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Commerce - Page 59

  • Planète vidéo : "Notre poison quotidien" sur Arte, le 16 juillet

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    "Notre poison quotidien", le documentaire choc de Marie-Monique Robin DR

    Comment l'industrie chimique empoisonne nos assiettes : c'est le thème de l'enquête documentaire magistrale, implacable et un poil effrayante qu'a menée Marie-Monique Robin durant deux ans. A voir ou a revoir sur Arte, jeudi 16 juillet, à 20 h 50.

    pesticides,phytosanitaires,bisphénol a,chimie,maladie,cancer,maladie professionnel,viticulture,marie-monique robinLa baffe

    La journaliste engagée, réalisatrice du "Monde selon Monsanto", remonte aux sources historique de la fabrication industrielle et de l'usage par l'agriculture des pesticides et établit un lien entre l'augmentation actuelle des cancers et la pollution chimique, du champ du paysan à nos assiettes. Alors, oui, "Notre poison quotidien", c'est la baffe, la première fois qu'on le voit. On ne regarde plus ce qu'on a dans l'assiette de la même façon. On compte frénétiquement toutes les pommes à la peau farcie de résidus de pesticides qu'on a pu croquer (sans les peler, malheureuse !). On fonce dans la première épicerie bio venue et on se jette au cou des agriculteurs bio pour les remercier de leur engagement dans une agriculture saine. Le stress. Mais il faut absolument l'avoir vu.

    Cent mille molécules chimiques dans l'environnement

    Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, après la reconversion des industries de l'armement dans le secteur chimique, cent mille molécules chimiques ont envahi l'environnement, et plus particulièrement l'alimentation. Des résidus de pesticides subsistent sur les fruits et légumes, des additifs alimentaires sont intégrés dans les plats préparés, et les emballages en plastique sont monnaie courante.  Parallèlement, au cours des trente dernières années, les cancers, les maladies neurologiques telles que Parkinson ou Alzheimer, et les troubles de la reproduction ont considérablement augmenté dans les pays développés. Existe-t-il un lien entre cette inquiétante évolution et le déferlement des substances chimiques dans nos assiettes ?

    robin317.jpgUn prix Albert Londres en quête de vérité

    Deux ans durant, Marie-Monique Robin, prix Albert Londres 1995, a parcouru l'Amérique du Nord, l'Asie et l'Europe pour tenter de répondre à la question, en mettant à jour les mécanismes d'évaluation, de réglementation et d'homologation des produits chimiques. Munie d'études épidémiologiques et de témoignages de chercheurs respectés et indépendants qui mettent en garde contre la toxicité de certaines substances, la journaliste est allée à la rencontre de représentants des agences de réglementation, comme la Food and Drug Administration (FDA) et l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), pour tester la fiabilité des garde-fous mis en place à la fin des années 1950. Pesticides, aspartame, bisphénol A : le constat sur les dangers de la production alimentaire est accablant. Au terme de cette démonstration imparable, la réalisatrice explore les pistes pour tenter d'enrayer cette "épidémie" de cancers...

    Le documentaire sérieux et courageux de Marie-Monique Robin a été violemment critiqué à sa sortie par les lobbys de l'industrie agroalimentaire et de l'agriculture conventionnelle. Plusieurs études scientifiques publiées depuis mettent en évidence le danger des pesticides pour la santé humaine, notamment pour les travailleurs de la vigne, et tendent, hélas pour notre santé, à lui donner raison.

    Cathy Lafon

    • "Notre poison quotidien", c'est où, c'est quand ? La coproduction d'Arte France et INA (2010), diffusée une première fois le 15 mars 2011,  est à voir mardi 16 juillet 2013 à 20h50.  Rediffusion jeudi 18 juillet à 8h55 et lundi 22 juillet à 9h00.
    D'AUTRES LIVRES ET  DOCUMENTAIRES DE MARIE-MONIQUE ROBIN
    • Reportage "Japon : terres souillées", de Marie-Monique Robin,  diffusé samedi 1er décembre à 18h35 sur Arte. 
    • "Les Moissons du futur", dont la version écrite est paru 11 octobre et dont la version filmée a été diffusée le 16 octobre 2012 sur Arte, clôt la trilogie "alimentaire" de l'auteur du "Monde selon Monsanto" (2008) et "Notre poison quotidien" (2010). 
    • "Les Moissons du futur, Comment l'agroécologie peut nourrir le monde", de Marie-Monique Robin, éditions La Découverte, 304 pages, 19,50 euros.

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  • Initiative : à Bordeaux, les parkings seront moins chers pour les voitures écolos

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    Photo Parcub DR

    C'est vrai que l'écologie est trop souvent" punissante" et rarement "récompensante". Mais ça aussi, ça change ! Dernier exemple en date à Bordeaux, où, Parcub, premier gestionnaire de parkings pour la Communauté urbaine de Bordeaux (Cub), a annoncé le 15 juin avec la municipalité bordelaise, que les véhicules écologiques bénéficieraient désormais d’une tarification préférentielle dans sept parkings de la ville. Soit 50 % de réduction sur un abonnement et 30 % sur un stationnement occasionnel : une vraie prime à l'écomobilité.

    Est-ce que j'y ai droit, et  comment ça marche ?

    Pour en bénéficier, c'est comme pour le disque vert qui, depuis 2008, offre aux véhicules écologiques 1h 30 de stationnement gratuit : il faut conduire un véhicule "propre", électrique, GPL, GNV, hybride, flexfuel E 8 ou encore une petite voiture mesurant moins de trois mètres et émettant moins de 120 g/km de CO2. Si vous êtes l'heureux propriétaire de l'un de ces véhicules "verts" : prière de vous identifier auprès de Parcub. Votre véhicule sera doté d'une carte à décompte pré chargée, affectée à votre immatriculation. Lorsque vous vous garerez, un logiciel de reconnaissance de plaque d’immatriculation déclenchera l’ouverture de la barrière, pour vous permettre d'entrer et sortir du parking. C'est aussi simple que ça. Encore fallait-il y penser.

    Et si ma voiture ne correspond pas aux conditions requises ?

    parking,tarif préférentiel,voiture électrique,cub,bordeauxCela veut dire qu'il est peut-être temps pour vous d'envisager d'en changer pour un véhicule plus écologique et moins polluant... Car l'objectif du tarif "vert" bordelais est bien sûr "d'inciter les gens à utiliser un véhicule propre pour réduire la pollution en ville", comme le précise Michel Duchène, maire-adjoint de Bordeaux, vice-président de la Cub et président de Parcub.  Ou encore, comme le résume Alain Juppé, le maire de Bordeaux: "l’objectif est de réduire de 50 % la voiture à essence individuelle en ville et d'accueillir des véhicules vraiment faits pour la ville et non polluants".

    Acheter un véhicule "propre" ? Oui, bien sûr. Encore faut-il en avoir les moyens !

    C'est un autre aspect de la question, social et non négligeable. Rappelons que le bonus écologique  prévu par le Grenelle de l'environnement pour l'achat de voitures "propres", est toujours d'actualité.  Une politique nationale appropriée pourrait le renforcer grâce au fameux projet de future taxe carbone-diesel  imaginé par le Comité pour la fiscalité écologique, dont une partie serait réinjectée pour aider les propriétaires de voitures à abandonner leurs diesel polluant et à s'équiper de véhicules écolos. Rien n'interdit non plus aux collectivités locales de mettre en place un système d'aide à l'acquisition de véhicules moins émetteurs de  CO2. La Région Poitou-Charentes subventionne déjà l’achat d’une voiture électrique sur la base de différents critères, avec une aide qui peut aller jusqu’à 8.000 € pour un particulier et 6.000 € pour une collectivité ou une entreprise. La région Lorraine propose de son côté une aide de 2. 000 € aux PME désireuses d’acheter un véhicule électrique utilitaire (hors véhicule en leasing, LOA et crédit-bail).

    parking,tarif préférentiel,voiture électrique,cub,bordeauxRévolution verte à la bordelaise

    Tramway, bus, BatCub, VCub, vélo en location, autopartage avec Autocool, parkings moins chers pour les voitures écolos, et bientôt des voitures en libre-service 100 % électrique avec Autolib' (photo ci-contre):  l'agglomération bordelaise et sa ville centre continuent de faire leur révolution verte de la mobilité.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Aujourd'hui, le disque vert, c'est 400 véhicules sur la CUB.
    • Les sept parkings bordelais concernés par l'offre préférentielle "verte" : Gambetta, Pey-Berland, Victoire, République, Porte de Bordeaux, Cité mondiale, 8-Mai-45.
    • Parcub en chiffres : plus de 8.000 paces gérées, 17 parkings dont 14 sur Bordeaux.
    • Tout savoir sur les aides à l'acquisition d'un véhicule propre: cliquer ICI
  • Bête de mode : la top Angela Lindvall s'engage pour la préservation des espèces menacées

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    Campagne "Wonder World Fourrures 2013" pour la WWWF France, photo DR

    Le couturier Jean-Paul Gaultier n'a pas marqué des points avec la pub de son nouveau parfum,  le "Beau Mâle", qui met en scène un beau gosse, arborant les muscles et tatouages qui vont bien, mais, et c'est là que ça coince,  assis sur une dépouille d'ours blanc polaire... Synthétique, certes, le nounours, mais l'image reste symboliquement dérangeante.

    Mais l'univers de la mode n'est pas si noir.... La top ultra green  Angela Lindvall, dont les éco-fashion addicts connaissent bien l'engagement écolo, a choisi elle, de clairement lutter contre l'usage de la vraie fourrure, afin de contribuer à la protection des espèces en voie de disparition.

    En février dernier, elle posait pour les 40 ans de WWWF France, afin de promouvoir une collection très particulière en fausse fourrure. Baptisée Wonder World  Fur, cette ligne de vêtements et d'accessoires, fabriquée en mohair sud-africain et en poil d'alpaga chilien, était officiellement présentée comme de la fourrure d'animaux 100% imaginaires (dolypanha, bufaloon, bamoseal...). Entièrement éco-responsables et fabriquées en Allemange, les pièces sont vendues pour financer la protection des espèces en voie de disparition.

     La collection est accessible sur le site Wonder World  Fur. On commande en ligne. De 62€ à 410€, les articles ne sont pas donnés. Pour la fête des mères, c'est raté. Mais vu le temps qu'il fait ce printemps, l'achat reste toujours de saison... et durera longtemps. Et puis, c'est autant pour aider la WWWF France à défendre la planète.

    Cathy Lafon

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