marque nationale: Citiz. Avec 15.000 utilisateurs dans plus de cinquante villes, dont Bordeaux avec AutoCool, France AutoPartage fait du réseau et crée Citiz pour améliorer sa visibilité nationale et renforcer sa stratégie de développement.

    Un nouveau logo, de nouvelles couleurs et une appli smartphone nationale

    A l’occasion de la semaine de la mobilité, quatre coopératives d’autopartage sur les quinze que compte le réseau, présentes dans les régions d’Alsace, PACA, Midi Pyrénées et Ile-de-France, ont lancé en avant première la nouvelle marque et ont adopté les nouvelles couleurs et les nouveaux outils informatiques conçus pour l’occasion, dont une appli smartphone nationale. L'objectif : faciliter l'accès à l’autopartage à leurs abonnés dans toutes les villes du réseau Citiz dont les membres restent des coopératives indépendantes, au capital détenu par leurs sociétaires. Pour les abonnés, c'est transparent : leur contrat et les modalités d'accès au service restent inchangés. Marseille, Toulouse doivent migrer ces jours-ci.  A Strasbourg, la coopérative alsacienne Auto’trement (3.300 abonnés à l’année, 135 véhicules et 68 stations dans dix villes d’Alsace) vient de franchir le pas, le mardi 17 septembre.


    En Alsace, Auto'trement devient CITIZ par France3Alsace

    guenro2.jpgCitiz arrive à Bordeaux en novembre

    A Bordeaux, c'est fin novembre, lors du prochain salon du GART, que la société coopérative d'autopartage AutoCool fera le grand saut pour devenir Citiz. Elle en profitera pour lancer des voitures hybrides  sur l'agglo bordelaise. Une façon pour AutoCool de se préparer à accueillir la concurrence, les nouvelles voitures électriques de Bolloré en libre service ? Peut-être, mais pas seulement. Les BlueCub d'Autolib sont attendues cet automne à Bordeaux. Leur emprise dans l'espace public va se traduire dans un premier temps par l'arrivée de 90 voitures supplémentaires, réparties sur 49 emplacements équipées de bornes électriques. Leur objectif est toutefois différent de celui des véhicules proposés par AutoCool, comme le rappelle le patron de la société coopérative bordelaise, Nicolas Guenro : "l'autopartage vise à réduire la part de la voiture en ville, pour  parvenir à 9 voitures en moins sur la chaussée par véhicule autopartagé, à 41% de baisse de km effectués en voiture et à un report modal sur les transports en commun et les modes de déplacement doux (vélo, marche à pied...)". AutoCool est en outre un système qui fonctionne en boucle : le véhicule est rendu dans la station de départ, à la différence d'Autolib, qui fonctionne en trace directe : les BlueCub pourront être rendues dans une autre station que la station de départ (comme un VCub).

    Préserver la planète en réduisant la place et les nuisances de la voiture en ville

    En attendant d'accomplir sa mutation en Citiz, AutoCool se consacre entièrement à décliner localement la semaine europénne de la mobilité, en lançant l'opération intitulée: "L'auto-partagée remplace l'auto-possédée".Jusqu'au 31 décembre 2013, AutoCool offrira une inscription et un abonnement gratuit à son système d'autopartage, à toute personne qui présentera un certificat de cession de son véhicule. 

    Cathy Lafon

    REPERES

    • AutoCool en chiffres:  27 stations AutoCool sur la CUB, 51 véhicules, 1.400 conducteurs.

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  • Initiative : "Sud Ouest" s'engage dans le Challenge de la mobilité

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    Moins de stress, moins de pollution : et si on allait travailler en vélo ? Photo archives Sud Ouest / Fabien Cottereau

    Et c'est parti pour une nouvelle "semaine de la mobilité" ! Chaque année, cette semaine d'action européenne nous incite à favoriser les modes de déplacements alternatifs à la voiture. Pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, lutter contre le changement climatique, économiser l'énergie, alléger nos factures et, cerise sur le gâteau : rester en bonne santé ! 73% des salariés viennent au travail en voiture... Cette année, du 16 au 22 septembre 2013, ce sont les "déplacements domicile-travail" que nous sommes invités à "repenser". 

    Le "Challenge de la mobilité"  à Bordeaux

    Dans ce cadre, l'agglomération bordelaise reconduit pour la troisième année consécutive l'opération régionale "Challenge de la mobilité", qui s'adresse aux entreprises et les incite à sensibiliser leurs salariés à adopter un autre mode de déplacement que la voiture. Relayé localement par la Cub (Communauté urbaine de Bordeaux), co-organisatrice, et TBC (l'opérateur du réseau de transport en commun bordelais), ce concours ludique compte cette année 113 entreprises inscrites. Pas mal...

    semaine de la mobilité,transport en commun,voiture,cub,challenge de la mobilité,tbc,concoursLe journal "Sud Ouest", dont le siège est à  Bordeaux, y participe cette année pour la première fois. Pourquoi et comment ? Explications, avec  Stéphane Guillebaud, directeur Qualité, à l'initiative de la participation de l'entreprise de presse quotidienne régionale à ce Challenge.

    Le Challenge, késaco ?

    Stéphane Guillebaud : Le concept du concours est simple. L'entreprise incite ses salariés à s'inscrire le plus nombreux possible pour s'engager le 19 septembre, à venir travailler autrement qu'en voiture. A "Sud Ouest", les 60 premiers inscrits gagnent une Tickarte, une carte de transport gratuite 7 jours sur le réseau de transport en commun de l'agglo. Tram, bus, mais aussi VCub ou navette fluviale : c'est comme on veut et quand on veut.

    semaine de la mobilité,transport en commun,voiture,cub,challenge de la mobilité,tbc,concoursPourquoi inscrire "Sud Ouest" au Challenge de la mobilité  ?

    SG : Mon idée est tout aussi simple. A Bordeaux, "Sud Ouest" occupe deux sites sur la rive droite : l'imprimerie, située quai de Brazza (photo ci-contre), près du nouveau pont Chaban, et la rédaction et l'administration, implantées un peu plus loin, dans le quartier de la Bastide, quai de Queyries. Le site de Bastide n'offre que peu de places de stationnement gratuites pour les salariés qui, s'ils ne peinent pas pour l'instant à trouver des places pour se garer dans les rues, se plaignent de ce que le stationnement leur coûte cher : avec le stationnement payant en ville, se garer, c'est payer ou l'amende... A Brazza, c'est l'inverse : l'entreprise dispose d'un grand parking surveillé et sécurisé, où une soixantaine de places libres sont disponibles pour accueillir d'éventuels véhicules. D'où l'idée d'inciter, grâce au Challenge, les salariés de Bastide qui viennent travailler en voiture à se garer à Brazza, pour rejoindre ensuite leur lieu de travail par l'une des trois lignes de bus qui desservent la Bastide en 3 minutes.

    Et l'opération: "Simplifiez vous la vie!", c'est quoi?

    SG : Une fois "Sud Ouest" inscrit au Challenge, la Cub et TBC ont réalisé pour l'entreprise une opération "Mobilité et parking : simplifiez-vous la vie!" clé en main. Avec des dépliants TBC personnalisés qui indiquent aux salariés l'emplacement du parking "Sud Ouest" de Brazza et les trois lignes de bus TBC qui le relient au site de "Sud Ouest"-Bastide, avec les différents horaires. Efficace.

    semaine de la mobilité,transport en commun,voiture,cub,challenge de la mobilité,tbc,concoursEt ça marche ?

    SG : Le 18 septembre, une quarantaine de personnes s'est déjà inscrite au Challenge. Sur environ 400 salariés concernés à Bastide (photo ci-contre), avec un objectif de 60 inscrits, puisqu'il y a 60 places de parking disponibles à Brazza, ce n'est pas si mal.... Mais il en faudrait plus, si l'on veut par exemple peser pour que la Cub installe une station de VCub au niveau du site de Brazza, afin de permettre à ceux qui le souhaitent de faire l'aller et retour Brazza-Bastide en vélo. Ou pour que "Sud Ouest" agrandisse sa flotte de vélo électriques d'entreprise...

    Vive  l'écologie "récompensante" !

    Le Challenge de la mobilité à "Sud Ouest" :  en voilà une bonne idée ! A terme, c'est autant d'émissions de gaz à effet de serre économisées grâce aux salariés qui utiliseront un peu moins leur voiture et réaliseront, peut-être, qu'ils peuvent s'en passer définitivement pour aller bosser.  Et c'est aussi, chose rare, un excellent exemple d'écologie "récompensante"... Le Challenge est en outre l'occasion pour les salariés de "Sud Ouest" de découvrir (ou redécouvrir) que, grâce au partenariat que TBC a déjà signé avec leur entreprise, comme avec d'autres entreprises de l'agglomération bordelaise, ils bénéficient d'un abonnement annuel à tarif réduit qui donne droit à de nombreux avantages  : le Cité Pass groupé, à 26,40 € par mois, au lieu de 33 €. TBC s'est même rendu dans les locaux de "Sud Ouest",  le jeudi 12 septembre, pour présenter le concours... Si c'est pas être chouchouté ça ! Moi la voiture, si j'en avais une, je la revendrai direct.  Pas vous ?

    Cathy Lafon

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    • "Au travail, j’y vais autrement !" Le 3ème Challenge de la mobilité en Aquitaine a lieu le 19 septembre, dans le cadre de la Semaine Européenne de la Mobilité qui se déroule du 16 au 22 Septembre. Il est organisé par le Club de la Mobilité co-animé par l’ADEME, la CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux) et la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) de Bordeaux, en association avec les agglomérations de Bayonne et Pau. Pour accéder au site : Cliquer ICI
    • Contact Challenge de  mobilité à "Sud Ouest" : Stéphane Guillebaud, directeur Qualité. E-mail: s.guillebaud@sudouest.fr - Tél : 05 35 31 22 30.
    • Contact Journal "Sud Ouest" : 23 quai de Queyries, 33100 Bordeaux - Tél : 05.35.31.31.31 - Service Abonnements : 05.57.29.09.33
  • Santé : 40% des produits de beauté contiennent des perturbateurs endocriniens

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    Certains vernis à ongle cancérigènes ? Selon une étude de Noteo rendue publique le 13 septembre 2013, 74% d’entre eux contiennent au moins un perturbateur endocrinien. Photo DR

    Noteo, un institut indépendant français, révèle que 40% des produits d'hygiène et de beauté que nous consommons, contiennent au moins un perturbateur endocrinien (PE). En tête du palmarès figurent les vernis à ongles.

    BAPTISTE MARTY.jpgNoteo, une agence de notation créée par un Rochelais

    Noteo est une agence de notation des produits de consommation, conçue pour "éclairer" nos choix de consommateur. Créé par Baptiste Marty, 31 ans, un Rochelais installé à Nantes depuis quelques années ce service accessible sur internet ou par application Smartphone, est entièrement gratuit pour l'internaute consommateur.  Le site www.noteo.info  permet de mesurer l'impact d'un produit sur la santé, l'environnement, le budget ou les conditions sociales de la fabrication. Il évalue des dizaines de milliers de produits du quotidien selon quatre critères : santé, environnement, social et budget.


    Présentation Noteo par noteoinfo

    Des notes attribuées par 20 spécialistes indépendants

    cicolella.jpgSur Noteo, une note sur 10 est attribuée au produit ciblé, sur la base de ces quatre critères. Officiellement lancé le 29 novembre dernier, le site a démarré avec un catalogue de 45.000 produits alimentaires, d'hygiène ou d'entretien. Mais Baptiste Marty espère vite atteindre 90.000 références produits. Vingt spécialistes totalement indépendants travaillent pour l'Institut Noteo. Parmi eux  André Cicolella, chercheur depuis 1971 en santé environnementale, toxicologie, évaluation des risques sanitaires, et le premier « lanceur d’alerte », à l’origine du scandale sur les éthers de glycol au sein de l’INRS. Aujourd'hui chercheur en évaluation des risques sanitaires à l’INERIS et Président du Réseau Environnement Santé (RES) qu’il a co-fondé, les autorités publiques le consultent régulièrement sur la règlementation, par exemple sur le Bisphenol A et les perturbateurs endocriniens. L'"Expert" des experts, donc.

    Au premier rang des accusés :  les vernis à ongles

    Mesdemoiselles, Mesdames, c'est vrai, c'est dur à avaler. Selon cette étude réalisée sur une base de 15.000 produits de beauté-hygiène par l’institut indépendant de notation Noteo, les vernis à ongles arrivent en tête. 74% d’entre eux contiennent au moins un PE  devant les fonds de teint (71%), les produits de maquillage pour les yeux (51%), les démaquillants (43%), les rouges à lèvres (40%), les soins du visage (38%) les déodorants (36%), les dentifrices (30%) et les shampoings (24%). A la veille d'un week-end, où le shopping "beauté" est l'un des must des sorties féminines en ville, de tels chiffres sont à méditer... En juin 2012, un rapport de la Commission européenne révélait déjà que 10% des vernis commercialisés en France contenait des substances toxiques et cancérigènes. Les cosmétiques montrés du doigt proviennent le plus souvent des Etats-Unis, mais peuvent aussi être originaires de pays membres de l'Union européenne, comme le Royaume-Uni par exemple. Dans la majorité des cas, il s'agit de vernis à ongles vendus sur les marchés, les braderies ou encore les solderies.

    C'est grave ?

    En tout cas, c'est loin d'être anodin pour la santé. Les perturbateurs endocriniens se définissent comme des substances chimiques interférant avec la régulation hormonale des êtres vivants et sont susceptibles de provoquer, même à très faibles doses, une grande variété d’effets, notamment sur le développement physiologique des individus exposés pendant la période intra-utérine. Ils sont notamment suspectés d’avoir un impact sur la fertilité et d’être liés à l’augmentation du nombre de cancers dits hormono-dépendants, principalement ceux du sein et de la prostate. On en trouve dans les produits d’hygiène mais également dans les contenants alimentaires.

    Le bio : c'est beau et c'est bon pour la santé

    Alors, se faire belle ou être en bonne santé, il faut vraiment choisir? Mais non, la solution, c'est le bio ! Les produits labellisés bio semblent largement épargnés par le phénomène selon l’étude de Noteo qui n’a retrouvé un PE que dans 1,3% d’entre eux, essentiellement le cinnamal, que l’on retrouve naturellement dans certaines huiles essentielles (cannelle, jacinthe, patchouli). Pour être belle jusqu'au bout des ongles, il existe aussi une nouvelle génération de vernis écolo à l'eau, qui contiennent 85 % de substances naturelles et sans danger. Si ce sont de bonnes nouvelles, ce ne sont pas pour autant des scoop : ou sinon, pourquoi se décarcasser à acheter des produits bio et écolo ?

    Le bisphenol A est désormais interdit

    Selon André Cicolella, quelque 870 PE ont d’ores et déjà été identifiés parmi les 143.000 substances présentes sur le marché aujourd’hui, mais leur nombre réel pourrait être «beaucoup plus important». La mobilisation autour de l’un d’entre eux, le bisphenol A (PBA), une substance présente principalement dans les plastiques, a abouti à l’interdiction de ce perturbateur dans les biberons en Europe en 2011. Cette interdiction a été étendue par la France le 1er janvier dernier à tous les contenants alimentaires destinés aux enfants de 0 à 3 ans et s’appliquera à tous les contenants alimentaires à partir de juillet 2015.

    Fatal cocktail

    Selon l'étude de Noteo, parmi les PE les plus fréquemment utilisés dans les produits d’hygiène-beauté, on trouve les parabènes (23%) et le cyclopentasiloxane (15%), le triclosan n’étant présent que dans 1,3% des produits. Circonstance aggravante, "On trouve souvent plusieurs de ces substances dans un même produit", souligne Baptiste Marty. C'est l'effet "cocktail".

    Le président de Noteo s'appuie sur les résultats de cette étude, pour appeler le gouvernement à suivre l'exemple du bisphenol A et à interdire l'usage des perturbateurs endocriniens dans les produits du quotidien.

     Cathy Lafon

    ►PLUS D'INFO SUR  L'APPLI MOBILE NOTEO

    • L'appli mobile de Noteo est téléchargeable sur Google Play et l'Applestore. Avec l'appli de Noteo, on part faire ses courses après les avoir préparées sur le site noteo.info en consultant les listes de produits. On peut ensuite à tout moment scanner le code barres d’un produit et découvrir ses notes où qu'on soit et ajouter en temps réel des produits et ses alternatives à la liste des courses. Et bien sûr, partager ses impressions avec ses amis en les relayant sur sur Facebook et Twitter.... 

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