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Bio - Page 37

  • C'est les vacances ! Pour les réussir, voici trois livres bien "verts"

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    Les coccinelles sont de précieuses alliées des jardins bio. Comment faire pour les attirer et les retenir ? Un livre sorti en février dernier, "Des auxiliaires dans mon jardin !",  vous apporte toutes les réponses. Photo AFP

    coeur.jpgC'est le retour des beaux jours, la sève des arbres monte, les plantes renaissent, l'air embaume la floraison des fleurs et des arbustes... Qu'il pleuve ou qu'il fasse beau, chaque année, lorsque les vacances d'avril arrivent, on a une furieuse envie de grand air et deux seuls désirs : se balader et gratter la terre.

    S'occuper du jardin, soit. Mais comment jardiner bio, en harmonie avec les petits animaux qui peuplent notre potager et notre carré d'herbe ? Si l'on a des enfants ou des petits-enfants, les vacances sont aussi l'occasion de comprendre avec eux et de leur faire découvrir quelques uns des mystères de la nature. Mais voilà, trop souvent, on sèche... Comment répondre sans perdre la face aux questions les plus basiques, comme les plus insolites de nos chers petits ? Pour vous aider à profiter pleinement et sereinement de vos vacances, tout en vous aérant la tête, voici trois livres sélectionnés par Ma Planète.

    la_pluie_minipommes_le_pommier_1 (1).jpg"La Pluie". "Dis maman, d'où elle vient la pluie ?" Histoire d'être en mesure de répondre à l'épineuse question, juste au cas où les vacances s'avèreraient arrosées (ce que personne ne souhaite), les éditions Le Pommier ont eu la bonne idée de publier "La pluie", un mini livre de la collection "Les minipommes", qui emmène deux enfants dans une aventure au coeur des gouttes de pluie. Leur rencontre avec une curieuse exploratrice de pluie, voyageant dans une montgolfière, fait surgir mille questions : "La pluie, c'est fait de quoi ? D'où viennent les gouttes ?...". Et, bien sûr, mille réponses, scientifiques et adaptées aux plus jeunes. Joliment illustré par Thérèse Bonté, l'ouvrage destiné aux enfants de 9 à 12 ans, a été écrit par Auguste Gires, Ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts et chercheur en hydro-météorologie. "La pluie", éditions le Pommier, 8,90 €.

    "Au secours, mes petits-enfants débarquent !"

    au secours.jpg Que les choses soient claires : ce guide de survie destiné à l'usage des grands-parents pour faire découvrir la nature aux enfants, convient tout aussi bien aux parents, oncles et tantes... Alors voilà. C'est le week-end, le début des vacances, et votre marmaille qui pète de vie va vouloir courir partout dans le  jardin, et vous entraîner au parc, dans la forêt, au bord de l'eau... Et surtout, vous inonder de question sur le nom de cet oiseau ou de cette fleur. Pas de panique, les éditions Plume de Carotte on prévu le coup. Avec la complicité des deux auteurs, Louis Espinasse et Frédéric Lisak, le livre, largement illustré des dessins pratiques de Tiwane et de ceux de Guillaume Bouzard, à l'humour décapant, est un véritable sac à malices, de petits secrets, savoirs, surprises, jeux et jouets rigolos à faire dans la nature, avec ses dix doigts.  Le tout astucieusement classé par milieu : au jardin, dans les bois, en ville... Bref, vous êtes sauvés et vous ne courrez plus le risque d'être à court d'idées ! "Au secours, mes petits-enfants débarquent !", éditions Plume de carotte, 19 €.

    "Des auxiliaires dans mon jardin !".

    auxiliaires dans mon  jardin.jpgJardiner et jardiner bio, quel bonheur ! Mais aussi quel casse-tête : comment éviter d'être dépassé par les "ravageurs", sans pour autant recourir aux produits phytosanitaires que l'on a absolument banni de nos jardins ? Une solution, la plus agréable et la plus efficace, consiste à comprendre les équilibres entre les végétaux et les nombreux animaux qui s'en nourrissent, souterrains, marcheurs ou volants. Puis, à les attirer, les nourrir et les loger, pour en faire de vrais "auxiliaires" du jardinage. Les fleurs dont le nectar attire des insectes, les syrphes et chrysopes dont les larves dévorent les pucerons, les jolies coccinelles, bonnes nettoyeuses, les insectes pollinisateurs, les vers luisants, prédateurs des escargots, le composteur, les zones d'herbe non tondue, les plantes sauvages laissées en fleurs... autant d'alliés pour un jardin "bio" et écolo bien réussi. "Des auxiliaires dans mon jardin ! Les attirer, les loger, les nourrir"? Blaise Leclerc et Gilles Leblais, Terre Vivante, 14,00 €.

    Bonne  lecture... et belles vacances !

    Cathy Lafon

  • En Dordogne, les coiffeurs passent au vert

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    Avoir des cheveux tout beaux tout bio, c'est de plus en plus possible, grâce au réseau "Développement durable, mon coiffeur s’engage". Photo DR

    Bonne nouvelle pour les éco-coquettes périgourdines : les coiffeurs de la Dordogne s’engagent dans le développement durable avec six nouveaux salons labellisés "Développement durable, mon coiffeur s’engage".  Initié par la profession de la Coiffure et porté par les Institutions de la Coiffure, le label de la "green coiffure" poursuit dans la région le développement de son réseau de salons bio.

    La Dordogne, département en pointe

    label dév durable coiffure.jpgAllez savoir pourquoi, le concept du cheveu "bio" fait fureur en Dordogne,  l’un des départements les plus représentatifs de la mobilisation des coiffeurs en faveur de la démarche de développement durable. A ce jour, sur les quinze salons qui bénéficient de la labellisation en Aquitaine, douze sont installés au pays de la grotte de Lascaux et du site préhistorique des Eyzies. Parmi eux, les salons « Valérie Coiffure » (Cours-de- Pile), « Tendance Coiffure » (Sarlat-la-Caneda), « Coiffure Laurence » (Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilac) et « Salon Combe Bernard » (Bergerac) ont même obtenu trois étoiles en matière de performance développement durable. Pas mal non plus pour « Coiff Influence » (Cibjac) et «Cile Coiffure » (Périgueux), qui ont acquis leurs deux étoiles. Et d’autres dossiers de candidatures sont en cours de traitement : il y aura un jour plus de coiffeurs verts que de restaurants étoilés dans un département roi de la gastronomie made in Sud-Ouest...

    Un engagement éhair punch.jpgco-citoyen et des actions concrètes

    Pour faire partie du réseau des Ambassadeurs «Développement durable, mon coiffeur s’engage», une labellisation accordée pour trois ans, les salons de coiffure s’engagent à respecter les principes énoncés dans la Charte de développement durable de la profession de la coiffure et à adopter, au quotidien, des comportements destinés à réduire les consommations des ressources (eau et électricité), à améliorer la santé de ses salariés et à assurer le bien-être de sa clientèle. Parmi les multiples actions éco-citoyennes menées au quotidien par ces éco-salons, on relève : le recyclage et le tri des déchets, l’utilisation de mousseurs pour réduire la consommation d'eau, l'éclairage aux ampoules LED, l’utilisation de matériels ergonomiques pour les équipes et, enfin, l’application de produits respectueux de l’environnement, du cheveu et de la peau. En revanche, oubliez le blond platine : les colorations uniquement végétales et bio ne peuvent pas tout faire ! Quant à celles qui ne rêveent que boucles et frisettes alors qu'elles ont le cheveu désespérément raides, c'est aussi un poil compliqué : les permanentes sont toujours plus ou moins chimiques, même s'il existe aujourd'hui des produits plus écologiques. 

    L'écologie, tout le monde y trouve son compte

    coiffure,salon,bio,développement durable,dordogne,aquitaine,sud-ouestDans le département, les Institutions de la Coiffure bénéficient du soutien de Patricia Faurie (photo ci-contre), responsable du salon labellisé bio « Hair Punch» à Périgueux  et élue à la  Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) de Dordogne et la CMA d’Aquitaine. Avec conviction et détermination, la coiffeuse qui concilie beauté et santé capillaire dans son propre salon, favorise le déploiement du label en sensibilisant le plus grand nombre, professionnels de la coiffure et clientèle. Chez "Hair Punch", un complexe de beauté 100% verte qui accueille hommes et femmes sur quatre niveaux et une surface de 250m2, tout est écolo, des peintures bio au lustre en carton recyclé. «Convaincue par les bienfaits de cette démarche éco-citoyenne indispensable, j’incite mes collègues à la suivre car tout le monde y trouve son compte» explique Patricia Faurie.

    Il est vrai que les coiffeurs labellisés "développement durable" parviennent à réaliser jusqu’à 70% d’économie en eau et 45% en électricité tout en protégeant leur santé et celle de leurs clientes, en appliquant une cosmétique bio non agressive pour l'organisme. Une démarche exemplaire à suivre.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le label « Développement durable, mon coiffeur s’engage » : cliquer ICI
  • Alerte sur l'agriculture bio : l'Etat diminue de - 25% ses aides pour la filière

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    Les produit

     -25 % pour les aides aux agriculteurs bio : c'est le coup de massue que vient d'assener l'Etat à l’agriculture biologique dans l'Hexagone. Pour les producteurs français bio, c'est l'incompréhension et la colère, d'autant que les grands exploitants conventionnels et industriels, eux, vont continuer à concentrer le plus gros des aides européennes. Pour les consommateurs, ce sont des coûts qui risquent d'augmenter pour les produits issus de l'agriculture bio tricolore. Enfin, pour l'économie du pays, au moment où la France cultive désormais 10% des surfaces bio en Europe, c'est une absurdité. Avec un marché national du bio de 5 milliards d'euros en 2014, et 1,1 million d'hectares cultivés, l'Hexagone a même doublé l'exemplaire et verte Allemagne, en se hissant au troisième rang européen derrière l'Italie, numéro 1, et l'Espagne deuxième...

    La filière bio est vent debout

    stéphanie pageot-300x225.jpgDepuis l'annonce par l'arrêté publié le 7 mars 2015, d'une coupe franche de 25 % sur les aides au maintien pour la récolte 2014, Synabio, la Commission bio des chambres d'agriculture, la Commission bio de Coop de France, et la Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB) qui compte parmi ses membres Bio d'Aquitaine, la Fédération des agriculteurs bio de la région,  ne décolèrent pas. Et on les comprend. Le coup est d'autant plus rude et inacceptable, que la filière travaillait depuis deux ans avec le gouvernement pour doubler les surfaces en bio, et que les aides, en plus, seront versées avec trois mois de retard. "Ce signal politique est incohérent pour une agriculture qui concilie production alimentaire de qualité et respect de l’environnement et qui est au cœur de l'agro-écologie pourtant si chère à notre ministre", réagit avec amertume, Stéphanie Pageot, présidente de la FNAB (photo ci-dessus).

    Trahison

    aides,gouvernement,pac,réduction,réaction,fnab,arbioDepuis le mois de décembre, les agriculteurs en bio attendaient un paiement. Le ministère avait annoncé un règlement en date du 5 mars qui prévoyait bien le versement des aides, sans restriction. "De nombreux agriculteurs ont bien reçu un courrier à cette date précisant le montant de leurs aides mais sans paiement", explique Stéphanie Pageot. "Deux jours plus tard et sans aucune information, ils apprenaient que 25 % des aides bio à l’agriculture biologique étaient supprimées", poursuit-elle. Devant de telles contradictions et un tel recul, les agriculteurs biologiques ne comprennent pas et se sentent trahis. Alors, la colère monte, d'autant que les acteurs de la filière avaient alerté le ministère de l'agriculture à plusieurs reprises (en 2010 puis en 2012) sur les risques d’insuffisance budgétaire en fin de période. En dépit des simulations, le ministère avait maintenu un chiffrage déjà insuffisant, avec un budget en 2014 de 103 millions d'euros d'aide pour 117 millions d’euros de demandes.  Et voilà que, cerise sur le gâteau, le gouvernement en rajoute une couche avec une diminution inédite des aides de 25%.  Autrement dit, "Vous voulez rester en bio en 2015 ? On fera ce qu’on pourra !", s'indigne la FNAB.

    Une menace supplémentaire venue d'Europe

    Dans ce contexte, l'organisation en France de la nouvelle Politique agricole commune (PAC) fait monter la pression sur la filière bio. LA PAC prévoit en effet que les dispositifs d'aides à la bio passent sur le second pilier de la PAC. Elles seront alors financés à 75% par l’Europe et 25% par l’Etat et les régions. Or en France, de nombreuses régions n’ont pas attribué les moyens suffisants pour les aides au maintien, voire les aides à la conversion. "Les producteurs bio seront encore dépendants d’arbitrages budgétaires, avec la seule garantie de l’incertitude !", explique la FNAB. Alors que les pratiques des agriculteurs bio et leur maintien sont les leviers incontournables de la réussite de la transition agro-écologique voulue sur le papier par Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, on peut se demander quels moyens leur permettront d'assurer, à partir de 2015, le développement d'une agriculture biologique qui réponde aux besoins des consommateurs et de l'environnement.

    Ubuesque et stupide

    aides,gouvernement,pac,réduction,réaction,fnab,arbioSi l'on considère que la bio est l'une des rares réussites de développement tricolores dans un contexte économique sinistré, que le gouvernement a lancé un plan "Ambition bio 2017" qui prévoit de doubler les surfaces cultivées en bio d'ici à 2017, en même temps qu'un nouveau plan Eco-phyto pour diminuer l'usage des pesticides et, enfin, que les enquêtes scientifiques mettent en évidence, les unes après les autres, le danger pour la santé des phytosanitaires, réduire brutalement d'un quart les aides à l'agriculture bio est ubuesque et stupide. On marche sur la tête : condamner la bio à végéter en France pourrait obliger les consommateurs à acheter d'avantage de produits agroalimentaires bio importés. Un comble et une éventualité désastreuse tant sur le plan économique qu'écologique. Pour les agriculteurs et la filière bio, la balle est dans le camp du ministre de l’Agriculture qui "doit maintenant trouver une solution urgente pour mettre en cohérence ses paroles et ses actes". Sacré défi...

    Cathy Lafon

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    PLUS D'INFO

    • Le site de la FNAB : cliquer ICI
    • Le site de Bio d'Aquitaine : cliquer ICI.  Bio d'Aquitaine, la Fédération des agriculteurs bio de la région Aquitaine, regroupe 5 associations départementales de développement du bio : AgroBio Périgord pour la Dordogne, Agrobio47 pour le Lot et Garonne, Agrobio Gironde, le Civam Bio des Landes et l’association B.L.E. pour le Pays Basque.