C'est les vacances ! Pour les réussir, voici trois livres bien "verts"

Les coccinelles sont de précieuses alliées des jardins bio. Comment faire pour les attirer et les retenir ? Un livre sorti en février dernier, "Des auxiliaires dans mon jardin !", vous apporte toutes les réponses. Photo AFP
C'est le retour des beaux jours, la sève des arbres monte, les plantes renaissent, l'air embaume la floraison des fleurs et des arbustes... Qu'il pleuve ou qu'il fasse beau, chaque année, lorsque les vacances d'avril arrivent, on a une furieuse envie de grand air et deux seuls désirs : se balader et gratter la terre.
S'occuper du jardin, soit. Mais comment jardiner bio, en harmonie avec les petits animaux qui peuplent notre potager et notre carré d'herbe ? Si l'on a des enfants ou des petits-enfants, les vacances sont aussi l'occasion de comprendre avec eux et de leur faire découvrir quelques uns des mystères de la nature. Mais voilà, trop souvent, on sèche... Comment répondre sans perdre la face aux questions les plus basiques, comme les plus insolites de nos chers petits ? Pour vous aider à profiter pleinement et sereinement de vos vacances, tout en vous aérant la tête, voici trois livres sélectionnés par Ma Planète.
"La Pluie". "Dis maman, d'où elle vient la pluie ?" Histoire d'être en mesure de répondre à l'épineuse question, juste au cas où les vacances s'avèreraient arrosées (ce que personne ne souhaite), les éditions Le Pommier ont eu la bonne idée de publier "La pluie", un mini livre de la collection "Les minipommes", qui emmène deux enfants dans une aventure au coeur des gouttes de pluie. Leur rencontre avec une curieuse exploratrice de pluie, voyageant dans une montgolfière, fait surgir mille questions : "La pluie, c'est fait de quoi ? D'où viennent les gouttes ?...". Et, bien sûr, mille réponses, scientifiques et adaptées aux plus jeunes. Joliment illustré par Thérèse Bonté, l'ouvrage destiné aux enfants de 9 à 12 ans, a été écrit par Auguste Gires, Ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts et chercheur en hydro-météorologie. "La pluie", éditions le Pommier, 8,90 €.
"Au secours, mes petits-enfants débarquent !"
Que les choses soient claires : ce guide de survie destiné à l'usage des grands-parents pour faire découvrir la nature aux enfants, convient tout aussi bien aux parents, oncles et tantes... Alors voilà. C'est le week-end, le début des vacances, et votre marmaille qui pète de vie va vouloir courir partout dans le jardin, et vous entraîner au parc, dans la forêt, au bord de l'eau... Et surtout, vous inonder de question sur le nom de cet oiseau ou de cette fleur. Pas de panique, les éditions Plume de Carotte on prévu le coup. Avec la complicité des deux auteurs, Louis Espinasse et Frédéric Lisak, le livre, largement illustré des dessins pratiques de Tiwane et de ceux de Guillaume Bouzard, à l'humour décapant, est un véritable sac à malices, de petits secrets, savoirs, surprises, jeux et jouets rigolos à faire dans la nature, avec ses dix doigts. Le tout astucieusement classé par milieu : au jardin, dans les bois, en ville... Bref, vous êtes sauvés et vous ne courrez plus le risque d'être à court d'idées ! "Au secours, mes petits-enfants débarquent !", éditions Plume de carotte, 19 €.
"Des auxiliaires dans mon jardin !".
Jardiner et jardiner bio, quel bonheur ! Mais aussi quel casse-tête : comment éviter d'être dépassé par les "ravageurs", sans pour autant recourir aux produits phytosanitaires que l'on a absolument banni de nos jardins ? Une solution, la plus agréable et la plus efficace, consiste à comprendre les équilibres entre les végétaux et les nombreux animaux qui s'en nourrissent, souterrains, marcheurs ou volants. Puis, à les attirer, les nourrir et les loger, pour en faire de vrais "auxiliaires" du jardinage. Les fleurs dont le nectar attire des insectes, les syrphes et chrysopes dont les larves dévorent les pucerons, les jolies coccinelles, bonnes nettoyeuses, les insectes pollinisateurs, les vers luisants, prédateurs des escargots, le composteur, les zones d'herbe non tondue, les plantes sauvages laissées en fleurs... autant d'alliés pour un jardin "bio" et écolo bien réussi. "Des auxiliaires dans mon jardin ! Les attirer, les loger, les nourrir"? Blaise Leclerc et Gilles Leblais, Terre Vivante, 14,00 €.
Bonne lecture... et belles vacances !

Allez savoir pourquoi, le concept du cheveu "bio" fait fureur en Dordogne, l’un des départements les plus représentatifs de la mobilisation des coiffeurs en faveur de la démarche de développement durable. A ce jour, sur les quinze salons qui bénéficient de la labellisation en Aquitaine, douze sont installés au pays de la grotte de Lascaux et du site préhistorique des Eyzies. Parmi eux, les salons « Valérie Coiffure » (Cours-de- Pile), « Tendance Coiffure » (Sarlat-la-Caneda), « Coiffure Laurence » (Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilac) et « Salon Combe Bernard » (Bergerac) ont même obtenu trois étoiles en matière de performance développement durable. Pas mal non plus pour « Coiff Influence » (Cibjac) et «Cile Coiffure » (Périgueux), qui ont acquis leurs deux étoiles. Et d’autres dossiers de candidatures sont en cours de traitement : il y aura un jour plus de coiffeurs verts que de restaurants étoilés dans un département roi de la gastronomie made in Sud-Ouest...
co-citoyen et des actions concrètes
Dans le département, les Institutions de la Coiffure bénéficient du soutien de Patricia Faurie (photo ci-contre), responsable du 
Depuis l'annonce par
Depuis le mois de décembre, les agriculteurs en bio attendaient un paiement. Le ministère avait annoncé un règlement en date du 5 mars qui prévoyait bien le versement des aides, sans restriction. "De nombreux agriculteurs ont bien reçu un courrier à cette date précisant le montant de leurs aides mais sans paiement", explique Stéphanie Pageot. "Deux jours plus tard et sans aucune information, ils apprenaient que 25 % des aides bio à l’agriculture biologique étaient supprimées", poursuit-elle. Devant de telles contradictions et un tel recul, les agriculteurs biologiques ne comprennent pas et se sentent trahis. Alors, la colère monte, d'autant que les acteurs de la filière avaient alerté le ministère de l'agriculture à plusieurs reprises (en 2010 puis en 2012) sur les risques d’insuffisance budgétaire en fin de période. En dépit des simulations, le ministère avait maintenu un chiffrage déjà insuffisant, avec un budget en 2014 de 103 millions d'euros d'aide pour 117 millions d’euros de demandes. Et voilà que, cerise sur le gâteau, le gouvernement en rajoute une couche avec une diminution inédite des aides de 25%. Autrement dit, "Vous voulez rester en bio en 2015 ? On fera ce qu’on pourra !", s'indigne la FNAB.
Si l'on considère que la bio est l'une des rares réussites de développement tricolores dans un contexte économique sinistré, que le gouvernement a lancé un